Voilà que ce produit envahi notre vie depuis de nombreuses décennies maintenant. Mis en place à l’époque avec très peu de soin, aujourd’hui c’est devenu un produit cher, avec une technicité de mise en œuvre très importante.
L’évolution la plus importante dans ce milieu est sa rhéologie (son maintien en vie avant séchage) et les différents produits évoluant pour chaque milieu.
Sa composition
Il est composé de granulats fins (sable), de granulats grossiers (graviers), de ciment, d’eau et aujourd’hui, d’adjuvant.
Chaque constituant à une propriété physique et une résistance sauf l’adjuvant qui n’est qu’un supplément pour obtenir des caractéristiques physiques et mécaniques diverses.
Granulat : Souvent d’origine calcaire, les granulats composants un béton s’appelles le squelette. Ils ont pour rôles de s’opposés à la propagation de microfissures provoqués dans le béton. La qualité du granulat est importante car elle détermine sa résistance mécanique. En effet, un matériaux friable altère la résistance de celui-ci subissant les contraintes de compression. Couramment un granulat va d’une grosseur de 63microns à 63mm pour la composition des béton. Au delà ce sont des graves ou du ballast. Il est classifié sous différentes formes :
- Les fillers : 0/63microns
- Les sablons : 0/1mm
- Les sables : 0/4mm
- Les gravillons : 2/63mm Ciment: Le ciment est un liant hydraulique. Au contact de l’eau, il chauffe et durcit. C’est du calcaire avec 80 % de clinker et 20 % d’argile. L’eau : Elle donne aux bétons une maniabilité et une amplitude de mise en place. L’eau utilisé doit provenir d’un réseau potable. Dans le cas inverse, si l’eau provient d’une source quelconques, elle est soumise à la norme NF EN 1008. Au minimum une fois par an une analyse chimique doit être effectué pour cette eau.
Selon les référentiels comme ceux de la SNCF, le fascicule 65 pour les Ouvrage d’Art, des dispositions existent. SNCF est par exemple très pointiller sur le béton.
L’adjuvant : Produit pulvérulent (volant) ou chimique (liquide). Il est employé dans les béton de nos jours pour :
- Améliorer les caractéristiques du béton (comme son ouvrabilité)
- Renforcer certaine qualité du béton (comme sa résistance)
- Régulariser la prise et le durcissement du béton
- Ils agissent soit sur la consistance, soit sur la tension entre chaque élément soit sur la vitesse d’hydratation du ciment.
Sa classification
La consistance
La consistance est mesuré à l’aide d’un Cône d’abrams, elle sert à mesuré la hauteur d’étalement du béton. En découle alors sa maniabilité et sa résistance.
La norme NF EN 206/CN classe la consistance des bétons sous 5 formes.
-S1 : 10 à 40mm
-S2 : 50 à 90mm
-S3 : 100 à 150mm
-S4 : 160 à 210mm
-S5 : > à 220mm
La résistance à la compression
La résistance à la compression est mesuré à l’aide d’une presse. Elle sert à mesuré la résistance du béton durci à l’écrasement.
Le béton sec à une résistance minimale à atteindre. Sans avoir atteint sa résistance minimal pour sa classe de résistance, il est hors normes, pouvant alors causés de graves dégâts.
La norme impose deux familles de classes de résistance sur le béton.
La résistance d’un béton, techniquement, s’écrit C30/37.
« 30 » est alors la première classe, celle sur cylindre.
« 37 » est la seconde classe, celle sur cube.
En français ?
C30 est la résistance minimal que doit avoir le béton après 28 jours de séchage. Cette valeur de 30MPa est seulement valable pour les cylindres donc pour la première classe.
La seconde valeur 37 est la résistance minimal que doit faire le béton après 28 jours de séchage. Cette valeur est valable pour les cubes donc pour la seconde classe.
La résistance mesuré à partir des cubes se fait généralement en Allemagne. L’Europe quant à elle mesure ses résistance à l’aide des cylindres. Les classes d’expositions
6 classes d’exposition sont regroupés par risques de corrosion ou attaquent dépendant des actions et conditions environnementales auxquelles le béton de l’ouvrage est soumis.
Un béton peut être soumis à plusieurs classes d’exposition :
-X0 : Aucun risque de corrosion et d’attaque
-XC : Corrosion induite par carbonatation
-XD : Corrosion induite par les chlorures sauf marins
-XS : Corrosion induite par les chlorures de l’eau de mer
-XF : Attaque gel/dégel avec ou sans agent de deverglacage
-XA : Attaque chimiques
Ici on s’aperçoit que le choix de la classe d’exposition est très importante. Allant des fondations jusqu’au plancher étage d’un bâtiment.
L’ouvrage d’un bâtiment peut être soumis à plusieurs cas d’expositions pendant toute la durée de sa vie. --------------------------------------------
CALENDRIER ÉCONOMIQUE
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