En France, alors que s'effondre la civilisation, chacun tente de survivre. Les vivres manquent, l'essence se raréfie, les plus fragiles sont abandonnés.
J'ai trouvé cette mini série très bien construite: un plan séquence par épisode où l'intensité dramatique est maximale.
Elle pose des questions fondamentales sur nous, notre système et nos fragilités.
C'est plutôt bien joué. Et le plan séquence c'est une vraie petite prouesse je trouve.
La série est en accés libre sur Youtube pour une durée limitée. Il ne reste plus que trois épisodes en ligne. Le dernier (le 7) n'a pas encore été publié. Il le sera le mois prochain je crois.
L'épisode 6 (l'avant dernier) est un de mes préfèrés. En Ehpad.
L'épisode dans la maison de retraite est assez bouleversant d'humanité.
Les épisodes de la fuite en avion et en voilier avait un petit goût de lutte des classes qui ne manquaient pas de sel.
Croisons les doigts pour que ces scénarios restent des fictions.
Oui. Ou pas. C'est un peu comme Black Mirror. Autant l'épisode avec la centrale je suis dubitatif, car il suffit de peu de personnes pour en stabiliser une. Autant tous les autres... Le supermarché. C'est presque réél. Ça c'est vu pendant le confinement. Des gens qui sortent avec un caddie sans payer. Avec la crise économique les vols vont se reproduire. L'épisode du voilier. C'est demain. Drones militarisés. Criant de vérité.
L'épisode du riche qui a une "assurance fin du monde" avec évacuation par avion, ça existe déjà.
L'épisode du hameau, on va tous le vivre dans moins de dix ans. La maison de retraite, bah on y est presque. Cette série c'est Black Mirror à la française. Moins technologique, car la France est moins technologisée. Réélle. Très bien faite. À voir.
J'ai oublié l'épisode de la station service. Bon là sans commentaire. On le vit à chaque demi pénurie. Et l'épisode à Touche Pas à Mon Poste. C'est de la réalité fiction. À quelques années près. Après j'éspère me tromper. On est beaucoup à se préparer à un effondrement systèmique. Fin des services assurés par l'état. Dans les petits bleds, on a déjà plus ni bureau de Poste, ni Gendarmerie, ni distributeur de banques, ni écoles ou hopitaux parfois. C'est tout juste si on a une épicerie. On est presque prêt à une vraie rupture. Quand il n'y aura plus de pétrole se sera autre chose. Mais bon. Au moins c'est progressif. En ville ça va piquer. Mais je pense qu'on aura de la place pour les urbains. Même autour de Paris, ce n'est que champs (la Beauce et la Brie), infertiles, mais la fertilité se retrouve en quelques années de permaculture. Le temps de restaurer l'humus.