File Scalping et day trading du 25 décembre 2018
par j_jerome » 25 déc. 2018 01:04
Bonsoir à tous,
J'espère que vous avez passé un joyeux Noël.
Prenons un peu de hauteur.
Calendrier du jour
Vidéo du jour :
J'espère que vous avez passé un joyeux Noël.
Prenons un peu de hauteur.
Spoiler:
Vous avez toujours rêvé de pouvoir voler, mais avez le vertige? Pas de problème, l’aéromodélisme est fait pour vous, à ceci près que vous ne volerez pas physiquement, mais ferez voler un avion (ou autre) tout en restant vous-même sur le plancher des vaches. Plutôt rassurant non ?
L’aéromodélisme est une pratique assez vieille puisque les premiers avions télécommandés ont en effet été expérimentés à la fin des années 10 / début des années 20 dans un but, une fois n’est pas coutume… militaire. Avec la France déjà un des leaders de l’aéronautique (une nouvelle fois en rivalité avec les Américains) puisque le premier modèle réduit (mais pas trop réduit puisqu’il reprenait l’architecture d’un avion existant…) est développé pour faire son premier vol à Étampes en 1923.
L’après-Seconde Guerre mondiale voit ce domaine s’ouvrir aux civils. D’abord pour les très (ou assez) fortunés pour pouvoir se payer ce genre de « jouets pour adultes » (n’ayez pas l’esprit mal placé hein), et à la fiabilité somme toute assez relative… Le troisième art est aussi passé par là puisqu'avant les progrès des effets spéciaux et de la 3D, des avions modèles réduits ont pu être utilisés dans certains films.
Comme pour toutes les technologies, le temps a fait que le plus grand nombre de personnes puisse maintenant y accéder pour un coût allant de quelques centaines d’euros à quelques milliers d’euros.
Que vous ayez de 7 à 77 ans, n’importe qui peut s’adonner à ce plaisir que de faire évoluer son avion dans le ciel, pour peu que vous ayez une vue « normale » et que vous ne confondiez pas votre droite et votre gauche après quelques mois de pratiques. Voyons maintenant quelle pratique est faite pour vous :
Commençons par le commencement et par apprendre à faire voler un avion. Comme en auto-école, il y a « l’écolage » (un avion-école) ; un avion, et deux télécommandes pour pouvoir apprendre le B A BA du vol. Quand je vous disais avant de savoir votre droite et votre gauche, il n’est pas rare pendant la phase d’écolage que le moniteur vous dise « tourne à droite… non non l’autre droite » (et on ne rigole pas, même toi là-bas au fond) parce que oui, c’est facile quand on regarde l’avion de derrière et qu’on met le manche à droite, l’avion va effectivement à droite, mais quand l’avion est face à vous la droite devient la gauche… ce qui n’est pas intuitif les premiers vols je vous le garantit
Voyons maintenant quel type de modéliste êtes-vous :
« Oui, mais moi je n’ai pas d’argent, ni de temps pour le construire » : pas de problème, il existe maintenant des fabricants d’avions où en 48h l’avion peut être assemblé, et pour un coût avoisinant les 150/200€ pour les plus modestes (bon il faut faudra rajouter tout l’équipement quand même…)
[youtube]https://youtu.be/NPuQx1_Pb44[/youtube]
« Oui, mais moi j’habite en ville » : pas de problème, avec la miniaturisation qu’on peut avoir aujourd’hui, il est possible de faire voler des avions, hélicos, planeurs (pas trop longtemps) en salle, c’est ce qu’on appelle de l’indoor. Si vous voulez en faire, pratiquement chaque ville où il y a un club « outdoor » fait également de l’indoor. Vous ferez alors voler des modèles réduits en dépron (genre de polystyrène) de quelques centimètres d’envergure pour la plupart et de motorisation électrique. Avec ces types d’avions, vous pourrez même voler en marche arrière
[youtube]https://youtu.be/MDxHamYEQNU[/youtube]
[youtube]https://youtu.be/pKTuEFV3BCY[/youtube]
« Oui, mais moi j’aime quand c’est reposant » : pas de problème, le planeur est justement fait pour vous. D’un ou deux mètres jusqu’à une envergure de 8 ; 9 ou 10m, le planeur sera vous reposer et apprécier le vol coulé de ce type aéronef. Comme les modèles grandeurs, les planeurs peuvent être tractés avec un avion-remorqueur (il vaut mieux bien s’entendre avec le pilote de devant du coup), avec un élastique, ou avec un petit moteur électrique qui nous permet de nous passer du remorqueur pour monter en altitude. Une fois l’altitude voulue atteinte, il vous suffira d’éteindre le moteur et alors vous aurez un planeur « pur ». Une dernière solution est le vol de pente, qui, comme son nom l’indique, à particularité qu’il vous faudra obligatoirement vous placer en haut d’une montagne (ou colline pour les moins sportifs d’entre vous) et de lancer votre planeur. Il faudra alors faire attention à bien exploiter les thermiques pour permettre au planeur gagner en altitude et pour que vous ne soyez pas obligez d’aller le chercher tout en bas de la vallée… (Vous pouvez essayer aussi de le lancer en plaine, mais le vol durera beaucoup moins longtemps^^).
