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des corps d'élite présentés par Antares

par ChristelleP » 10 janv. 2022 04:09

ayant un peu de temps cet après midi, je poste avec le plus grand plaisir la première ouverture de l'année 2022.

j'en profite pour vous renouvelé tous mes vœux pour cette nouvelle année, et vous partage le menu 2022 d'un ami.

Voici le menu 2022
Cocktail de joie et bouchées surprises,
Un soupçon d’imprévu,
Une pointe d’humour
Velouté d’amitié et tartines de santé,
Filet d’amour à la sauce folie douce,
Bûche d’harmonie et mignardises 100% tendresse…
Le tout arrosé de bonheur
Savourez chaque seconde de cette nouvelle année !
Bonne et Heureuse année à vous tous….


Passons aux choses sérieuses, cette semaine je vous emmène découvrir les Forces Spéciales, le COS Commandement des Opérations Spéciales.

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Le Commandement des opérations spéciales (COS) est un état-major interarmées qui regroupe l'ensemble des forces spéciales de l'Armée française sous une même autorité opérationnelle. Il est placé sous les ordres du chef d'État-Major des armées et sous l'autorité directe du président de la République française. La nécessité d'une telle fédération est apparue après la participation française à la première guerre du Golfe et l'observation des exemples américain (USSOCOM) et britannique (UKSF).

Le Commandement des opérations spéciales (COS) est créé par l'arrêté du 24 juin 1992 du ministre de la Défense Pierre Joxe1. L'arrêté du 5 janvier 2017 relatif au commandement des opérations spéciales2 fixe ses attributions :

« Il est chargé de planifier, préparer, coordonner et conduire les opérations spéciales, qui sont des opérations militaires menées en dehors des cadres d'actions classiques, visant à atteindre des objectifs d'intérêt stratégique, notamment en termes d'actions d'environnement, d'ouverture de théâtre d'opérations, d'intervention dans la profondeur sur des objectifs à haute valeur, ou en matière de lutte contre les organisations terroristes. Il peut se voir confier la conduite ou la participation à des opérations de libération d'otages hors du territoire national. Il contribue à des activités de recueil et d'exploitation du renseignement, en particulier en milieu non permissif. »

Le COS représente début 2014 un réservoir théorique de 3 196 personnes (dont 256 dans les états-majors), auxquels s'ajoutent 400 réservistes. Son effectif réel à cette date est de 3 019 personnes. La loi de programmation militaire 2014-2019 prévoyait de porter ce nombre à 3 746 personnes3. En 2018, il est de 4 300 personnes4. Son commandant, le GCOS, est depuis le 31 août 2019 le général de brigade Éric Vidaud.

François Hollande puis Emmanuel Macron, en tant que présidents de la République, sont convaincus de l'importance des forces spéciales, et elles participent aujourd'hui à tous les engagements de la France à l'extérieur. Elles sont les premières à arriver sur place, et les dernières à en repartir. Elles comptent souvent le premier mort français des combats sur un terrain particulier.

Place du COS dans la structure militaire française :

Le COS est placé sous les ordres du chef d'État-Major des armées (CEMA) et sous l'autorité directe du président de la République française. Le COS est surtout un commandement opérationnel. À ce titre il n'a pas d'autorité organique directe sur les unités qu'il emploie. Néanmoins il assume certaines de ces fonctions, notamment en matière de politique d'équipement, de recherche et développement, d'entrainement et de préparation opérationnelle.

Pour effectuer les missions qu'il lui assigne, le CEMA met à la disposition du COS les moyens matériels ou humains adaptés provenant le cas échéant de n'importe quelle unité des Forces armées françaises. Le COS fait appel de manière ordinaire aux composantes spéciales des trois armées :

Composante spéciale de l'Armée de terre :
Commandement des forces spéciales terre (COM FST), basé à Pau, ancienne brigade des forces spéciales Terre (BFST) :

Composante spéciale de la Marine nationale :
Force des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO)

Composante spéciale de l'Armée de l'air :
Brigade des forces spéciales Air (B.F.S.A)


Re: des corps d'élite présentés par Antares

par ChristelleP » 10 janv. 2022 04:33

on continue notre découverte du COS.

Composante spéciale de l'Armée de terre :

Commandement des forces spéciales terre (COM FST), basé à Pau, ancienne brigade des forces spéciales Terre (BFST)

elle est composé de :

Le 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine
Le 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine est héritier des parachutistes de la France libre, formés en Angleterre et intégrés à la Special Air Service Brigade (SAS britanniques) dès 1942 sous l’appellation « French SAS Squadron ». En 1962, avec la fin du conflit algérien, la brigade est dissoute et le 1er RPIMa est créé. Il prend garnison à Bayonne, hérite des traditions et conserve le drapeau de la brigade. En juillet 1997, il quitte la 11e division parachutiste pour intégrer le groupement spécial autonome qui deviendra, en 2002, la brigade des forces spéciales terre (BFST). Par ses origines, le régiment est la seule unité au monde non anglo-saxonne à être reconnue « SAS » (avec l'ancien 2e RCP, ex-4th SAS). Elle est ainsi autorisée à arborer la devise « Qui ose gagne », traduction de la devise des SAS britanniques « Who Dares Wins ».

Missions
Le 1er RPIMa est le régiment « action » du COM FST Placé sous commandement opérationnel du général commandant les opérations spéciales (COS), il est ainsi son unité « fer de lance ». Titulaires de la qualification de recherche aéroportée et actions spéciales (cœur de métier du régiment), les SAS du « 1er » maitrisent de nombreux domaines opérationnels aéroterrestres mettant en œuvre le contre-terrorisme ou l’investigation, la libération d’otage, la protection rapprochée de personnalités, le combat en zone désertique, montagneuse, urbaine ou en jungle, la destruction d’objectifs sensibles, l’infiltration par voie fluviale (aquatique, subaquatique) ou sous voile, le saut opérationnel à très grande hauteur sous oxygène, la numérisation en 3 dimensions, etc.

Le régiment est engagé dans des missions atypiques, dans des zones hostiles. Les SAS combattent en profondeur sur les arrières ennemis. Leur polyvalence, la rusticité, l’endurance leur permet d’intervenir sur l’ensemble des phases d’une opération (reconnaissance, prise d’initiative par la force opérationnelle, réorganisation) en détachements autonomes, en coopération avec des forces conventionnelles ou au sein d’un groupement de forces spéciales du COM FST ou du COS.

Depuis sa création, la liste des interventions est longue. Le monde entier reste son champ d’action : Tchad, RCA, Côté d’Ivoire, Zaïre, Congo, Bosnie, Kosovo, Comores, Yémen, Niger, Cambodge, Afghanistan, Mali…

son béret et insigne de béret, attention le béret n'est pas rouge mais amarante

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un hommage à Yann Desjeux, cousin germain de mon patron (2ème taff)
qui fût tué lors de la prise d'otage sur un site gazier en Algérie, et qui par son expérience a sauvé près de 200 personnes.

