Extrait
"Avec la Chine et les Etats-Unis, les deux plus grosses économies mondiales, qui montrent des signes de montée des tensions inflationnistes, les investisseurs deviennent nerveux", commente Sophie Griffiths, analyste marchés chez OANDA.
"Les résultats financiers spectaculaires publiés il y a quelques semaines seulement par les géants de la tech sont oubliés depuis longtemps et une nouvelle dynamique de marché est à l'oeuvre."
En Chine, les prix à la production, en hausse de 6,8% sur un an, affichent leur plus forte progression depuis trois ans et demi.
En Europe, François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, a assuré que la Banque centrale européenne (
BCE) poursuivrait ses achats au moins jusqu'en
mars 2022, soulignant que "toute hypothèse de réduction du volume de nos achats d'ici là (...) est purement spéculative".
Mais sur fond d'envolée des cours des matières premières (ceux du cuivre et du minerai de fer sont au plus haut), ces propos ne suffisent visiblement pas à rassurer les intervenants, qui craignent de voir une poussée inflationniste conduire à une remontée des taux d'intérêt plus rapide qu'anticipé jusqu'à présent.