Amnesty International a déploré que le principal détracteur du Kremlin soit privé de sommeil et n'ait pas accès au médecin de son choix en prison.
"La Russie, les autorités russes, pourraient l'avoir placé dans une situation de mort lente et chercher à masquer ce qui lui arrive", a déclaré à Reuters la secrétaire générale d'Amnesty International, Agnes Callamard, en amont de la publication du rapport annuel.
"Clairement, les autorités russes violent ses droits. Nous devons faire davantage", a-t-elle ajouté. "(Elles) ont déjà tenté de le tuer, désormais elles le détiennent, et lui imposent des conditions de détention qui équivalent à de la torture".
Alexeï Navalny a débuté la semaine dernière une grève de la faim dans l'espoir de contraindre la prison où il est détenu près de la capitale Moscou à lui fournir les soins médicaux appropriés qu'il réclame, citant des douleurs aiguës au dos et aux jambes. (Lucien Libert; version française Jean Terzian)
Rapport Amnesty International 2020/2021
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