La question de l'utilité du trader a été posée ici (entre autre) : utilite-d-un-trader-dans-la-societe-t6512.html
Par extension, se pose la question de toute activité, notamment celles qui nous "font vivre" (comprendre : donnant lieu à rémunération).
Une amie me rapportait le propos de l'auteur de l'essai "Effondrement"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Effondrement_%28essai%29
mentionnant qu'en substance, nous sommes tous les parasites des paysans, dont le métier mériterait d'être reconsidéré.
Cela va dans le sens de ce que je pense : les rémunérations perçues sont souvent inversement proportionnelles à l'utilité sociale du métier en question.
Cela m'a amené à un commentaire qui a donné lieu à des réponses qui m'ont surprise : je suppose qu'il manquait de développements.
La (im)pertinence de mon propos initial importe peu. L'idée centrale était que trader ne profite à personne d'autre que le trader lui-même, et que cette activité est par conséquent au mieux inutile, voire nuisible. Bien sûr, cela ne préjuge en rien de la place sociale générale de celui qui la pratique, qui peut être par ailleurs bon père de famille, voisin charmant, généreux donateur, etc.plataxis a écrit :S'intéresser au trading quand on est médecin, quel gâchis pour notre société !
Perdre un ingénieur concepteur de missiles me dérange moins... Question de valeurs.
De ce fait, le temps, l’énergie, l'investissement destinés au trading sont selon cette logique une "perte" pour la société. Cette perte, dans mon esprit, est plus lourde lorsqu'il s'agit d'un paysan ou d'un médecin, dont je perçois nettement le besoin, que lorsqu'il s'agit d'un concepteur de missile, dont le changement d'activité me fait plutôt plaisir. Evidemment, question de valeurs, puisque chacun est libre de penser qu'un concepteur de missiles est plus utile qu'un médecin, bien que je doute que quiconque ne m'en convainque.
Tout ce (trop long) préambule pour finalement vous poser une question simple : votre job, celui que vous avez fait ou allez faire (ou un de ceux là quand vous avez collectionné...) dans quelle mesure est-il utile ? Dans quelle mesure pourrait-on s'en passer ?
Je crois en effet que nul ne parle mieux des aspects positifs et négatifs d'un métier que celui qui l'exerce (ou l'a exercé, voire va l'exercer). Alors bien sûr, il y a bien des dimensions dans le choix d'un métier (rémunération, pénibilité, etc.), mais sur le plan de l'utilité que vous percevez de ce boulot, qu'avez-vous à en dire, en bien comme en mal ?