voici l'agenda économique Reuters pour Jeudi 17 Janvier :
BRUXELLES :
- 11h00 Inflation en zone euro / décembre (définitif)
VIENNE :
- Rapport mensuel de l'Opep
WASHINGTON :
- 14h30 Mises en chantier, permis de construire / décembre
- 14h30 Inscriptions au chômage / semaine au 12 janvier
- 14h30 Indice d'activité "Philly Fed" / janvier
SOCIÉTÉS :
PARIS :
- Casino / CA du T1 (après Bourse)
- Virbac / CA annuel (après Bourse)
NEW YORK :
- Morgan Stanley / résultats du T4 (avant Bourse)
- Netflix / résultats du T4 (après Bourse)
- American Express / résultats du T4 (après Bourse)
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Je conclus aujourd’hui cette série du patrimoine lyonnais par un bâtiment du passé lui aussi reconvertit au gout du jour : Les Halles Tony Garnier.
A leur création les halles accueillaient le marché aux bestiaux de l’agglomération lyonnaise. Le quartier environnant était alors en grande partie consacrée aux abattoirs. Mon arrière-grand-père y travaillait.
La construction débute en 1909 et s’achèvent en 1928.
Pendant la première Guerre Mondiale, bien qu'inachevées, les halles sont réquisitionnées comme site d’armement et dépôt du fait de leur tailles.
La charpente métallique couvre l’équivalent de 2 terrains de foot et est constituée d’un seul tenant. Cette prouesse technique pour l’époque permet de se passer de poutre et poteaux.
On imagine donc bien pourquoi elle est aujourd’hui reconvertie en salle de concert et d’exposition pouvant accueillir jusqu’à 17’000 personnes.
Tony Garnier est fils de canuts (les artisans de la soie), son père étant dessinateur en soierie et sa mère tisseuse. Il est confronté dès son plus jeune âge aux conditions de vies très dures des ouvriers de la soie.
Très tôt, au travers de sa passion pour l’architecture, il tente de trouver un moyen de répondre au problème social du logement et des conditions de travail.
Ça sera une de ces préoccupations majeures tout le long de sa vie et nombre de ses projets sont à l’origine d’avancées considérables dans la réflexion des architectes de son époque pour ce que devait être ce qu’on appelle « l’architecture moderne »(contexte du passage progressif de la campagne au ville).
Cet architecte a laissé son empreinte sur Lyon à travers de grosses réalisations, pas forcément esthétique aux yeux de tous mais suffisamment importantes dans le panorama lyonnais pour que j’y dédie cette file
- L’Hôpital Edouard-Herriot, caractéristique par sa composition en 21 petits pavillons arborés reliés entre eux par des galeries sous-terraines.
- Le Stade de Gerland
- Le quartier des « Etats-Unis »
- Ainsi que des villas et des réaménagements de lieux professionnels selon ses convictions et sa vision de l'architecture moderne.
Le thème de demain sera radicalement différent,
Bonne journée à tous !