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Mon-frere-etait-un-homme-d-honneur --------- 2.jpg (58.86 Kio) Vu 1177 fois


Le 13e régiment de dragons parachutistes
Créé en 1676, ce régiment de dragons a pris part depuis cette date à de nombreuses batailles (dont Austerlitz) puis aux deux conflits mondiaux. Il s’est distingué à Ypres en 1914 et Verdun en 1916 ; il se retrouve pratiquement anéanti lors du printemps de 1940. Devenu 13e régiment de dragons parachutistes en 1952, il quitte sa garnison de Castres pour prendre part aux opérations d’Algérie avant d’être rapatrié en métropole où il est transformé en régiment interarmes de recherche de renseignement. Il s’installe alors à Dieuze en Lorraine pendant 48 ans. À l’été 2011, le 13e RDP a pris ses quartiers dans le camp de Souge à Martignas-sur-Jalle (près de Bordeaux), permettant un regroupement cohérent des forces spéciales terre dans la région sud-ouest.

Missions
Le 13e régiment de dragons parachutistes est une formation interarmes des forces spéciales Terre, spécialisée dans la recherche du renseignement par des moyens humains. Il constitue un système complet et autonome de renseignement. Il assure ainsi la recherche, le traitement et la diffusion de renseignement.

L’emploi du 13e RDP relève directement du chef d’état-major des armées (CEMA). Le régiment est, par délégation, la seule unité de recherche aéroportée opérant au profit de la direction du renseignement militaire (DRM) et du commandant des opérations spéciales (COS). Il appartient à la BFST depuis le 1er juillet 2002.

Le régiment a la particularité de se décliner en plusieurs escadrons dont 4 sont spécialisés dans la recherche en tout milieu et suivent à ce titre des entraînements dans le monde entier (Suède, Djibouti, Guyane etc.) :

1er escadron : instruction (école de formation du 13e RDP) ;
2e escadron : nautique (dont les plongeurs sous oxygène) ;
3e escadron : montagne grand froid et terrain accidenté ;
4e escadron : milieu désertique et mobilité ;
5e escadron : 3e dimension (spécialités rares : saut à très grande hauteur sous oxygène et pilotes biplaces) ;
6e escadron : transmission ;
7e escadron : traitement et analyse du renseignement ;
ECL : escadron de commandement et de logistique.
Depuis 2000, le régiment a été projeté sur les 5 continents et plus de 30 pays

insigne du régiment et béret rouge

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3__-------13-rdp-insigne-metallique-du-13-regiment-de-dragons-parachutistes-fabrique-par-arthus-bertrand-pour-les-editions-atlas.png (351.51 Kio) Vu 1160 fois

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Le 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales
Depuis son premier engagement en ex-Yougoslavie en 1993 jusqu’à nos jours, le 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales connaît régulièrement l’épreuve du feu. Il montre chaque jour son efficacité, aux côtés des autres unités du COS sur différents théâtres.

Missions
Seule composante aéromobile, aujourd’hui interarmées, dédiée aux forces spéciales françaises, le 4e RHFS a pour mission d’appuyer ou de conduire, en tout temps et en tout lieu, les opérations spéciales. Ce régiment, unique par sa structure, ses missions et son cadre d’emploi rapidement projetable et affichant un haut niveau de disponibilité est spécifiquement dimensionné pour être engagé dans ce type d’opérations. Recherchant en permanence l’efficacité, le 4e RHFS constitue des modules adaptés à chaque situation, dans des environnements toujours particuliers et souvent hostiles, avec un haut niveau de confidentialité.

Seuls la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis disposent de telles unités uniquement dédiées aux forces spéciales. Doté de tous les types d’hélicoptères de combat en service dans l’aviation légère de l'Armée de terre (ALAT), le 4e RHFS décline sa devise du COS « agir autrement » en développant et en maitrisant des modes d’action, procédures et procédés d’emplois novateurs, en lien étroit et permanent avec toutes les unités des forces spéciales avec lesquelles il est amené à opérer. Ceci permet de maintenir à la disposition du COS, en permanence et sans délai, hors de toute « mise en condition avant projection », une capacité aéromobile apte à être engagée dans des crises et conflits non prévisibles et improbables.

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La compagnie de commandement et de transmissions des forces spéciales
Créée en 2007, la compagnie de commandement et de transmissions des forces spéciales a pour mission de fournir au commandement d’un groupement de forces spéciales les liaisons tactiques et opératives. Basée à Pau et subordonnée organiquement à l’état-major du Commandement des forces spéciales terre, la compagnie dispose d’un environnement particulièrement favorable à son entrainement ainsi qu’à la préparation opérationnelle.

Missions
Le cœur du métier de cette unité est l’utilisation des moyens radios. En opération, elle arme les stations radios des postes de commandement de groupement de forces spéciales. Son personnel équipe donc la station radio du centre d’opérations et y déploie les systèmes d’information de commandement mis en réseaux. Pouvant agir dans des conditions très difficiles en environnement hostile au plus près de l’action des groupes ou équipes du COS, ses personnels sont en mesure de déployer des postes de commandement tactiques et de mettre en place des relais radios isolés.

Aguerris et formés à la mise en œuvre des procédures des forces spéciales, les parachutistes de la compagnie s’entraînent à la majeure partie des procédures de mise en place, que ce soit en mode pédestre, véhicule, héliportage ou aérocordage, mise en place par saut automatique ou après un largage à grande hauteur suivi d’une infiltration sous voile. Les personnels de la compagnie s’entraînent également régulièrement dans les milieux hostiles (montagne, désert, zone urbaine).

La groupement d’appui aux opérations spéciales
Le GAOS permet aux régiments des forces spéciales de puiser de la ressource spécialisée au sein des régiments du 2e cercle en cas de nécessité.

Re: des corps d'élite présentés par Antares

par ChristelleP » 10 janv. 2022 04:59

Re: File du cac40 du mardi 4 janvier 2022
par Marubozu » 04 janv. 2022 10:57


Bonjour
le changement de couleur du béret du 1 RPIMA m'avait échappé

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Re: des corps d'élite présentés par Antares

par ChristelleP » 10 janv. 2022 05:37

la suite demain... patience... ! :mercichinois:

Re: des corps d'élite présentés par Antares

par Francis1 » 10 janv. 2022 07:04

Merci

Re: des corps d'élite présentés par Antares

par ChristelleP » 10 janv. 2022 13:29

Francis :mercichinois:

Re: des corps d'élite présentés par Antares

par ChristelleP » 12 janv. 2022 14:02

Re: Bienvenue dans ma jungle
par Marc.o » 12 janv. 2022 04:29


La prière du parachutiste.

