Bonsoir a tous j'ai un exercice de micro un peu compliquer je vous avoue dont je ne comprend pas très bien les questions j'ai déja fait les graphiques mais alors aucune idée si c'est correcte ou non je vais vous envoyer par pdf le sujet 
Je sais pas si le sujet en word a bien était envoyer au pire je vous le remet ici par contre je sais pas comment vous montrer les graphiques par message ^^
EXERCICE
PARTIE A
Sur le graphique suivant, indiquez la droite de demande par la lettre D et la droite d’offre par la lettre S. Dans chacun des cas, vous ferez une analyse précise et rédigée des effets du changement intervenu sur l’équilibre de marché. Représenter graphiquement en bleu le nouvel équilibre de marché et en rouge l’excès d’offre ou de demande qui apparaît temporairement.
1. Afin de préserver l’espèce, la commission européenne demande que la quantité de cabillaud pêchée diminue de 25%. Quelles sont les conséquences sur le marché du cabillaud ?
2. Les stations de ski de la vallée de Chamonix ont introduit un abonnement gratuit aux remontées mécaniques pour les enfants de moins de 10 ans. Quel est l’effet sur le marché de la location d’appartement en station ?
3. Le prix de l’essence continue d’augmenter. Quel est l’impact sur le marché des transports ferroviaires ?
PARTIE B
Trouvez les erreurs de raisonnement dans les propositions suivantes, en prêtant particulièrement attention à la distinction entre mouvement le long d’une courbe et mouvement de toute la courbe. Tracez un graphique pour illustrer ce qui se passe dans chaque situation.
1. Plusieurs études ont montré que la consommation de légumes crucifères peut aider à prévenir certains cancers. Des consommateurs de plus en plus nombreux souhaitent acheter ce type de légumes. Cette augmentation de la demande entraîne une augmentation du prix de ces légumes. Les consommateurs, voyant que le prix a augmenté réduisent leur demande. Ceci entraîne une diminution de la demande ainsi qu’une diminution du prix. Par conséquent, l’effet ultime de ces études sur le prix des légumes crucifères est incertain.
2. Une nouvelle machine à tricoter industrielle commercialisée par la société Steiger permet de fabriquer un pull d’un seul tenant et sans couture. Elle permet ainsi d’abaisser les coûts de production de 40% en supprimant la phase d’assemblage. Elle devrait permettre d’abaisser le prix de certains produits textiles. Mais cette baisse du prix augmentera la demande de produits textiles, et cette demande supérieure, poussera à nouveau le prix à la hausse. Il n’est donc pas certain que cette innovation se traduise par un prix plus faible.
PARTIE C
Après avoir lu le texte ci-dessous, vous répondrez aux questions suivantes.
1. Quelles sont les causes de l’envolée des prix sur le marché du logement ?
2. Représentez l’évolution des prix sur un diagramme offre-demande en identifiant ce qui relève d’un déplacement de la courbe d’offre ou de la courbe de demande et ce qui relève d’un déplacement le long de la courbe d’offre ou de la courbe de demande.
3. Quelle est la politique proposée par le gouvernement britannique ?
4. Représentez-la graphiquement sur le diagramme offre – demande.
5. Analysez en 3 étapes ses effets potentiels sur le marché et représentez-les graphiquement.
Au Royaume-Uni, un marché de l'immobilier " cassé " Eric Albert
Le gouvernement britannique vient de présenter un Livre blanc formulant des propositions pour enrayer l'envolée des prix et des loyers.
Le Monde, 13 février 2017
Le marché immobilier britannique est " cassé ". L'aveu vient de Theresa May elle-même. La première ministre britannique, dans sa présentation du Livre blanc sur l'immobilier mardi 7 février, ne mâchait pas ses mots : " Que ce soit pour acheter ou louer, le logement est de plus en plus inabordable, particulièrement pour les gens ordinaires des classes populaires qui ont du mal à s'en sortir. "
Le constat, détaillé dans le Livre blanc, est sévère. Les prix immobiliers se sont envolés : depuis 1998, le ratio du prix moyen d'un logement par rapport au revenu annuel des ménages a plus que doublé, passant de 3,5 à 7. Dans Londres et sa petite couronne (" Inner London"), le ratio dépasse désormais 10. " Cela signifie que le besoin humain le plus basique - un logement sûr, que vous pouvez appeler le vôtre - n'est pas seulement un rêve distant pour des millions de personnes, c'est un rêve qui s'éloigne de plus en plus ", assène le document officiel.
