A mon avis, le mieux est de tenter cette expérience de montée exponentielle à partir d'une somme suffisante pour que l'expérience change votre vie en cas de succès, mais pas suffisante pour se retrouver ruiné au cas où l'on perdrait cette somme. Par exemple, si quelqu'un a une épargne de 10 000 euros, s'il commence avec 50 euros, celà ne changera pas sa vie d'en tirer 250 euros. Par contre, s'il mise 5 000 de son épargne, s'il perd cette somme, celà lui sera très préjudiciable. Il faut que la somme de départ soit suffisante pour que le résultat de l'expérience change la vie, mais suffisamment raisonnable pour ne pas risquer la ruine en cas d'échec. Pour moi, une personne qui mise 1000 pour somme de départ, la fait monter à 4000 euros puis reperd 2000 n'a pas perdu 2000 euros mais à gagner 1000 euros, et autre exemple si cette même personne qui mise 1000 euros au départ, fait aussi monter cette somme à 4000 euros puis reperd 3500 euros n'a pas perdu 3500 euros mais 500 euros dans l'expérience. Là j'avoue que la notion d'argent perdu est un peu suggestive. Dans le deuxième exemple, pour moi la personne aurait vraiment perdu 3500 euros de son épargne totale si les 3500 euros avait été perdu de sa somme de départ et non sur de l'argent gagné pendant l'expérience. A mon avis, dans cette expérience exponentielle, ce que l'on risque est la somme misée au début de l'expérience. En cas d'échec, surtout si on parvient au moins dans le pire des cas à revenir au stade du montant initial ou quasi initial, on peut réitérer l'expérience, expérience qui aura plus de chance d'aboutir grâce à l'effet d'apprentissage.
Et surtout, faire très attention à ne pas continuer l'expérience à cheval sur une échéance fiscale (le 31 décembre en France) sans avoir mis à part la somme due sur les bénéfices faits du 1er janvier au 31 décembre (en la retirant du
compte de trading, ou en l'ayant disponible de côté sur son compte bancaire ou tout autre compte). En effet, la taxation sur cette plus-value sera due l'année suivante même en cas de perte totale de cette plus-value l'année suivante.