Je m’adresse à vous, mon Dieu
Car vous donnez
Ce qu’on ne peut obtenir que de soi.

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste,
Donnez-moi ce qu’on ne vous demande jamais.

Je ne vous demande pas le repos
Ni la tranquillité,
Ni celle de l’âme, ni celle du corps.

Je ne vous demande pas la richesse,
Ni le succès, ni même la santé.

Tout ça, mon Dieu, on vous le demande tellement,
Que vous ne devez plus en avoir.

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste.
Donnez-moi, ce que l’on vous refuse.

Je veux l’insécurité et l’inquiétude,
Je veux la tourmente et la bagarre,
Et que vous me les donniez, mon Dieu,
Définitivement.

Que je sois sûr de les avoir toujours,
Car je n’aurai pas toujours le courage
De vous les demander.

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste.
Donnez-moi ce dont les autres ne veulent pas.

Mais donnez-moi aussi le courage
Et la force et la foi.

Car vous êtes seul à donner
Ce qu’on ne peut obtenir que de soi.

André Zirnheld.

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Re: des corps d'élite présentés par Antares

par ChristelleP » 12 janv. 2022 14:08

Re: Bienvenue dans ma jungle
par Marc.o » 12 déc. 2021 21:01


A plusieurs reprises des commentaires qui rappellent de bons souvenirs.

La 126,le champ de tir de Diane.


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Re: des corps d'élite présentés par Antares

par ChristelleP » 12 janv. 2022 15:38

André Zirnheld (7 mars 1913 - 27 juillet 1942) est un parachutiste français libre, membre du Special Air Service pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est célèbre pour avoir été le premier officier parachutiste français tué au combat et comme auteur de la Prière du para, écrite en 1938. Il est compagnon de la Libération. Il est inhumé à Paris dans le cimetière des Batignolles (24e division). Son oncle était Jules Zirnheld, un syndicaliste français, l'un des fondateurs de la Confédération française des travailleurs chrétiens qu'il préside ensuite et qui a aussi présidé la Confédération internationale des syndicats chrétiens.

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Spoiler:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Zirnheld

Re: des corps d'élite présentés par Antares

par ChristelleP » 12 janv. 2022 15:58

Cette prière des parachutistes me fait penser à ce poème de Kipling :

Rudyard Kipling (1865 - 1936)

Né à Bombay, Rudyard Kipling sera toute sa vie tiraillé entre deux identités: celle de son enfance indienne et celle de son douloureux départ pour l'Angleterre. Cette nostalgie sera pourtant productive car bon nombre d'écrits de l'auteur mettront en scène l'univers de la jungle, et il publie en 1894 Le livre de la jungle. L'imagination du nouvelliste se consacrera principalement à un public enfantin et, en plus des aventures de Mowgli, Bagheera, Baloo et Shere Khan, Kipling écrira un recueil de contes intitulé Histoires comme ça. On raconte que la mort de l'auteur aurait été annoncée dans un magazine prématurément, Kipling aurait alors adressé un mot au journal : "Je viens de lire que j'étais décédé. N'oubliez pas de me rayer de la liste des abonnés.".

Tu seras un homme, mon fils

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.


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Spoiler:
https://short-edition.com/fr/classique/rudyard-kipling/tu-seras-un-homme-mon-fils-1

Re: des corps d'élite présentés par Antares

par Amarantine » 12 janv. 2022 16:03

Merci Christelle pour le fabuleux travail que tu fais chaque semaine pour rassembler les ouvertures et... ce poème de Kipling est un de mes préférés. Quelle force dans ces mots! je le relis avec plaisir et émotion.

Re: des corps d'élite présentés par Antares

par ChristelleP » 12 janv. 2022 16:06

Merci Amarantine ! :mercichinois:

Je rajoute les autres ouvertures sur les forces spéciales au fur-et-à-mesure, entre deux transactions de trading. :)

Re: des corps d'élite présentés par Antares

par ChristelleP » 12 janv. 2022 16:07

Re: File du cac40 du vendredi 7 janvier 2022
par Marubozu » 07 janv. 2022 13:21


Bonjour
j'ai adoré cette cette semaine d'ouverture
Merci Antares
un peu de musique


Re: des corps d'élite présentés par Antares

par antares45 » 12 janv. 2022 18:13

Merci Christelle pour ton travail en effet.
En plus j'ai mis des sacrés pavés cette semaine.

Je connaissais aussi le poème de kipling.

Re: des corps d'élite présentés par Antares

par ChristelleP » 12 janv. 2022 19:50

merci Antares :mercichinois:

Re: des corps d'élite présentés par Antares

par ChristelleP » 13 janv. 2022 18:10

Re: Bienvenue dans ma jungle
par Marc.o » 05 janv. 2022 14:36


Tel l'aigle...

Et oui(!),n'en déplaise aux hommes de l'armée de terre les 1ers régiments parachutistes en France étaient des régiments de l'armée de l'air,le 601e et le 602e GIA.

Deux régiments formées en 1937 à l'image des troupes aéroportées russes qui avaient été intégrées par des officiers français(en 1935).

L'un d'entre eux,le capitaine Geille,pilote de chasse,est le 1er à obtenir son brevet de parachutisme.
Il commandera le Centre d'Instruction Parachutiste(Avignon),à l'origine des troupes aéroportées.

Le 601e deviendra le 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes.

Le 602e,basé en Algérie(à Baraki),est dissout pendant la 2ème GM.
Les paras réfugiés en Syrie sur ordre du général De Gaulle finiront par rejoindre le SAS britannique fondé en 1941 par les lieutenants Stirling et Lewes,la composante française sera baptisée le French Squadron.

Les rescapés du French Squadron seront rapatriés en Angleterre où ils intégreront le 4ème SAS,qui sera parachuté avant le débarquement pour établir des bases et saboter les lignes de défenses allemandes.

L'insigne des CPA est celle du 602e GIA.

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Re: des corps d'élite présentés par Antares

par Benoist Rousseau » 13 janv. 2022 18:26

merci beaucoup Christelle, cela facilite vraiment la lecture et tu fais honneur à Antares en permettant que cela reste visible sur le forum

Re: des corps d'élite présentés par Antares

par ChristelleP » 13 janv. 2022 18:39

merci Benoist ! :-) :mercichinois:

Re: des corps d'élite présentés par Antares

par ChristelleP » 15 janv. 2022 10:17

On va prendre un peu de hauteur aujourd'hui

Composante spéciale de l'Armée de l'air :

Le commando Parachutiste de l'Air no 10 (CPA 10)
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Le commando Parachutiste de l'Air no 10 (CPA 10) est une unité de forces spéciales de l'Armée de l'Air, rattachée au commandement des opérations spéciales. Situé sur la base aérienne 123 Orléans-Bricy dans le Loiret, il est présent sur tous les théâtres d'opérations et au cœur des crises les plus aigues. Spécialistes des opérations de contre-terrorisme, libération d’otages, évacuation de ressortissants, capture de cibles de grande valeur (en anglais HVT, High Value Target), neutralisation, sabotage, guidage aérien et reprise de zones aéroportuaires, les hommes du CPA 10 font partie des troupes d'élite de l'armée française.

