Alors... au sujet de ce qui semble être une polémique, discrètement présente dans ton spoiler SF.
Il n'est pas fait mystère que le site a été vendu à une filiale de PRT. D'une part l'affiliation apparaît dans l'un des documents à lire lors de l'inscription (je ne sais plus lequel) et sinon il faudrait être aveugle aux diverses bannières pour ne pas l'avoir remarqué (à ce point de malvoyance, on conseillera d'ailleurs d'éviter le trading, sauf à s'équiper d'un système sonore ?).
Diantre

, que faire ?
Tout d'abord je révèle que je lis un peu la presse, oui j'avoue c'est d'un archaïsme...
et même les presses, c'est important, car je m'informe dans des feuilles réputées de gauche ou de droite, ce qui me permet de recentrer un peu les débats partisans...
Et pourtant je sais que les uns et les autres, mis à part le canard enchaîné, sont inféodés

à divers actionnaires ou puissances de l'argent venues du BTP, du luxe, de l'armement.
Ce qui m'importe avant tout est le professionnalisme des journalistes qui y exercent et à ce chapitre j'ai assez confiance.
Et ce qui m'importe ici ou ailleurs est, entre autres, le respect de ma liberté d'expression.
A ce jour c'est le cas. Je suis chez un broker suisse, dont je ne peux mentionner le nom car il est interdit de publicité en France, c'est donc compréhensible. Je trade le Forex alors que c'est un marché vilipendé

par Benoist et selon des méthodes différentes de ce qui est souvent exprimé ici.
Depuis que je suis là, seulement 3 ou 4 de mes message ont du disparaitre. Ayant été modo bénévole sur un gros site, j'ai compris pourquoi, et d'ailleurs j'avais rédigé tout en sachant pouvoir être borderline. Je sais quel est le travail ingrat pour nettoyer quotidiennement toutes les allées du forum, je n'attends donc aucun message d'explication ou justification. Je sais qu'il n'y a pas le temps pour cela.
Au vaste et profond sujet de l'argent. Le site a été vendu, donc pour une somme X.
Je constate dans les stats de mon profil que je représente 0,2% des messages du site. Et l'on sait que ce qui fait la valeur d'un site c'est son audience. Pourrais je alors revendiquer une fraction de X ?
Par bonheur je ne fais pas la manche
Je suis rétribué autrement, par du contenu, des échanges etc, le principe d'un forum.
Et cher SF, venons en à présent à ce fabliau du moyen-âge qui t'es dédié. Non parce que je pense que les personnages puissent se réfléter en toi mais tout simplement parce que tu évoquais la notion d'ancêtres. Voici donc quelques anciens chaudrons
Et voyons voir si l'on y cuisianit déjà fort bien (après les grecs et d'autres) quelques aspects de la nature humaine
Voici, ressuscité à l'occasion de cet échange, un ouvrage de la BNF (Bibliothèque Nationale de France).
On les trouve ici, sur le site Gallica
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58043644?rk=214593;2
Voir page 41 de l'ouvrage
Edition de 1908 et qui présente quelques textes du 17ème siècle
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- Fabliaux.jpg (46.47 Kio) Vu 392 fois
Et pour ceux qui n'iront pas sur le site de Gallica, voici un résumé de cette parabole
Par Jean de Boves :
Messieurs, je vous ai jusqu’ici assez conté de mensonges. Je vais enfin vous dire une aventure vraie, car le conteur qui ne sait que des fables ne mérite point de paraître à la cour des grands. S’il entend son métier, il doit entremêler habilement ses historiettes, et entre deux vertes avoir soin d’en faire passer une mûre. Telle est la mienne que je vous garantis vraie.
Il y a un peu plus de cent ans que vivaient deux compagnons, gens assez pervers. L’un était un convoiteux dont rien ne pouvait rassasier les désirs, et l’autre un envieux que désespérait le bien d’autrui. C’est un homme bien haïssable que l’envieux, puisqu’il déteste tout le monde ; mais l’autre est encore pire, je crois, car c’est la convoitise et la rage d’avoir qui fait prêter à usure, qui pousse à inventer des mesures fausses, et qui rend injuste et fripon.
Nos deux gens donc, un jour d’été qu’ils faisaient route ensemble, rencontrèrent dans une plaine saint Martin. Le saint, au premier coup d’œil, connut leurs inclinations vicieuses et la perversité de leur cœur. Néanmoins il marcha quelque temps de compagnie sans se faire connaître. Mais, arrivé à un endroit ou le chemin se partageait en deux, il leur annonça qu’il allait les quitter ; puis, se nommant a eux, il ajouta pour les éprouver : « Je veux que vous puissiez vous féliciter de m’avoir rencontré. Que l’un de vous me demande un don, je promets de le lui accorder à l’instant ; mais ce sera à condition que celui qui n’aura rien demandé obtiendra le double. »
Le convoiteux, malgré toute l’envie qu’il avait de faire un souhait magnifique, se promit bien cependant de se taire, afin d’avoir encore deux fois davantage. Il excitait son camarade à parler. « Allons, bel ami, demandez hardiment, puisque vous êtes sûr d’obtenir : il ne tient qu’a vous d’être riche pour la vie ; voyons si vous saurez souhaiter. » L’autre, qui serait mort de douleur si celui-ci eût eu quelque chose de plus que lui, n’avait garde vraiment de déférer à cette instance. Tous deux restèrent ainsi longtemps sans vouloir se décider. Mais le premier, que dévorait la soif d’avoir, ayant menacé son compagnon de le battre s’il ne parlait pas : « Eh bien ! oui, je vais demander, répondit l’envieux en colère, et loin d’y gagner, tu t’en repentiras. »
Alors il demanda au bienheureux de perdre un œil, afin que son camarade perdît les deux. Sa prière Futures exaucée à l’instant même, et tout le parti qu’ils tirèrent de la bonne volonté du saint, ce Futures d’être l’un borgne et l’autre aveugle.