En parlant de temps de vol, le vol à voile est une discipline où le but du jeu est de rester le plus longtemps en l’air, donc gare au mal de dos et autre mal de coup (le record de durée pour un vol à voile est de… 36h 03min et 19 secondes, y’a le temps de vous endormir pour une petite sieste si vous êtes trop bien installé non ?... true story)
[youtube]https://youtu.be/2Q8eINjlExE[/youtube]
[youtube]https://youtu.be/c-DqmZ42wfI[/youtube]
« Oui, mais moi j’aime quand ça va vite » : les racers sont faits pour vous, avions épurés au plus possible, ou carrément juste une aile volante, ces engins pourront monter à des vitesses assez élevée et vous faire monter votre rythme cardiaque et votre niveau de stress par la même occasion.
[youtube]https://youtu.be/vXAJWRJ0_00[/youtube]
« Oui, mais moi j’aime quand ça va vite, et que ça fasse du bruit » : alors là, si en plus vous avez la trésorerie adéquate, les réacteurs sont faits pour vous. Véritables bijoux de technologie, ils reprennent l’architecture des premiers réacteurs grandeur (simple flux, simple corps), mais aussi leur point faible ; une consommation beaucoup plus importante…
Mis au point au début des années 90, ils étaient alors réservés à une « élite » (tant financière que par leurs complexités techniques), puis ils se sont peu à peu démocratisés pour devenir plus simple d’utilisation et moins coûteux (comptez tout de même dans les 2000€ pour un réacteur seul de « seulement » 6kg de poussée.)
Ces machines fonctionnent avec du pétrole lampant (auquel on rajoute un peu d’huile je crois, mais je ne suis pas sûr), ou directement du kérosène, et vous aurez en plus le bruit et l’odeur (Jacques Chirac sort de ce corps !!). Le kérosène brulé... ce que tout passionné reconnait tout de suite.
[youtube]https://youtu.be/m9f1ov3pdCc[/youtube]
« Oui, mais moi je veux juste voler sans pression » : alors une simple planche avec un moteur peu vous suffire pour vous adonner à ce petit plaisir
[youtube]https://youtu.be/uCoHGVsndlI[/youtube]
« Oui, mais moi j’aime quand l’avion ressemble à quelque chose » : pas de problème, certains modélistes peuvent passer des milliers d’heures voir des années (ben oui, on est passionnés, mais on ne fait pas ça 24h/24h non plus^^) pour faire ressembler au plus possible son modèle réduit à un avion-grandeur existant. Les plus aboutis peuvent même participer à des concours donnant lieu à des championnats de France/Europe/Monde (un Français est vice-champion du monde, et son fils est champion du monde junior s’il vous plait) avec des avions tous les plus beaux les uns que les autres, et où les pilotes ont des épreuves statiques et passent devant des juges armés de loupes, réglés et photo de l’avion original et des épreuves dynamiques où le pilote montrera que son avion peut voler comme le ferait l’avion grandeur. Ce sont de véritables pièces uniques et œuvre d’art qui prennent alors place dans le ciel.
