Pour évacuer le stress le facteur le plus important c'est contrôler sa respiration pour réguler son rythme cardiaque, et pas hésiter à se lever ou faire des mouvements d'assouplissement souvent on est hyper tendu les muscles sont crispés, il faut reprendre contrôle de soi.
C'est bizarre que je tombe sur ce topic aujourd'hui en venant vous voir, j'ai eu une journée stressante niveau trading et pour décompresser après j'ai écrit un texte, que je me permets de partager avec vous, certains s'y reconnaîtront peut être
"Stresses moi. J'en ai marre. Marre, d'avoir cette boule au ventre. Tu sais, cette boule qui te donne l'impression d'avoir l'estomac coincé entre les deux bouts d'un étau. Cette boule, qui s'accrochant au plus profond de mon organe se donne le droit de décider de mon état mental. Le souffle devient lourd, d'un coup les bouffées de chaleur m'envahissent, et toujours cette impression d'avoir un couteau en apesanteur à l'intérieur de moi qui n'attend qu'une seule chose, que je fasse un mauvais mouvement pour venir transpercer ma chair.
C'est cette sensation là qui me ronge. Rongé par la récurrence de ses apparitions qui, si je devais les compter, nécessiteraient de remplir plus d'un cahier. A la seule différence près que l'encre du stress n'est pas comme celle d'un stylo plume : elle est indélébile, tenace. Aucun coup de correcteur ne peut l'enlever.
Lorsque le stress t'a attrapé, il est dur d'en réchapper. Même sans raison valable, c'est une drogue que ton esprit créer et que ton corps subit. Comme un lendemain de soirée trop arrosée, j'ai mal au ventre, tout va trop lentement et je ne sais quelle décision prendre.
Le stress est une bulle. Une bulle qui me coupe du reste du monde, me laissant seul face au doute et à la solitude qu'il procure. Cette bulle me colle au sol, alors que souvent je souhaiterais qu'elle m'envoie en l'air. Afin de partir, de ne plus avoir à sentir ce couteau chatouiller mes veines.
Cette saloperi e n'est pas liée à mes activités, non ce serait trop simple. Prendre des risques, respecter mes règles, tout cela est mesuré et contrôlé. Pour moi en tout cas. Le stress auquel je suis soumis est lié aux sentiments. N'ayant pas réussit, au long de ma vie, à apprendre à les maîtriser, les moments forts sont légions. Sachant qu'une montée est forcément une pente, de l'autre côté, et que cette pente est souvent plus rapide et plus sèche que la montée.
Pour un tout et pour un rien, le premier moment de doute ou d'incertitude réveillera ce monstre tarit au fond de mon estomac. Me ramenant par la même occasion dans cette bulle de solitude et de mal. Une bulle où tu es toujours seul, puisque personne ne peut te comprendre. Je sens le bout de ce couteau chatouiller les parois de mon organe, marquant chaque jour qui passe un peu plus du bout de sa pointe. Eraflé suis-je ? Mais non voyons, tout va toujours bien alors à quoi bon. "
Ecrire me permet aussi de m'analyser après, de pouvoir dédramatiser la situation qui m'a mise sous cette tension.