Missions :
Le CPA 10 est une unité d'intervention principalement affectée pour emploi auprès du Commandement des opérations spéciales (COS). Il détient des capacités importantes dans les domaines du renseignement et des opérations de type commando.

Ses missions ont pour principal objectif de faciliter l'engagement des moyens aériens dans la profondeur.

Il est spécialisé dans :
la désignation d'objectifs et le guidage des frappes aériennes (missions ODESSA) ;
la saisie et la remise en œuvre de zones aéroportuaires (missions RESEDA) ;
la mise en place de terrains sommaires pour les « posers d'assaut » ou « l'aérolargage » (missions RTPA) ;
le contre terrorisme et la libération d'otages (CTLO) et l'évacuation de ressortissants (missions RESEVAC) ;
la reconnaissance ou la destruction d'objectifs dans la profondeur.
Du fait de leur fort taux d'emploi et compte tenu des faibles effectifs, les missions suivantes ont été déléguées ces dernières années aux CPA 20 et 30 ou aux fusiliers de l'air :

les mesures actives de sécurité aériennes (missions MASA) ;
la recherche et sauvetage au combat (missions RESCO) ;
les patrouilles extérieures et protections d'installations aéroportuaires en zone de conflit (missions PATEXT).
Groupes actions
Le CPA 10 compte dix groupes « actions » constitués d'une dizaine de commandos maîtrisant un standard de procédures communes, acquises au cours de divers stages dont le très sélectif stage final BELOUGA. Chaque membre suit ensuite plusieurs stages de spécialisation individuels (Chuteur opérationnel, JTAC, tireur d'élite, transmissions, premiers soins…). Ainsi, le CPA 10 possède la plus forte proportion de chuteurs opérationnels parmi les unités du COS.

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hommage à zouzou, ancien du CPA10, policier municipale ayant intervenu lors de l'attentat de l'église de Nice, premier militaire du rang décoré de la légion d'honneur

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Le commando parachutiste de l'air no 30 (CPA 30)
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Le commando parachutiste de l'air no 30 (CPA 30) est une unité commando de l’Armée de l’air spécialisée dans les missions de Recherche et de sauvetage au combat (RESCo) et d’appui aérien. En juillet 2019, l'état-major des Armées (EMA) décide d'intégrer le CPA 30 dans les forces spéciales de l’Armée de l’air (FSA)1. L'unité est actuellement en phase de montée en puissance capacitaire.

Stationné sur la base aérienne 123 d'Orléans, dans le département du Loiret, le CPA 30 compte environ 180 personnes.

Missions :
Le CPA 30 est une unité spécialisée dans l’intégration des moyens aériens (Air Surface Integration) dans les opérations. Les deux missions phares de l'unité sont :

La Récupération de personnel isolé (RPI), dont la Recherche et sauvetage au combat (RESCo) ou Combat Search And Rescue (CSAR)
L’appui aérien centré sur le feu (Close Air Support et Ground Assisted Air Interdiction), l’aéromobilité et le renseignement
Pour remplir ses missions, le CPA 30 est organisé autour de 8 groupes spécialisés disposant d'un panel de capacités spécifiques dont :

L’insertion, l’infiltration, l’exfiltration et la récupération par voies terrestres et aériennes (aérotransport, aérolargage, aérocordage)
L’appui aérien centré sur le feu (Tactical Air Control Party), le renseignement et l’aéromobilité (Reconnaissance de terrain de poser sommaire)
Le tir de précision à longue distance : Tireurs d’élite longue distance (TELD)
Le tir de précision depuis une plateforme aérienne : Tireur embarqué appui feu air sol (TEAFAS)
La collecte du renseignement d’origine humaine (ROHUM) et d’origine image (ROIM)* L’Aide à la recherche et à la détection d’explosifs (ARDE) à partir d’équipes cynophiles
Les transmissions et les systèmes d’information et de communication (SIC)
L’armement de structures de commandement dédiées aux missions de RESCo et d’appui aérien
Le CPA 30 a vocation, une fois sa montée en puissance et son intégration terminée, à apporter des capacités d’appui et de soutien au profit des opérations spéciales.

L'escadron de transport 3/61 Poitou

L'escadron de transport 3/61 Poitou est une unité de transport de Armée de l'air française équipée de C160 Transall, de DHC-6 Twin Otter et de Lockheed C-130 Hercules sur la base aérienne 123 Orléans-Bricy.

Le 3/61 est l'unité de Transport mis à la disposition du Commandement des opérations spéciales.

Historique :
Origines :
Le groupe de transport 4/15 «Poitou » est créé le 10 mai 1945 à Lyon. Équipé de Beechcraft UC 45, il réalise de nombreuses missions de liaison. En octobre, l’unité s’implante à Chartres, sur le terrain de la Base aérienne 122 Chartres-Champhol. Avec les Toucan (version française du Junkers Ju 52) reçus en juillet 1946, l’Afrique-Occidentale française est désormais à portée d’hélices.

Indochine
Le « Poitou » devient en juillet 1947 le groupe de transport 3/61. Une grande partie de son personnel rejoint en octobre la Base aérienne 190 Bach Mai en Indochine pour constituer le groupe de marche 3/64 « Tonkin ». Destinés à renforcer le groupement tactique nord d’Extrême-Orient, ces équipages s’illustrent au cours d’opérations d’aérolargage et d’aéroportage particulièrement périlleuses. Aussi, en raison de cet effectif diminué, l’activité du « Poitou » se résume à la transformation de pilotes sur Ju 52. En fin d’année, le premier DC 3 poitevin se pose sur la base aérienne 122 Chartres-Champhol. Après avoir réalisé 850 missions de guerre en 3 000 heures de vol, les équipages du « Tonkin » sont réintégrés le 22 juillet 1948 au sein du « Poitou ». Les activités de ce dernier reprennent alors.

Orléans
Le « Poitou » s’installe en octobre 1953 sur la base aérienne 123 Orléans-Bricy et se nomme désormais escadron de transport 3/61. Il s’équipe dès le mois de décembre de Noratlas 2501. Cet appareil inaugure alors une ère nouvelle qui voit l’unité se distinguer sur tous les continents.