[youtube]https://youtu.be/n3rJ2LmAvDg[/youtube]
[youtube]https://youtu.be/y_20GXK1C_4[/youtube]
« Oui, mais moi je n’ai pas la patience de faire une maquette, mais je veux de la rigueur quand même » : la voltige est faite pour vous. Classée en plusieurs catégories : F3M pour la « Voltige Grand Modèle » et le F3A où ce sont des avions plus petits, mais beaucoup plus précis que les autres avions de voltige. Souvent comparé à la « F1 » de l’aéromodélisme, les multis pour la voltige F3A sont des machines plus ou moins complexes
[youtube]https://youtu.be/rjlS5rYE4eM[/youtube]
[youtube]https://youtu.be/ZEs_0l-qIIA[/youtube]
Les avions télécommandés sont donc tous différents les uns des autres ; de quelques centimètres à plusieurs mètres, simples ou complexes, ils peuvent aussi avoir plusieurs matériaux différents.
Au début de l’aéromodélisme, les avions étaient tous en bois. Ce matériau était connu et utilisé en aviation grandeur donc pourquoi s’en privé ? Même aujourd’hui certains avions sont toujours construits à l’aide ce cette matière. Simple à réparer (oui je vous ne l’ai pas dit, mais il y a souvent quelques petits « bobos » sur nos chers avions…:/), le bois est aussi le matériau le plus facile à trouver et le moins cher.
[youtube]https://youtu.be/dCLAoYTFfAA[/youtube]
Si vous vous dites que « tout de même, un avion en boit ne doit pas être très solide », il existe des grands avions de voltige (plus de 3m d’envergure, d’un bout à l’autre des ailes, pour un poids de l’ordre d’une dizaine de kilos) en bois et qui tiennent de très grands facteurs de charge sans casser, sous réserve de ne pas avoir conçu votre avion en respectant les quelques règles de conception qui vont bien ; au risque d’en arriver là :
[youtube]https://youtu.be/8yf_QTbDeWM[/youtube]
Pour les plus « high-tech » d’entre vous, vous pouvez toujours choisir un modèle réduit en fibre de verre / carbone qui ont comme avantages d’être plus léger si utilisé à bon escient, mais aussi de moins travailler avec le temps. En revanche pour un coût bien souvent très largement supérieur à l’utilisation de matériaux « traditionnels ».
Enfin, j’attire votre attention sur le fait que l’aéromodélisme est bien différent du monde du drone ; déjà d’un point de vue de la définition même d’un aéromodèle et d’un drone puisqu’un modèle réduit « est un aéronef non habité (planeur, avion…) constamment piloté manuellement et à vue. Il est dépourvu de tout équipement de vol automatique ou programmé. Il est exploité dans un cadre de loisir ou d’agrément » alors qu’un drone est « un aéronef non habité, qui ne remplit pas l’ensemble de ces conditions. Ainsi, il peut être entièrement placé sous le contrôle de gyroscopes et de divers autres instruments, en vue d’effectuer un vol entièrement programmé ou automatique, et possiblement hors de la vue de son pilote ».
La pratique de l’aéromodélisme est bien sûr encadrée par le cadre juridique.
Avec les récents problèmes liés à l’essor de la pratique du drone, la législation française s’est/est en train de se raffermir. Ainsi tous les aéromodèles de plus de 800gr doivent être enregistrés, et les plus de 25 kg doivent être en plus immatriculés en complément de l’obligation d’autorisation de vol déjà applicable aux aéromodèles de catégorie B.
Tous aéromodèles de plus de 800gr voulant voler sur un site non déclaré à la DGAC devront obligatoirement emporter un système de signalisation sonore et lumineux
Enfin, tout nouveau pilote devra à partir de l’année prochaine suivre une formation dispensée par un club affilié à la FFAM (Fédération Française d’AéroModélisme).
En plus de ce cadre-là, je pense (je ne me suis pas renseigné, mais ça ne m’étonnerait pas), qu’il faut en plus « rajouter » la strate juridique des drones, sur les zones interdites de vols, etc.