Conséquence logique de cette Inflation : le taux de propriétaires s'effondre. Chez les 25-34 ans, il est passé de 59 % à 37% en dix ans. Le Livre blanc avance ce calcul impressionnant : dans les années
1990, il suffisait de trois ans à un couple gagnant le salaire moyen pour économiser suffisamment pour apporter la garantie nécessaire à un achat immobilier; aujourd'hui, il lui faut vingt-quatre ans.
Si l'achat est devenu inabordable, la location est bien pire. Désormais, pour les logements privés, le loyer dépasse en moyenne la moitié (!) des revenus du ménage. Les locataires, qui ne bénéficient quasiment d'aucune protection, sont les grands perdants du système actuel. A Londres, les petites annonces choquantes défraient régulièrement la chronique : ainsi cette chambre à louer qui était un cagibi sous un escalier, façon Harry Potter puni par son beau-père; ou ces ateliers de jardin transformés en studios.
L'envolée des loyers provoque un cercle vicieux : les aides au logement n'en finissent pas d'augmenter. Selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le Royaume-Uni est le pays qui dépense le plus dans ce secteur, avec 1,4 % de son Produit intérieur brut, loin devant la France, deuxième du classement, à 0,8%. Ces aides poussent à la hausse les loyers, nourrissant une spirale infernale.
L'état catastrophique du marché immobilier repose sur trois causes principales. La première est la Loi de l'offre et de la demande : la population du Royaume-Uni augmente fortement, particulièrement dans les grandes villes, tandis que le nombre de constructions ne suit pas. " Depuis les années 1970, il y a eu en moyenne 160 000 nouveaux logements par an en Angleterre, note le Livre blanc. Le Consensus est qu'il en faudrait entre 225 000 et 275 000. " La deuxième cause est financière : les taux d'intérêt très bas depuis deux décennies - et quasiment à zéro depuis 2008 - ont facilité les prêts immobiliers, gonflant la bulle. Enfin, le Royaume-Uni mène une politique entièrement axée sur l'aide aux propriétaires depuis trois décennies.
Dans les années 1980, Margaret Thatcher a introduit le " right to buy ", permettant aux locataires de logements HLM d'acheter leur résidence. Cette politique a été extrêmement populaire.
Mais le revers de la médaille est que les collectivités locales ont bradé leur parc de logements sociaux, ne remplaçant pas les maisons vendues. En trente ans, la proportion de logements sociaux a été divisée par deux, pour atteindre 17,5 % aujourd'hui. Face à cet état des lieux dramatique, les gouvernements britanniques successifs ont tenté des réformes. En vain, pour l'instant. Le Livre blanc du 7 février était la tentative de Mme May d'apporter une réponse. Sa principale recommandation : construire plus.
Mais les précédents gouvernements ont déjà tenté la même approche. Ils se sont cassé les dents sur deux obstacles majeurs : le système de permis de construire est notoirement lent et compliqué outre-Manche; des " ceintures vertes " entourent les villes, garantissant des espaces naturels mais réduisant le nombre de terrains accessibles.
Le Livre blanc suggère donc une série de réformes pour simplifier le processus. Les collectivités locales vont être forcées de mettre en place un plan de planification urbaine (seules 60 % en ont un actuellement); les promoteurs immobiliers qui bénéficient de permis de construire seront obligés de débuter leurs travaux dans les deux ans ou sinon de céder le terrain; les terrains contaminés - anciennes usines, etc. - seront transférés plus rapidement...
Ces propositions de réforme ont été jugées beaucoup trop timides par l'ensemble des spécialistes du secteur. "C'est tout? ", s'est étranglé John Healey, le député travailliste chargé du logement. " Le Livre blanc n'apporte pas de solution concrète », assène Naomi Heaton, de London Central Portfolio, un fonds d'investissement dans l'immobilier. " Le gouvernement a évité les changements radicaux ", concluent de même les analystes d'UBS, qui estiment que l'annonce est positive pour les promoteurs immobiliers – et donc pas pour les Britanniques qui peinent à se loger. Si le constat du gouvernement semble clair, la solution reste toujours lointaine.