Le 20 mars 1969, le groupe mixte de transport 00.059 « Orléans » est créé à Fort-Lamy. Le « Poitou » est alors mis en sommeil et son personnel est désigné pour constituer cette unité au Tchad. L’année suivante de nombreux équipages de l’ « Orléans » rejoignent la France afin d’assurer la réorganisation du « Poitou ».

Dès 1971, l’escadron, qui accueille ses premiers C-160 Transall, est désormais à même de réaliser des missions parmi les plus diversifiées dans le monde entier. En particulier, le 19 mai 1978 un appareil du « Poitou » procéda au largage d’éléments du deuxième Régiment étranger parachutiste sur la ville de Kolwezi au Zaïre afin d’assurer la sécurité et l’évacuation des ressortissants européens durant la bataille de Kolwezi.

En 1993, le groupe opérations spéciales transport (GOST) est créé au sein de l'escadron. Cette entité se distingue par les modes d'action non conventionnelle qu'elle s'emploie à maîtriser. Le GOST ne tarda pas à s'illustrer, en particulier au Rwanda en 1994 (opération Turquoise), aux Comores en 1995 (neutralisation du célèbre mercenaire Bob Denard)...

La fin de la guerre froide a provoqué d'importants bouleversements géopolitiques qui ont entraîné la prolifération de conflits régionaux de basse intensité. Cette nouvelle donne géostratégique a permis au Poitou de connaître un quotidien opérationnel riche. Il a notamment participé aux opérations Trident (Kosovo), Licorne (Côte d'Ivoire), Artémis (République démocratique du Congo), Héraclès (Afghanistan)...

Le 6 octobre 2004, dans le cadre de l'opération aéroportée « Determined Commitment 04 », véritable démonstration de force au Kosovo, le Poitou reçoit le commandement d'un dispositif de sept C-160 pour procéder au largage de 350 parachutistes.

En janvier 2005, lors de l'opération Béryx, deux Transall poitevins sont déployés à Medan, sur l'île de Sumatra, en Indonésie pour secourir la population locale durement éprouvée par le tsunami.

En 2006, le « Poitou » connaît une réorganisation majeure en devenant la seule unité de l’Armée de l’air à mettre en œuvre des aéronefs (Lockheed C-130 Hercules, C-160 Transall et Twin Otter2) dédiés aux opérations spéciales.

Pour souligner cette originalité, l'escadron a hérité du patrimoine des traditions de deux unités de la Première Guerre mondiale, précurseurs du bombardement de nuit, les escadrilles F118 (escadrille Hercules), et F119 (escadrille Transall).

L’emploi de ces moyens aériens relève désormais du Commandement des opérations spéciales (COS), structure interarmées qui est chargée de la conduite des missions spéciales. Dès lors, le « Poitou », grâce à sa maîtrise de capacités tactiques inédites, dont le vol sous jumelles de vision nocturne, s’est affirmé comme un outil de combat performant. Il n’a cessé de se distinguer lors d’opérations menées essentiellement en Afrique et en Afghanistan. Cette expérience opérationnelle est mise à profit pour favoriser l’innovation et l’utilisation de matériels nouveaux afin d’élargir encore son champ de compétences.

En 2013, une troisième escadrille, la F121 met en ligne deux DHC-6 Twin Otter3.
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L'escadron d'hélicoptères 1/67 « Pyrénées »

L'escadron d'hélicoptères 1/67 « Pyrénées » est une unité navigante de l'armée de l'air française stationnée sur la base aérienne 120 de Cazaux. Escadron aux missions diverses, il est spécialisé dans la recherche et le sauvetage de personnes en temps de paix, type Search & Rescue (sar), et en temps de guerre type Combat Search & Rescue (CSAR).

En 2014, l'EH 1/67 intègre les forces spéciales air et le Commandement des opérations spéciales (COS)1. En septembre 2020, l'escadron intègre la Brigade des Forces Spéciales Air, nouvellement créée.


Historique :
EC 725 Caracal de l'EH 1/67 Pyrénées en Afghanistan le 15 mars 2007.
L'EH 01-067 trouve son origine dans le remaniement des unités d'hélicoptères de l'armée de l'air à la suite de la guerre d'Algérie. La 22e escadre d'hélicoptères fait mouvement de la base aérienne d'Oran vers celle de Chambéry. Elle arme alors trois détachements permanents à Istres, Pau et Cazaux.

En 1964, la 22e escadre est dissoute et se scinde en deux escadrons autonomes : le 1/68 à Pau chapeautant le détachement permanent de Cazaux, et le 2/68 à Chambéry auquel est rattaché le détachement permanent stationné à Istres. l'EH 1/68 reprend en 1966, avec l'insigne du lynx rouge, les traditions de l'escadrille "SAL 17" (1914-18) , du GR I/14 (1939-42) et plus récemment de la 2e escadre d'hélicoptères dont il se voit confier le drapeau. Il obtient en même temps l'homologation du fanion de l'unité et le nom de tradition « Pyrénées ». En 1972, à la suite de la fermeture de la base aérienne 119 de Pau, l'escadron est redéployé sur la base aérienne 120 de Cazaux.

En 1975, l'unité adopte l'appellation d'EH 01.067 "Pyrénées". Elle se consacre à des sauvetages sur terre et en mer ou des interventions humanitaires (plan ORSEC lors des inondations dans le Gers en 1979 et dans la région de Langon en décembre 1981).

Parallèlement, l'unité prend une part prépondérante dans le soutien au Centre d'essais des Landes de Biscarrosse, notamment lors des activités de tirs de missiles en mer. Ses hélicoptères légers assurent des liaisons logistiques au profit de la 3e Région Aérienne, dont l'état-major est à Bordeaux-Mérignac.

En 1986, l'unité est choisie pour expérimenter en situation réelle le nouveau Puma équipé sar, capable d'effectuer des treuillages de nuit au-dessus de la mer au profit de pilotes éjectés. L'appareil n'aura pas le loisir d'intervenir au profit de ces derniers, en revanche, la période sera marquée par plusieurs interventions périlleuses au profit d'équipages de chalutiers civils qui auront un retentissement marqué dans la presse, ce qui conduira le grand quotidien régional Sud Ouest a décerner à l'escadron le titre d' Homme de l'année 1988.

Lors de l'opération Daguet (deuxième guerre du Golfe Persique), l'EH 01.067 contribue à la mise en place d'un détachement sar sur la base d'Al Asha en Arabie saoudite. Les équipages participent au sauvetage de pilotes de chasse alliés.

Les opérations de Bosnie orientent de manière définitive la vocation de l'unité. En février 1994, le Pyrénées participe à un nouveau détachement à Brindisi en Italie. Au contact des forces spéciales américaines, ce déplacement permet de doter l'armée de l'air d'une nouvelle capacité : la RESCo (Recherche et sauvetage au combat).