Pour finir sur ce sujet, je rajoute que faire de l’aéromodélisme dans un club affilié à la FFAM nous protège en étant assuré avec notre licence en cas de problème (accidents sur bien et sur personne). Ce passe-temps peut en effet être dangereux, avec des accidents allant de la simple coupure au décès d’une personne…
L’aéromodélisme est une pratique assez vieille puisque les premiers avions télécommandés ont en effet été expérimentés à la fin des années 10 / début des années 20 dans un but, une fois n’est pas coutume… militaire. Avec la France déjà un des leaders de l’aéronautique (une nouvelle fois en rivalité avec les Américains) puisque le premier modèle réduit (mais pas trop réduit puisqu’il reprenait l’architecture d’un avion existant…) est développé pour faire son premier vol à Étampes en 1923.
L’après-Seconde Guerre mondiale voit ce domaine s’ouvrir aux civils. D’abord pour les très (ou assez) fortunés pour pouvoir se payer ce genre de « jouets pour adultes » (n’ayez pas l’esprit mal placé hein), et à la fiabilité somme toute assez relative… Le troisième art est aussi passé par là puisqu'avant les progrès des effets spéciaux et de la 3D, des avions modèles réduits ont pu être utilisés dans certains films.
Comme pour toutes les technologies, le temps a fait que le plus grand nombre de personnes puisse maintenant y accéder pour un coût allant de quelques centaines d’euros à quelques milliers d’euros.
Que vous ayez de 7 à 77 ans, n’importe qui peut s’adonner à ce plaisir que de faire évoluer son avion dans le ciel, pour peu que vous ayez une vue « normale » et que vous ne confondiez pas votre droite et votre gauche après quelques mois de pratiques. Voyons maintenant quelle pratique est faite pour vous :
Commençons par le commencement et par apprendre à faire voler un avion. Comme en auto-école, il y a « l’écolage » (un avion-école) ; un avion, et deux télécommandes pour pouvoir apprendre le B A BA du vol. Quand je vous disais avant de savoir votre droite et votre gauche, il n’est pas rare pendant la phase d’écolage que le moniteur vous dise « tourne à droite… non non l’autre droite » (et on ne rigole pas, même toi là-bas au fond) parce que oui, c’est facile quand on regarde l’avion de derrière et qu’on met le manche à droite, l’avion va effectivement à droite, mais quand l’avion est face à vous la droite devient la gauche… ce qui n’est pas intuitif les premiers vols je vous le garantit
Voyons maintenant quel type de modéliste êtes-vous :
« Oui, mais moi je n’ai pas d’argent, ni de temps pour le construire » : pas de problème, il existe maintenant des fabricants d’avions où en 48h l’avion peut être assemblé, et pour un coût avoisinant les 150/200€ pour les plus modestes (bon il faut faudra rajouter tout l’équipement quand même…)
[youtube]https://youtu.be/NPuQx1_Pb44[/youtube]
« Oui, mais moi j’habite en ville » : pas de problème, avec la miniaturisation qu’on peut avoir aujourd’hui, il est possible de faire voler des avions, hélicos, planeurs (pas trop longtemps) en salle, c’est ce qu’on appelle de l’indoor. Si vous voulez en faire, pratiquement chaque ville où il y a un club « outdoor » fait également de l’indoor. Vous ferez alors voler des modèles réduits en dépron (genre de polystyrène) de quelques centimètres d’envergure pour la plupart et de motorisation électrique. Avec ces types d’avions, vous pourrez même voler en marche arrière
[youtube]https://youtu.be/MDxHamYEQNU[/youtube]
[youtube]https://youtu.be/pKTuEFV3BCY[/youtube]
« Oui, mais moi j’aime quand c’est reposant » : pas de problème, le planeur est justement fait pour vous. D’un ou deux mètres jusqu’à une envergure de 8 ; 9 ou 10m, le planeur sera vous reposer et apprécier le vol coulé de ce type aéronef. Comme les modèles grandeurs, les planeurs peuvent être tractés avec un avion-remorqueur (il vaut mieux bien s’entendre avec le pilote de devant du coup), avec un élastique, ou avec un petit moteur électrique qui nous permet de nous passer du remorqueur pour monter en altitude. Une fois l’altitude voulue atteinte, il vous suffira d’éteindre le moteur et alors vous aurez un planeur « pur ». Une dernière solution est le vol de pente, qui, comme son nom l’indique, à particularité qu’il vous faudra obligatoirement vous placer en haut d’une montagne (ou colline pour les moins sportifs d’entre vous) et de lancer votre planeur. Il faudra alors faire attention à bien exploiter les thermiques pour permettre au planeur gagner en altitude et pour que vous ne soyez pas obligez d’aller le chercher tout en bas de la vallée… (Vous pouvez essayer aussi de le lancer en plaine, mais le vol durera beaucoup moins longtemps^^).
