Je vais également dans ce sens. Sans vouloir jouer les fanfarons : J'ai jamais voulu d'enfant. Avec le temps j'en ais même provoqué un dégoût intérieur (oui, je n'aime pas les enfants), j'explique cela par une trop longue observation de la classe moyenne féminine style "poule-pondeuse en poussette" La femme posée avec son mari posé, qui viennent de s'acheter leur maison, j'arrive même à reconnaître cette caste par ses goûts vestimentaires similaire, bref, la société du genre. Enfin bon au pire on s'en Fiche.
Ce qui est sur c'est que je ne regrette pas ce choix. L'heure est à la décroissance, la dépopulation, à un retour à la sagesse (ou à la guerre pour que les puissances majeures puissent garder leur privilèges), en tout cas, en tant que contribuable de la classe moyenne, je n'ai jamais été dans la mouise grâce à mon instinct de survie franchement très développé. J'ai une peur bleue de la pauvreté, je suis intimement convaincu que c'est justement ce qui me préserve.
C'est aussi la raison pour laquelle je n'arrive pas à prendre le partis des
gilets jaunes. Suis-je un contribuable stupide qui a la sensation qu'il ne sera jamais concerné ? Franchement je ne crois pas.
Après tout j'ai par le passé été confronté à des moments d'incertitudes, mais je ne les ais jamais laissé me submerger, j'ai bougé, pour mon mal psychologique, mais pour mon bien futur, et aujourd'hui je ne le regrette pas et je m'apprête à le faire encore en changeant de métier (très probablement l'année prochaine).
Je ne touche que 1700 euros par mois, c'est mon unique source de revenu, et pourtant, 50% de mon salaire c'est de l'épargne, 60% en juin 2019. Je n'ai pas de problème d'argent, je n'en ais jamais eu. depuis 2 semaines je me pose la question si c'est moi qui ais un problème ou si c'est les autres. J'arrive pas à trouver de réponse. Je devrais me révolter ? Mais pourquoi ? J'ai pas de problème ! Depuis deux semaines avec tout ce bazars je prend enfin conscience qu'avec ma paye franchement modeste, beh je me sens tellement riche au final...
Un pur retour aux bases et à l'essentiel : Notre vie, ce n'est qu'une question de choix. Les temps qui viennent appellent à la prudence, ce qui est triste, c'est que le mouvement gilets jaune pose un type de revendications qui était le même en 68 (les choses ne sont pas les même) et qui pouvait marcher simplement parce qu'il y avait de la croissance.
Il faut revenir à la sagesse, penser autrement. Beaucoup d'entreprises feront faillite car elles ne s'adapteront pas, beaucoup de métier disparaîtront donc. Mais d'autres feront surface, le monde va simplement évoluer. Les gens sont simplement mort de trouille et ne veulent pas voir la réalité en face que : Oui, le monde va changer dans les décennies qui viennent, et il va falloir arrêter de rester dans sa zone de confort.
Au final, je ne trouve pas qu'on régresse, la
Mondialisation commence simplement à entrer dans sa phase d'évolution.
Un monde compliqué aujourd'hui pour un monde je penses meilleur et plus robuste demain.