Ils vont vacciner les enfants et confiner les non vaccinés. L'obligation vaccinale n'a jamais été une option.
᯾Nous avons étudié comment la vaccination partielle de la population française devrait changer l’épidémiologie du SARS-CoV-2 et en avons déduit les implications pour le contrôle d’un possible rebond épidémique cet automne.
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une couverture vaccinale de 30% chez les 12-17 ans, 70% chez les 18-59 ans et 90% chez plus de 60 ans = un pic d’hospitalisations similaire au pic de l’automne 2020 pourrait être observé en l’absence de mesures de contrôle.
Un certain niveau de contrôle de l’épidémie pourrait donc être nécessaire cet automne. Nous avons donc exploré des scénarios où des mesures de contrôle sont mises en œuvre, comme le dépistage répété ou l’utilisation de mesures non-pharmaceutiques (distanciation physique, gestes barrières, port du masque). Ces mesures peuvent cibler l’ensemble de la population ou des sous-groupes d’individus.
Les adultes non-vaccinés contribuent de façon importante à la pression sur l’hôpital.
Les personnes non-vaccinées contribuent à la transmission de façon disproportionnée
les enfants et adolescents représentent à peu près la moitié des infections alors qu’ils couvrent seulement 22% de la population. Par ailleurs, ils sont à l’origine d’à peu près la moitié des transmissions.
Les mesures non-pharmaceutiques ont un impact similaire si elles sont appliquées à l’ensemble de la population ou aux personnes non-vaccinées uniquement. Le fait que les personnes vaccinées adhèrent à ces mesures présente peu de bénéfices supplémentaires. Cela suggère que, dans une population partiellement vaccinée, des mesures de contrôle qui ne seraient appliquées qu’aux personnes non-vaccinées pourraient maximiser le contrôle de l’épidémie tout en minimisant l’impact sociétal. Cela soulève néanmoins des questions sociales et éthiques importantes qui doivent être discutées.
La vaccination des enfants et adolescents devrait leur permettre un retour à une vie normale.᯾