En parlant de temps de vol, le vol à voile est une discipline où le but du jeu est de rester le plus longtemps en l’air, donc gare au mal de dos et autre mal de coup (le record de durée pour un vol à voile est de… 36h 03min et 19 secondes, y’a le temps de vous endormir pour une petite sieste si vous êtes trop bien installé non ?... true story)
[youtube]https://youtu.be/2Q8eINjlExE[/youtube]
[youtube]https://youtu.be/c-DqmZ42wfI[/youtube]
« Oui, mais moi j’aime quand ça va vite » : les racers sont faits pour vous, avions épurés au plus possible, ou carrément juste une aile volante, ces engins pourront monter à des vitesses assez élevée et vous faire monter votre rythme cardiaque et votre niveau de stress par la même occasion.
[youtube]https://youtu.be/vXAJWRJ0_00[/youtube]
« Oui, mais moi j’aime quand ça va vite, et que ça fasse du bruit » : alors là, si en plus vous avez la trésorerie adéquate, les réacteurs sont faits pour vous. Véritables bijoux de technologie, ils reprennent l’architecture des premiers réacteurs grandeur (simple flux, simple corps), mais aussi leur point faible ; une consommation beaucoup plus importante…
Mis au point au début des années 90, ils étaient alors réservés à une « élite » (tant financière que par leurs complexités techniques), puis ils se sont peu à peu démocratisés pour devenir plus simple d’utilisation et moins coûteux (comptez tout de même dans les 2000€ pour un réacteur seul de « seulement » 6kg de poussée.)
Ces machines fonctionnent avec du pétrole lampant (auquel on rajoute un peu d’huile je crois, mais je ne suis pas sûr), ou directement du kérosène, et vous aurez en plus le bruit et l’odeur (Jacques Chirac sort de ce corps !!). Le kérosène brulé... ce que tout passionné reconnait tout de suite.
[youtube]https://youtu.be/m9f1ov3pdCc[/youtube]
« Oui, mais moi je veux juste voler sans pression » : alors une simple planche avec un moteur peu vous suffire pour vous adonner à ce petit plaisir
[youtube]https://youtu.be/uCoHGVsndlI[/youtube]
« Oui, mais moi j’aime quand l’avion ressemble à quelque chose » : pas de problème, certains modélistes peuvent passer des milliers d’heures voir des années (ben oui, on est passionnés, mais on ne fait pas ça 24h/24h non plus^^) pour faire ressembler au plus possible son modèle réduit à un avion-grandeur existant. Les plus aboutis peuvent même participer à des concours donnant lieu à des championnats de France/Europe/Monde (un Français est vice-champion du monde, et son fils est champion du monde junior s’il vous plait) avec des avions tous les plus beaux les uns que les autres, et où les pilotes ont des épreuves statiques et passent devant des juges armés de loupes, réglés et photo de l’avion original et des épreuves dynamiques où le pilote montrera que son avion peut voler comme le ferait l’avion grandeur. Ce sont de véritables pièces uniques et œuvre d’art qui prennent alors place dans le ciel.
[youtube]https://youtu.be/n3rJ2LmAvDg[/youtube]
[youtube]https://youtu.be/y_20GXK1C_4[/youtube]
« Oui, mais moi je n’ai pas la patience de faire une maquette, mais je veux de la rigueur quand même » : la voltige est faite pour vous. Classée en plusieurs catégories : F3M pour la « Voltige Grand Modèle » et le F3A où ce sont des avions plus petits, mais beaucoup plus précis que les autres avions de voltige. Souvent comparé à la « F1 » de l’aéromodélisme, les multis pour la voltige F3A sont des machines plus ou moins complexes
[youtube]https://youtu.be/rjlS5rYE4eM[/youtube]
[youtube]https://youtu.be/ZEs_0l-qIIA[/youtube]
Les avions télécommandés sont donc tous différents les uns des autres ; de quelques centimètres à plusieurs mètres, simples ou complexes, ils peuvent aussi avoir plusieurs matériaux différents.
