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albert edwards
Aux États-Unis, les faillites augmentent à mesure que les tensions économiques s’accentuent et les faillites d’entreprises font écho à la crise de 2008
Les États-Unis connaissent une augmentation inquiétante des faillites, avec plus de 430 000 cas, soit le taux de faillites d'entreprises le plus élevé depuis la crise de 2008. Les pressions économiques liées à l’
Inflation et à la récession imminente annoncent un paysage financier difficile à venir.
Dans une révélation brutale de la détresse économique, le système judiciaire américain a divulgué des statistiques alarmantes sur l'augmentation des dépôts de bilan, réaffirmant les inquiétudes des analystes économiques quant à la santé budgétaire du pays. Albert Edwards, un analyste de marché réputé, a qualifié les récents chiffres de faillites de « vraiment dingues », un sentiment reflétant la gravité de la situation.
Selon les dernières données, les dépôts de bilan ont connu une augmentation significative de 13 % au cours de l'année écoulée, culminant avec plus de 430 000 cas. Les faillites d'entreprises ont connu une hausse encore plus forte, grimpant de 30 % sur l'année pour atteindre plus de 17 000. Cela porte le nombre de faillites d’entreprises majeures à son plus haut niveau depuis la crise financière de 2008 – un écho troublant d’une période tumultueuse de l’histoire économique.
Ces évolutions précèdent une récession anticipée, dont la gravité reste incertaine. Malgré l’injection de 8 000 milliards de dollars dans l’économie grâce à des mesures de relance – une dette dont hériteront les générations futures – les entreprises succombent aux pressions d’une
Inflation galopante, des défis réglementaires et de la stagnation économique.
Les tensions financières s’étendent au marché de la dette, avec des défauts sur les obligations d’entreprises et de qualité spéculative triplant par rapport à l’année dernière.
GOLDMAN SACHS a prévu des perspectives désastreuses, prédisant une vague d'entreprises « zombies » menacées d'extinction alors qu'elles luttent pour refinancer environ 800 milliards de dollars de dette l'année prochaine et 1 100 milliards de dollars d'ici 2025.
Le secteur bancaire resserre également les cordons de sa bourse, réduisant l'émission de prêts pour protéger des portefeuilles déjà affaiblis par la dette publique et les pertes immobilières commerciales. Les nouvelles réglementations en matière de capitaux, appelées Bâle IV, menacent d'aggraver la situation en obligeant les banques à rompre leurs liens avec d'autres entreprises « zombies ».
À l’échelle internationale, le problème des entreprises précaires au bord de la faillite n’est pas isolé des États-Unis. Alors que les taux d’intérêt historiquement bas ne constituent plus une bouée de sauvetage, une contagion mondiale d’effondrements d’entreprises semble probable, déclenchant potentiellement des licenciements massifs ou des pertes importantes pour les banques à mesure que les dettes sont réduites.
Les grandes banques s'engagent de plus en plus dans la restructuration de la dette, un processus par lequel elles annulent une partie de la dette pour permettre à l'emprunteur de rembourser une partie du montant dû. Cette stratégie est souvent utilisée pour éviter d'ajouter des prêts non performants à la « pile de prêts douteux », ce qui nécessiterait des divulgations aux régulateurs du marché et nécessiterait des réserves de fonds propres supplémentaires.
Même le capital-investissement, souvent considéré comme un dernier recours en matière de financement, se retire du marché. Ce recul survient dans un contexte de crise mondiale du crédit qui a également un impact sur les emprunts publics. Alors que le coût de la nouvelle dette augmente fortement, les gouvernements peuvent toujours obtenir des fonds, mais aux dépens des entreprises et des consommateurs dont l’épargne est soumise à une pression sans précédent.
Alors que nous approchons de ce que les analystes décrivent comme une « tempête parfaite » de faillites, marquée par une
Inflation persistante, une stagnation économique généralisée, des banques prudentes et des gouvernements à la recherche de ressources, le pronostic est clair : la situation est vouée à s'aggraver à mesure que la récession se déroule, que ce soit il s’agit d’un ralentissement léger ou d’un ralentissement sévère.