Le détachement de Brindisi dure presque trois ans et demi et le Pyrénées en deviendra le principal puis l'exclusif contributeur. Il se termine en juillet 1997, après l'évacuation de ressortissants français d'Albanie le 14 mars 1997.

L'histoire récente a confirmé la vocation première de l'EH 1/67 "Pyrénées" : la recherche et le sauvetage, en temps de paix et de guerre. Les inondations de l'Aude en novembre 1999, de Charente-Maritime lors des tempêtes Lothar et Martin, puis du Gard en 2002 et plus récemment autour de La Rochelle lors de la tempête Xynthia (février 2010)2 permettront aux équipages de se distinguer lors d'opérations de sauvetage "pointues". Quant à la RESCo, elle est successivement assurée sur les théâtres de Macédoine (opérations au Kosovo) en 1999, de la République démocratique du Congo en 2003, et de l'Afghanistan depuis la mise en service du Caracal. L'opération Serval au Mali en janvier 2013 marque toutefois le retour du Puma sur un théâtre d'opérations et les deux types d'appareils sont déployés sur le théâtre de l'opération Barkhane en 2014.

Entretemps, cette mission de RESCo est devenue interarmées. L'EH possède donc du personnel de l'armée de terre et de la marine nationale pour assurer ses missions. En Contrepartie, il apporte une capacité d'hélicoptère moyen au groupe aéronaval embarqué lors des déploiements du celui-ci.

Depuis 2006, l'EH 01.067 abrite dans ses locaux l'escadrille de transformation opérationnelle sur hélicoptère moyen, qui dépend du CIEH. L'escadron est aujourd'hui la plus grosse unité d'hélicoptères de l'armée de l'air.

Le 5 février 2014, l’escadron participe au sauvetage grâce à son hélicoptère Puma des 12 marins du Luno, un cargo Espagnol venu s’échouer sur une digue d'Anglet à la suite de la tempête Petra.

En 2017, les Puma sont progressivement reversés à l'EH 01.044 de Solenzara. Ne subsistent à Cazaux que les Caracal. En 2020, 10 de ces hélicoptères sont en service dans l'armée de l’air française, 8 autres sont prévus entre 2023 et 2024 dont 6 pour l'escadron Pyrénées3.

En avril 2020, l'EH 1/67 Pyrénées participe à l'opération Résilience dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. A ce titre, il positionne deux Caracal sur la base aérienne 107 de Villacoublay pour mener des évacuations sanitaires

Re: des corps d'élite présentés par Antares

par ChristelleP » 15 janv. 2022 15:56

allez on continue avec mes chouchous

Composante spéciale de la Marine nationale :

Force des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO)

insigne des commandos ayant réussi le stage commando
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Commando de Montfort (appui et destruction à distance)
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Le commando de Montfort est une unité d'élite des forces spéciales de l'armée française. C'est l'un des sept commandos marine de la Marine nationale française. Toutes ces unités partagent les mêmes fondamentaux : un entraînement et un savoir-faire communs. Ces soldats ont d'abord fait leurs armes dans des unités conventionnelles avant de tenter la sélection drastique des forces spéciales. Les forces spéciales à l'instar du commando de Montfort, restent des unités d'intervention dédiées à des missions de haute valeur.

Le commando de Montfort est sous le commandement organique de l'amiral commandant la FORFUSCO. Il est spécialisé sous l'autorité du Commandement des opérations spéciales (COS) depuis 19921.

Jusqu'en 2001, le commando était spécialisé dans l'antiterrorisme terrestre et maritime, l'assaut en mer, la libération d'otages, l’extraction de ressortissants, la lutte contre les narcotrafiquants et la piraterie maritime.

Depuis lors, une réorganisation des commandos marine attribue une spécialité à chaque unité. « de Montfort » est choisi pour la reconnaissance et est spécialisé dans l'appui et la destruction à distance. Il est spécialisé dans le combat, le renseignement tactique ainsi que les actions d’environnement. Les membres de ce commando maîtrisent tous les modes d‘infiltrations (terrestre, nautique et aéronautique) et disposent d’éléments spécialisés dans l’observation et la neutralisation d’objectifs.

Dans ce cadre, il dispose de tireurs d’élite et de matériel lourd (mortiers, postes de tirs anti-chars…) ainsi que de moyens de désignation et d'éclairage pour conduite d'appui-feu aériens ou d'artillerie terrestre, qu'il peut mettre au profit des six autres commandos marine.

Les actions du commando de Montfort s'appliquent à des opérations dans un contexte hautement hostile et agissant avec un effectif réduit. Il participe à ce titre régulièrement aux missions de lutte contre le narcotrafic aux Antilles et en Méditerranée.

Sa devise est Potius mori quam feodari, "Plutôt la mort que la souillure". L'écusson du commando est inspiré des armoiries de la famille de Montfort.

Depuis 1992, le commando a participé à toutes les opérations majeures conduites par le Commandement des opérations spéciales. Les hommes du commando de Montfort font partie des troupes d'élite de l'armée française2. Basé à Lorient, le commando de Montfort est spécifiquement formé, instruit et entraîné pour mener un éventail de missions particulières, allant des « opérations spéciales » dans le cadre d’un conflit classique à celles relevant de la guerre non conventionnelle. Depuis sa création, l’unité s’est forgée un prestigieux passé opérationnel et s’est illustrée sur de nombreux théâtres d’opérations, notamment en Extrême-Orient, en Afrique du Nord, au Liban et plus récemment, en Afghanistan. Le Commando de Montfort constitue un maillon essentiel dans l’opérationnalité des unités de Commandos Marine.


Commando de Penfentenyo (reconnaissance)
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Le commando de Penfentenyo est l'un des sept commandos marine de la Marine nationale française1.

Héritier direct du 1er bataillon de fusiliers marins commandos qui s'était constitué durant la Seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne, ce commando porte le nom de l'enseigne de vaisseau Alain de Penfentenyo de Kervéréguin, blessé mortellement le 12 février 1946, lors d’une opération de nettoyage d’îlots de résistance vietminh sur le fleuve Dong Nai, en Indochine française2.

En 1992, le commando a été rattaché au Commandement des opérations spéciales.

Le Commando de Penfentenyo est basé à Lorient. Il est spécialisé dans la reconnaissance de sites et d'installations maritimes et dans le renseignement tactique en vue de la préparation d'une opération (groupe palmeurs, collecte de l'information, infiltration et exfiltration de personnel, aérolargage à la mer sans recueil (Tarpon), appuis divers).


Commando Trépel (assaut et contre-terrorisme)
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Le commando Trépel est un des sept commandos marine de la Marine nationale française.