Au début de l’aéromodélisme, les avions étaient tous en bois. Ce matériau était connu et utilisé en aviation grandeur donc pourquoi s’en privé ? Même aujourd’hui certains avions sont toujours construits à l’aide ce cette matière. Simple à réparer (oui je vous ne l’ai pas dit, mais il y a souvent quelques petits « bobos » sur nos chers avions…:/), le bois est aussi le matériau le plus facile à trouver et le moins cher.
[youtube]https://youtu.be/dCLAoYTFfAA[/youtube]
Si vous vous dites que « tout de même, un avion en boit ne doit pas être très solide », il existe des grands avions de voltige (plus de 3m d’envergure, d’un bout à l’autre des ailes, pour un poids de l’ordre d’une dizaine de kilos) en bois et qui tiennent de très grands facteurs de charge sans casser, sous réserve de ne pas avoir conçu votre avion en respectant les quelques règles de conception qui vont bien ; au risque d’en arriver là :
[youtube]https://youtu.be/8yf_QTbDeWM[/youtube]
Pour les plus « high-tech » d’entre vous, vous pouvez toujours choisir un modèle réduit en fibre de verre / carbone qui ont comme avantages d’être plus léger si utilisé à bon escient, mais aussi de moins travailler avec le temps. En revanche pour un coût bien souvent très largement supérieur à l’utilisation de matériaux « traditionnels ».
Enfin, j’attire votre attention sur le fait que l’aéromodélisme est bien différent du monde du drone ; déjà d’un point de vue de la définition même d’un aéromodèle et d’un drone puisqu’un modèle réduit « est un aéronef non habité (planeur, avion…) constamment piloté manuellement et à vue. Il est dépourvu de tout équipement de vol automatique ou programmé. Il est exploité dans un cadre de loisir ou d’agrément » alors qu’un drone est « un aéronef non habité, qui ne remplit pas l’ensemble de ces conditions. Ainsi, il peut être entièrement placé sous le contrôle de gyroscopes et de divers autres instruments, en vue d’effectuer un vol entièrement programmé ou automatique, et possiblement hors de la vue de son pilote ».
La pratique de l’aéromodélisme est bien sûr encadrée par le cadre juridique.
Avec les récents problèmes liés à l’essor de la pratique du drone, la législation française s’est/est en train de se raffermir. Ainsi tous les aéromodèles de plus de 800gr doivent être enregistrés, et les plus de 25 kg doivent être en plus immatriculés en complément de l’obligation d’autorisation de vol déjà applicable aux aéromodèles de catégorie B.
Tous aéromodèles de plus de 800gr voulant voler sur un site non déclaré à la DGAC devront obligatoirement emporter un système de signalisation sonore et lumineux
Enfin, tout nouveau pilote devra à partir de l’année prochaine suivre une formation dispensée par un club affilié à la FFAM (Fédération Française d’AéroModélisme).
En plus de ce cadre-là, je pense (je ne me suis pas renseigné, mais ça ne m’étonnerait pas), qu’il faut en plus « rajouter » la strate juridique des drones, sur les zones interdites de vols, etc.
Pour finir sur ce sujet, je rajoute que faire de l’aéromodélisme dans un club affilié à la FFAM nous protège en étant assuré avec notre licence en cas de problème (accidents sur bien et sur personne). Ce passe-temps peut en effet être dangereux, avec des accidents allant de la simple coupure au décès d’une personne…
Spoiler:
Cette semaine étant une semaine particulière, je vous invite à lire le poste de Florian30 concernant les horaires d'ouverture. Pour demain, très simple, rien d'ouvert :horaires-de-negociation-24-decembre-201 ... 26331.html
Spoiler:
[youtube]https://youtu.be/G2rUEAyqpEM[/youtube]
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j_jerome
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