Entendu a la radio cet apreme de jean marie bigard :
"En france , quand tu gagnes tres bien ta vie , tu doit diviser ce que tu gagnes par 4 , un quart
c est pour toi . "
bostel a écrit :Bonjour à tous,
J’ai lu avec beaucoup d’intérêts toute cette file, et j’aimerais profiter de l’expérience de chacun des intervenants pour essayer d’identifier ce qu’il est préférable de faire dans mon cas.
Je suis salarié à temps plein et fait du day trading sur cfd à risque limité pendant les heures creuses depuis quelques années. Mes gains devenant de plus en plus significatifs (plusieurs dizaines de milliers d’euros cette année) et la fiscalité de plus en plus pesante, je cherche à identifier ce que je peux faire pour réduire la facture fiscale à partir de l’année prochaine.
Première question, est-ce qu’il y a un intérêt pour moi à créer une entreprise de trading étant salarié et que donc je n’y suis pas obligé, mais d’un autre côté je n’ai pas besoin de toucher mes plus-values chaque mois, mon salaire d’employé me suffisant ? Ou est-ce que c’est préférable de se cantonner aux défiscalisations pour particulier afin de limiter le montant des impôts ?
Dans le cas où je créerais une entreprise, j’ai plusieurs questions par rapport à ce que j’ai pu lire sur cette file :
- Si je sors les bénéfices de cette société pour me payer, j’ai lu qu’il fallait compter qu’après avoir payé les charges patronales (45%) et mes impôts (30%) et charges sociales (15,5%) il reste grosso modo 31% des PV en net (sachant que je n’ai pas à cotiser pour une retraite complémentaire et mutuelle, étant salarié à côté)…
Mais j’ai aussi lu qu’il fallait plutôt prévoir qu’il reste 40% et que ça comprenait retraite et mutuelle…j’en déduis que je dois me tromper quelque part dans mon calcul précédent mais où ?
Et si c’est bien 40%, combien cela représente sans payer retraite et mutuelle ?
- Ou est-ce qu’il est possible de ne se payer qu’en dividendes ? L’abattement de 40 % sur les revenus bruts semble en effet intéressant puisqu’il ramène le taux d’imposition à 18% au lieu de 30%, mais qu’en est-il des charges patronales ?
- J’ai lu aussi qu’apparemment lorsqu’on dissolvait la société, l’imposition était moins importante. Est-ce que quelqu’un peut me confirmer le taux d’imposition et les taxes qui s’appliquent dans ce cas ? Et si c’est vraiment moindre, est-ce ça serait une solution valide de liquider sa société chaque fin année et d’en remonter une chaque début d’année ?
- D’une façon générale, je comprends bien l’idée d’investir les bénéfices de l’entreprise afin de réduire l’impôt (par exemple en achetant un bien immobilier), mais comment récupère-t-on un jour le fruit de ses investissements sans alors payer en impôts et taxes ce que l’on avait économisé jusque-là et finalement n’est-ce pas juste reculer pour mieux sauter ?
- Si on n’investit pas les plus-values, est-ce qu’on paye nécessairement des impôts dessus ou est-ce qu’on peut les passer en provisions ou réserves ou autres pour éviter d’avoir vraiment à déclarer des bénéfices ?
- J’ai lu aussi que, toujours à fin de réduire les bénéfices, ma société pourrait entre autres payer la garde de mes enfants, le ménage, les courses, acheter un appartement pour me loger à titre gracieux (ou payer mon loyer)…mais est-ce que cela se justifie vraiment auprès du fisc ? D’autre part, est-ce qu’il ne faut pas déclarer tous ses avantages en nature et donc payer des impôts de dessus ? Et si oui, est-ce que ça reste intéressant ? Particulièrement sur le logement, est-ce qu’il est possible et plus intéressant de déclarer son logement comme étant en fait les bureaux de la société et n’évite-t-on pas alors de le déclarer en avantage en nature ?
Merci d’avance à ceux qui auront pris le temps de lire ce long message et surtout à ceux qui pourront apporter des éléments de réponse à mes nombreuses questions, et j’espère que ça profitera à d’autres également.
Devant la quantité d'informations que tu demandes, cela fait peur. Au moins 15 questions, 20 minutes poru y répondre, une journée de boulot. Là tu demandes carrément un bilan patrimoniale et fiscal personnel, il y en a pour plusieurs heures et on a déjà répondu à toutes tes questions x fois. Là tu demandes une consultation fiscale, tu peux prendre rendez-vous aux impôts ou chez un expert comptable qui t efactura 500€ la consultation.bostel a écrit :Personne pour m'aider à y voir plus clair ?
Je pense que c'est une question intéressante, pour laquelle il faudrait les lumières d'une jurisprudence !philross a écrit : Si l'on suit le code général des impôts, art. 38 (dixit un inspecteur des impôts quand même), le CA à prendre en compte serait le montant sur lequel a était fait le bénéfice, et dans ce cas on arriverait assez vite au seuil de 7 600 000.
Ex : sur une revente faite à 4300 avec 1 cfd à risque limité ou 1 Future : CA à déclarer = 4300x10€ = 43 000 €. Même si le gain n'a été que de 10 points (100€).
Mais les cfd à risque limité et Futures étant des produits "sur marge" (et non au comptant), cela m’étonne. Je serai tenté de ne prendre en compte que les +/- values...
Quand pensez-vous ?
Il ressort effectivement que l'on "achète" rien d'autre qu'un "droit à percevoir", contrairement à l'achat d'un titre "réel" (action). Du coup, il semble argumentable que l'on n'est jamais propriétaire du sous-jacent (qui peut se prétendre propriétaire d'un indice...) et l'on ne "vend" pas un contrat, on ne fait que mettre un terme au contrat....AMF a écrit :Contrat financier avec paiement d’un différentiel (cfd à risque limité)
Contrat financier négocié de gré à gré par lequel l’investisseur acquiert le droit de percevoir l’écart entre le prix du sous-jacent à la date de conclusion du contrat et le prix à la date d’exercice.
Le fisc peut donc toujours argumenter que la PV réalisée n'a pu être faite que sur un montant en rapport, qui est celui du prix "mathématique" du contrat, soit l'indice multiplié par le prix du Pip.INSEE a écrit :le chiffre d'affaires n'est pas toujours un indicateur significatif car il peut inclure ou non des achats pour la revente et des sous-traitance selon le mode de comptabilisation retenu.
Un crédit à la consommation est utilisé pour un "passif" en terme comptable : quelque chose qui procurera du plaisir, mais ne sera pas rentable.Chand a écrit :Se serait comme faire des crédits à la consommation et être imposé sur cet argent.
Absolument, c'est de loin la meilleur option. N'ayant pas ce problème, faute de PV, je laisse ça aux intéressés mais je suis très curieux de la réponse.Benoist Rousseau a écrit : Sinon si tu veux être sur, tu demandes un rescrit au fisc, c'est simple ils te répondent et cela a "force de loi" en cas de contrôle fiscal.
C'est exactement cela.pacwoman a écrit :Oui je sais que l'on ne peut pas trader avec un statut d'AE, mais dans mon ca je suis AE pour une autre activité, les revenus de trading seront obtenus à titre particulier, à côté de mon activité commerciale. Merci, bonne journée