Tout d’abord en préambule, un petit rappel pour nous tous et plus particulièrement pour les nouveaux venus qui rejoignent la communauté Andlil. Comme vous allez vous en apercevoir ce forum est un lieu d'échange formidable ...mais pour cela il faut que chacun d'entre nous fasse quelques petits efforts !
Le premier qui est indispensable pour les nouveaux venus est de bien lire et respecter le message ci-dessous :
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Merci à tous et plus particulièrement à Amarantine et à certains membres qui œuvrent sans relâche pour notre bon plaisir
Cette semaine je vais vous partager ma fascination pour un personnage qui m'a toujours interpellé pour son coté énigmatique et qui a marqué l’histoire du siècle dernier.
Il s'agit de Thomas Edward Lawrence, plus connu sous le nom de Lawrence d’Arabie.
Lawrence d'Arabie est devenu dès les années 1920 un personnage de légende. Dans le contexte des révoltes arabes de 1916-1918 contre l'Empire ottoman, il a fait prendre conscience à ces populations de leur force tout en restant au service des intérêts britanniques.
Son épopée s'inscrit dans le contexte de la Première Guerre mondiale, des grandes manœuvres des Franco-Britanniques pour soulever les populations arabes du Moyen-Orient contre l'Empire ottoman, et des marchés de dupes qui en ont suivi.
En fait, il y a plusieurs T. E. Lawrence.
Le « premier » est né, deuxième de cinq enfants, le 16 août 1888, de sir Thomas Chapman, baronet le plus petit des titres de noblesse anglais anglo-irlandais, et de Sarah Junner, sa concubine. Difficile, à l'époque, d'être issu d'une union illégitime, sans encourir l'opprobre social. Forcée à de fréquents déménagements, la famille finit par s'installer à Oxford en 1896, sous le nom de « M. et Mme Lawrence ».
C'est au Jesus College de la ville universitaire britannique d’Oxford qu'il étudie l'histoire et prépare une thèse qu’il intitulera :
L’Influence des croisades sur l’architecture militaire européenne à la fin du XIIe siècle.
À cette occasion, il entreprend un tour de France à vélo, avec pour objectif de comparer les fortifications médiévales occidentales avec leurs homologues orientales.
Durant deux mois, il va parcourir 4 000 km, sillonner l’Hexagone du Havre à Saint-Malo, en passant par Le Puy-en-Velay, Les Baux-de-Provence, Chartres ou encore Étampes et Chinon.
Son attrait pour l’influence des croisades sur l’architecture européenne le pousse à entreprendre un voyage au Moyen-Orient. Il arrive ainsi à l’été 1909 à Beyrouth, puis se rend à Sidon (Saïda), en Galilée, à Tibériade, à Nazareth, Haïfa, Saint Jean d’Acre et Tyr. Il entreprend ensuite de visiter la Syrie du Nord.
Mais son attrait intellectuel pour les croisades laisse progressivement la place aux Arabes,
Il se rend ensuite dans la région du haut Euphrate, regagne Alep et Beyrouth, et rentre en Angleterre.qui exercent un attrait particulier sur mon imagination. Ils représentent l’antique civilisation qui a su se libérer des dieux du foyer et de la plupart des entraves dont nous nous chargeons avec empressement.
Il soutient alors sa thèse sur L’influence des croisades sur l’architecture militaire d’Europe, jusqu’à la fin du XIII ème siècle, et obtient la meilleure mention.
Après quoi, l'intérêt de Thomas Edward Lawrence pour l'Orient se mue en véritable passion. Dès 1911 il retourne au Moyen-Orient à Karkemish, en Syrie du Nord, pour une mission archéologique britannique
……mais cela sera pour demain où nous irons le rejoindre, préparez vos malles le bateau nous attend !