Basé à Lorient, le commando est spécialisé dans le contre-terrorisme terrestre et maritime, l'assaut à la mer, la libération d'otages et l’extraction de ressortissants.

Il est rattaché au commandement des opérations spéciales depuis 1992.

Héritier direct du 1er bataillon de fusiliers marins commandos qui s'était constitué durant la seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne, il porte le nom du capitaine de corvette Charles Trépel qui Futures, avec Philippe Kieffer, l'un des créateurs des commandos français et qui disparaît lors d'un raid de sondage, au nom de code Premium1, sur les côtes néerlandaises, à Wassenaar, dans la nuit du 27 au 28 février 1944. L'Amiral Christophe Prazuck, chef d'état-major de la Marine, déclare sous l'Arc de triomphe le 28 février 2020 lors de la cérémonie de commémoration de sa mort et de ses cinq compagnons qu' "on raconte qu'il Futures le seul homme à avoir réussi trois fois le stage commando à Achanacarry"2.

Il comprend en son sein un groupe CTLO (Contre-terrorisme et libération d’otages), comme le commando Jaubert.


Commando Jaubert (assaut et contre-terrorisme)
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Le commando Jaubert est un des sept commandos marine de la Marine nationale française.

Il est l'héritier direct de la compagnie Merlet, compagnie de reconnaissance constituée de marins volontaires en décembre 1944 pour aller combattre les Japonais. La compagnie Merlet participera à la campagne d'Italie avant de rejoindre Arcachon pour partir combattre en Indochine au sein de la Brigade Marine d’Extrême Orient à compter d'octobre 1945. Elle prend le nom de Compagnie Jaubert en mémoire du capitaine de frégate François Jaubert (officier Fusilier Marin blessé mortellement le 25 janvier 1946 devant Tan Huyen, en Indochine française) puis elle deviendra le 1er janvier 1948 la première unité commando de la Marine nationale sous le nom de commando Jaubert. Il est considéré comme la matrice des commandos Marine.

Le commando Jaubert est un corps militaire. Son chef de corps est un officier supérieur. Il est sous le commandement organique de l'amiral commandant la FORFUSCO. Il fait partie des unités employées par le Commandement des opérations spéciales depuis 1992.

Basé à Lorient, le commando est spécialisé dans l'action spéciale offensive en milieu terrestre ou maritime, le contre terrorisme et la libération d'otages.

Il comprend notamment un groupe CTLO (Contre-terrorisme et libération d’otages), comme le commando Trepel et le commando Hubert.

Titulaire de huit citations, dont trois par filiation, son fanion porte la croix de guerre 1939-1945 avec une étoile de bronze, la croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec six palmes et la croix de la valeur militaire avec une palme. Il porte également les fourragères à la couleur du ruban de la Légion d'honneur, aux couleurs du ruban de la Médaille militaire et aux couleurs du ruban de la croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs. C'est l'unité élémentaire (équivalent compagnie) la plus décorée de France.

Les six autres commandos Marine sont héritiers de ses traditions. Ils ont le droit au port de la fourragère à la couleur du ruban de la Légion d’honneur avec une olive aux couleurs du ruban de la médaille militaire-croix de guerre 1939-1945 et une olive aux couleurs du ruban de la croix de guerre TOE.


Commando Hubert (action sous-marine et contre-terrorisme)
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Le commando Hubert est l'un des sept commandos marine de la Marine nationale française.

L'insigne de l'unité est orné d'une ancre de marine, d'un poignard et d'un aigle, symboles traditionnels des commandos. Elle rappelle la dimension parfaitement polyvalente du commando Hubert dont les opérateurs sont des spécialistes des trois milieux (terre, air et mer), en étant à la fois nageurs de combat et chuteurs opérationnels.

Héritier direct du 1er bataillon de fusiliers marins commandos qui s'était constitué durant la Seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne, il porte le nom du lieutenant de vaisseau Augustin Hubert, tué au combat le 6 juin 1944 à Ouistreham, et qui repose au cimetière militaire britannique d'Hermanville-sur-Mer.

Le commando Hubert est basé à Saint-Mandrier-sur-Mer dans le Var. Il est spécialisé dans l'action sous-marine et dans les actions de contre-terrorisme maritime et est constitué de nageurs de combat.

Créé en décembre 1947, il devient, en 1953, une unité de nageurs de combat et prend le nom de CASM (commando d'action sous-marine) Hubert1. Il est la seule unité de nageurs de combat2 de l'Armée française et forme également des nageurs pour d'autres unités militaires ou services de l’État, comme les candidats au service Action de la DGSE (issus de l'Armée de terre).

Cette unité d'élite est l'homologue de la SEAL Team 6 américaine et du Special Boat Service britanniques, elle est spécialisée dans le contre-terrorisme, la libération d'otages et les interventions sous-marines.

Pour envisager d'intégrer ce commando, il faut réussir un test dans l'une des six unités de commandos de la Marine . Après au moins deux ans au sein d’un de ces commandos, tous basés en Bretagne, les plus motivés tentent d’obtenir le brevet Nageurs de combat , que seuls possèdent les membres du commando Hubert. Chaque année, 10% des prétendants au commando parviennent à passer les différents tests, en effet le test mental a pour but de vous mettre à un niveau de stress poussé, ce dernier étant considéré aussi dur que le test physique.

« Il faut rester des heures sous l’eau, à respirer de l’oxygène pur. Ils utilisent des tracteurs sous-marins, des mini-sous-marins ou simplement leurs palmes. Il faut être capable de s’approcher d’un objectif à la palme, puis de repartir en sens inverse. Avec systèmes de respiration qui n’émettent pas de bulles en surface, pour rester indétectable.3 »

— Paul Henri Desgrees du Lou, président de l’Amicale des fusiliers marins et commandos

Le salaire moyen est de 1 635 euros par mois et de 3 775 euros par mois en opération4.

La présélection pour envisager de passer les tests visant à intégrer ce commando est composée de tests psychotechniques, de tests de raisonnement sur des problèmes de plongée et de sécurité, d'exercices de plongée à l'air, des tests de synthèse avec de la plongée de nuit sous coque et une description des techniques avec oxygène, des test physique en piscine, à la course à pied et des tests de motivation. C'est après avoir effectué ces différents tests qu'il est envisageable de participer à la formation des commandos Hubert pour pouvoir y être intégré.

