Rogue a écrit :
Va dire ça aux Chypriotes, aux Grecs, aux Espagnols, aux Portugais... et là, je ne parle que des pays européens les plus "en vue". Ils avaient pourtant choisi la voie du capitalisme ultra-libéral.
Ceci est un poncif.
Attention au gros mots tel que
capitalisme ou
libéral
Plus sérieusement, le capitalisme désigne des concepts tels que :
- la recherche du profit,
- l’accumulation du capital,
- la dissociation de la propriété du capital et du travail,
- le salariat,
- la régulation par le marché.
cf https://fr.wikipedia.org/wiki/Capitalisme#Ambigu.C3.AFt.C3.A9s_de_significations
Que l'on pourrait opposer au socialisme marxiste ou communisme pour sa partie économique,
Le Larousse donne les définitions suivantes du mot communisme : « Théorie visant à mettre en commun les biens matériels. Formation économique et sociale caractérisée par la mise en commun des moyens de production et d'échange, par la répartotoon des biens produits suivant les besoins de chacun, par la suppression des classes sociales et l'extinction de l'État qui devient l'administration des choses. [...] »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Communisme
Libéralisme
Le libéralisme est une doctrine de philosophie politique qui affirme la liberté comme principe politique suprême ainsi que son corollaire de responsabilité individuelle, et revendique la limitation du pouvoir du souverain.
Quand l'état Espagnol pousse les banques et les gens à s'endetter pour acheter de l'immobilier, ou quand la Grèce pratique le clientélisme a outrance sans lever l'impôt qui va en face, ou quand d'autre s'endette pour faire face aux dépenses courantes, pour un ménage on appel cela du surendettement.
Alors non, vraiment, je ne pense pas que dans ces cas on puisse parler de capitalisme ultra-libérale mais plutôt d'abus du pouvoir politique et de la déresponsabilisation des différents acteurs.
Certes, 15% des américains soit 46 millions de personnes sont aux
food stamp (chiffre 2011), il n'en reste pas moins que le niveau de vie
général s'est élevé, et je déplore moi aussi que nous ayons encore des gens laissés dans la pauvreté malgré la richesse produite et les prélèvements dits "sociaux" ou de redistribution massifs.