D'un autre coté, les réseaux sociaux servent de défouloirs et donnent l'illusion de l'expression démocratique. Sans eux, vu la conjoncture, ces gens s'exprimeraient plus (parfois violemment) dans le réel. C'est ma conviction. C'est théorisé par le terme de "révolution canapé''. Aujourd'hui, une manifestation dans le réel à 10 000 personnes, c'est considéré comme une grosse manifestation. Allez dire ça à nos anciens...
"Plus de la moitié de la population mondiale a accès à Internet et la valeur des réseaux sociaux est irréprochable dans les sociétés où la liberté d’expression fait l’objet de restrictions ou dans les régimes dictatoriaux. Les opinions sont toutefois différentes lorsqu’il s’agit de mesurer leur impact ailleurs. Pour certains, il s’agit d’un
outil efficace pour canaliser son mécontentement. Pour d’autres, il ne servirait que de
baume pour anesthésier sa conscience.
C’est en 2009 qu’apparaît pour la première fois le terme « slacktivisme ». Ce mot-valise est créé à partir de la combinaison des mots activisme et de « slacker » (mot anglais signifiant fainéant ou paresseux). Il se réfère à
l’activisme occasionnel ou de canapé. Les partisans de cette théorie critiquent le peu d’impact réel de ces justiciers anonymes dont l’engagement meurt sur le mur
facebook. Un activisme des apparences, un pur marketing social."
https://www.equaltimes.org/la-revolution-en-pyjama-verites-et?lang=fr#.X_diAyXjISp