Leur formation :
La formation de ces commandos, appelée « Cours de Nageurs de Combat » (CNC) a une durée de 27 semaines et se déroule autour de trois phases principales :

elle débute par une initiation à la plongée avec oxygène pur durant 11 semaines. Le premier mois est consacré aux techniques de base de la plongée avec oxygène, une semaine est consacrée à la démolition terrestre, trois semaines sont consacrées aux exercices d'immersion discrète et aux bases du travail en binôme. Les trois semaines restantes sont consacrées à la navigation sous-marine.
la deuxième phase de la formation, d'une durée de 11 semaines, a pour but de préparer les nageurs à une attaque. Durant les 6 premières semaines, ils apprennent les techniques nécessaires à l'approche sous-marine, la pose d'une charge explosive et l'exfiltration. Arrivent ensuite deux semaines d'épreuves basées sur les connaissances acquises durant les premières 6 semaines. Les 3 dernières semaines sont composées d'un exercice de synthèse se déroulant dans l'Atlantique non-loin de Brest.
la dernière phase de cette formation, d'une durée de 5 semaines, est consacrée à la démolition sous-marine, au déblaiement d'un chenal d'assaut et au parachutage en mer avec oxygène. Ils effectueront également une série de plongées en profondeur et des exercices de travaux sous-marins. Les élèves ayant réussi les examens obtiennent le brevet de nageur de combats et sont ainsi affectés au commando Hubert ou à la section nautique, en fonction de leur choix de candidature.

Organisation :
Nageurs de combat du commando Hubert de la Marine nationale.
Fort de 100 hommes, tous chuteurs opérationnels, le commando Hubert est placé sous le commandement d'un capitaine de corvette. Il est articulé en 2 compagnies7. Chacun de ses membres sont des militaires entrainés à toutes les formes de combat.

« En plus de leurs capacités d’action sous-marines, les membres de ce commando doivent savoir se camoufler, manier l’explosif, naviguer sans problème. A ça s’ajoute la spécialité du parachutage, du maniement d’armes. C’est une structure élitiste à l'extrême, les missions auxquelles ils sont confrontés dérouteraient 98% des soldats. »

— Pascal Le Pautremat

La 1re compagnie est composée d'une cinquantaine de nageurs et se divise en quatre sections ou escouades :

La section A, cellule de commandement et de contrôle, s'occupe du soutien opérationnel de la compagnie et aligne les équipages des embarcations semi-rigides (15 membres environ) ;
La section B a pour mission le contre-terrorisme et la libération d'otages (CTLO) en milieu maritime et terrestre. Escouade ayant une capacité à opérer sous l'eau, elle constitue l'équivalent du « groupe de combat en milieu clos » (GCMC) de Lorient. Elle travaille en étroite collaboration avec le GIGN ;
La section C se compose des équipages de PSM (Propulseurs sous-marins). Elle a pour mission d'amener à partir d'un bâtiment de surface ou d'un sous-marin les équipes de nageurs de combat devant l'objectif ;
La section D est chargée de la reconnaissance et de l'appui. Ils ont pour mission les reconnaissances sous-marines de chenal et de plage.
La 2e compagnie sert d'unité d'appui et travaille comme une base arrière. Composée de trente personnes dont la plus grande partie ne sont pas brevetées nageurs, elle est organisée en plusieurs « divisions » :

transmissions ;
énergie/propulsion ;
commissariat ;
entretien ;
conduite des navires.


Insigne de béret appui opérationnel commando (pour les membres des commandos marines n'ayant pas passé le STAC (stage commando) mais malgré tout employé en leurs seins en raison de leurs compétences, en particulier dans les commandos d'appui comme Kieffer et Ponchardier).
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Commando Kieffer (commandement et appui opérationnel, techniques de pointe)
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Le commando Kieffer est le sixième commando marine (FORFUSCO) créé au sein de la Marine nationale, en 2008 ; il appartient aux forces spéciales. Il porte le nom du capitaine de corvette Kieffer, qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, a formé et dirigé le 1er Bataillon de Fusiliers Marins Commandos, 177 commandos marine de la France libre qui ont participé au débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944.

Rôle :
À sa formation en 2008, le commando Kieffer comportait moins de 30 hommes, en 2014 l'effectif supposé est de 70 hommes. Le commando Kieffer aurait deux rôles : celui d'assurer le commandement pour les opérations spéciales maritimes (structure de SOTG déployable) et de fournir des compétences technologiques ou à forte valeur ajoutée. Pour cela il dispose de Sections d'Appuis Spécialisés comprenant notamment des maîtres-chiens pour la recherche d’explosifs improvisés ou la cynotechnie offensive, des spécialistes du renseignement humain, d'experts dans la mise en œuvre de drones, de la guerre électronique et cyber, du déminage ou du combat en environnement NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique)2. Il est basé à Lorient1. À la différence des autres unités, le commando Kieffer recrute et sélectionne certains de ces spécialistes dans la Marine Nationale ou dans les armées puis les forme pour en faire des opérateurs « Forces Spéciales ».


Commando Ponchardier (soutien logistique et appui aux opérations spéciales).
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Le commando Ponchardier est une unité de l'Armée française constituée par l'amiral Henri Nomy à la fin de la Seconde Guerre mondiale sur le modèle des SAS britanniques. Le bataillon, initialement destiné à intervenir en Indochine au sein du CLI (5e RIC) contre les Japonais, est engagé contre le Viet-Minh dans la région de Saigon de fin 1945 à mi-1946.

Le commando est recréé par décision du ministre de la Défense le 11 septembre 2015 après sa dissolution en 1946. Il porte le nom de l'amiral Pierre Ponchardier, son chef de corps lors de sa création initiale.


personnes célèbres ayant été commando marine :

Éric Tabarly
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En 1952, Éric Tabarly s'engage dans la Marine nationale. Il est admis à Saint-Mandrier-sur-Mer comme pilote dans l'aéronautique navale et vole sur Stampe SV-4 pour ses débuts (à la base de Khouribga au Maroc). Il effectue ensuite sa spécialisation multimoteurs à Agadir sur Beechcraft SNB/JRB et Avro Lancaster. Il sert ensuite à la BAN Tan-Son-Nhut en Indochine française dans la flottille 28F qui met en œuvre des PB4Y Privateer de patrouille maritime. Il effectue environ 1 000 heures de vol, en particulier au cours de la guerre d'Indochine. Après avoir suivi le CPEOM (cours préparatoire des élèves officiers de marine), il est admis en 1958, à sa deuxième tentative, à l'École des élèves officiers de marine (EOM), dont la scolarité se confond avec celle de l'École navale et où il se distingue entre autres par ses capacités sportives.

En 1964, encore auréolé de sa victoire dans la transat en solitaire, Éric Tabarly entre comme élève au cours d'officier fusilier (Commando marine) à l'École des fusiliers marins de Lorient. Il détiendra pendant de nombreuses années les chronos records des différents parcours et marches commandos.

geoffroy roux de bézieux président du MEDEF ici au milieu
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Geoffroy Roux de Bézieux fait son service militaire au sein des commandos marine entre 1984 et 1986

demain, suite et fin sur les commandos parce que là ça fait un gros pavé

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