Sur une idée lancée par Rbx, cette histoire a été réalisée en coopération avec quelques membres du forum.
Ce serait sympathique de nous laisser un petit commentaire si vous la lisez, merci.
Le principe:
Une phrase de départ et une phrase d'arrivée sont imposées afin d'avoir une histoire construite qui ne part pas dans tous les sens.
Chaque participant écrit une ou plusieurs phrases de moins de 20 mots en reprenant l'idée de la phrase écrite pécédemment.
Ont participé:
Rbx, Christelle, niki, tjee, Iskr, oilp, Logo, Amarantine.
Qu'ils en soient remerciés.
Nous espérons qu'il y aura davantage de participants pour la prochaine histoire, vous serez tous les bienvenus.
******************************************************************************
"L'homme de la forêt noire."
Quand il ouvrit les yeux, Victor reposait nu sur le lit vert de la forêt humide qui se réveillait. Il se demanda qui il était et ce qu'il faisait ici sans vêtements et sans aucun bagage. Emerveillé par le spectacle de la nature qui l'entourait, il se sentait léger mais confus en même temps.
Il s'empara d'une grande feuille de bananier et se fit un pagne, plus par pudeur que par nécessité quand un oiseau surgissant d'une des fleurs du bananier s'approcha de lui, puis se posa sur son épaule et lui murmura de le suivre.
Il leva la tête et regarda dans les arbres s'il pouvait trouver à manger avant de partir.
Il dégusta quelques bananes et suivit l'oiseau qui voletait devant lui en chantant joyeusement.
Mais où donc pouvait bien l'emmener l'oiseau de si bon matin se demanda t-il.
Au bout d'un moment l'oiseau se mit à décrire des cercles au-dessus d'une clairière et là, il aperçut un scintillement. "Sûrement un objet métallique posé sur cette pierre plate" pensa t-il.
Il s'approcha et vit que c'était un objet lisse et brillant recouvert d'un métal inhabituel qui émettait un sifflement bizarre.
A cause de l'aspect étrange de cet objet, il se demanda s'il était raisonnable de le toucher. Mais la curiosité l'emportant sur la crainte, il toucha l'objet du bout des doigts avec d'infinies précautions ...
Il sentit une chaleur envahir d'abord sa main puis s'emparer de tout son corps. La chaleur montait graduellement et quand elle atteignit le haut de sa tête, il sentit que tous ses sens se décuplaient; il voyait, entendait, sentait un nouveau monde, comme une renaissance.
Des brides de souvenirs lui revenaient mais aucune n'expliquait pourquoi il était là, si ce n'est ce tatouage qu'il découvrait sur sa main droite où il était écrit: "Va et tu trouveras."
Mais aller où ? trouver quoi ? Il n'en avait aucune idée. C'est à ce moment précis que l'oiseau réapparut.
"Voilà mon guide" pensa-t-il, et dans un élan, il prit son envol vers l'oiseau.
Il volait !!! c'était difficile à expliquer, mais Il se sentait capable de tout!
Fort de ce sentiment, il tenta juste un instant de contrôler son envol, mais il se sentait aspiré vers l'oiseau qui l'emmenait déjà loin.
Il ne cherchait plus à lutter et se sentait envahi d'une douce torpeur. Et alors qu'il s'était presque endormi, il se rendit compte qu’il n’était pas seul : une autre apprentie voleuse vivait elle aussi cet instant magique.
Il voulut la rejoindre, mais impossible; l'oiseau les entrainait de plus en plus vite dans son sillage...
Ils traversèrent un tunnel d'éclat lumineux puis soudain ils étaient là, assis côte à côte, émerveillés par le spectacle grandiose qui s'offrait à leurs yeux.
A l'infini s'étendait une multitude de paysages d'une beauté ineffable, qui inondait leurs sens sur-développés.
La vue, les bruits, les odeurs, tout concourait à les attirer vers ce qui ressemblait à un éden celui dont personne n'aurait jamais oser rêver !
Une phrase, provenant de la télévision encore allumée, réveilla subitement Victor: il rêvait, nu, alité, dans sa chambre froide.
Plus d’oiseau, plus d’éden, mais son apprentie voleuse était couchée près de lui. C’était Anna, sa compagne.
Il se retourna, grommela quelque chose et chercha à se rendormir pour retrouver son paradis, mais soudain il s'écria: "Anna! L'oiseau! Il est là! Regarde! Par la fenêtre!" Anna se redressa subitement, surprise, mais l'oiseau avait déjà disparu .
Elle ne comprenait pas de quel oiseau parlait son compagnon. Elle lui dit qu'il avait rêvé et se rendormit aussitôt.
Et pourtant il en était sûr; il l'avait vu, immobilisé quelques secondes devant la fenêtre. Il pensa: "Oui c'était le même Colibri, sûr!" .
Mais le froid le saisit aussitôt. L'air glacial de cette chambre était par trop désagréable. Il était temps de se lever, de boire un bon café bien chaud et de sortir chercher ce colibri.
A peine passé la porte, il f.u.t interpelé par un graffiti fraichement écrit sur le mur d'en face. Il lut: "Va tu trouveras".
Encore? non, cette fois-ci, il ne pouvait s'agir d'un hasard. Il était décontenancé, il ne savait que faire, quand soudain il comprit que ce n'était que des mots et plutôt que réfléchir, il devait agir pour
retrouver cet oiseau, le suivre et découvrir où il voulait l'emmener.
"Vas-y marche" lui disait la voix au fond de lui. Et il marcha des heures sans réfléchir. Sans y prendre garde, il se dirigeait vers les quartiers les plus glauques de la ville.
Il les traversa comme une flèche perdue et arrivait déjà à la lisière de la forêt qui bordait ces endroits sombres.
Ouf! se dit-il, je n'ai plus qu'à attendre l'oiseau qui saura me guider là où je dois aller.
Il s'enfonçait, se sentait désorienté, quand apparut un jardin tropical, un lieu paradisiaque dont personne ne connaissait l'existence. Et le colibri était là à l'attendre. Il s'en approcha et reçu un message mental qui disait : " Tu es en sécurité ici. Sois sans crainte, je t'attendais pour te révéler qu'il n'y a point de frontière entre les rêves et la réalité. Poursuis tes rêves, tu vivras heureux .
L'homme était tout ragaillardi. Il se sentait enthousiaste, courageux et fort pour retrouver enfin le coffre de ses rêves. Rempli de confiance et de certitudes, il se dirigea directement vers quelque chose qui scintillait sur une pierre: c'était une clef très ancienne, sûrement celle d'un coffre.
Mais de quel coffre s'agissait-il? et où pouvait-il se trouver?
Il reçut alors un nouveau message qui lui disait de faire vingt pas devant et treize pas à droite et de creuser sous le petit arbuste.
Il s'exécuta et à 50cm environ de profondeur, il découvrit une boite qui renfermait un vieux parchemin admirablement conservé.
Il ne connaissait pas cette écriture mais pourtant il la comprenait. Le parchemin lui disait de se diriger vers la vallée de l'Espoir.
Sans aucune hésitation sur la route à prendre, il prit un chemin en serrant la précieuse clé dans le creux de sa main. Le chemin s'enfonçait dans une épaisse forêt de chênes et de hêtres.
Il marcha des heures durant et arriva à une vallée qu'il reconnut aussitôt bien que ne l'ayant jamais vue.
Il soupira en murmurant: "La vallée de l'espoir". Il se remémora alors un ancien rêve: il y avait là un coffre, moitié déterré sur lequel était inscrit: "Trouve la clé, ouvre-moi et tu seras riche".
Il s'exécuta aussitôt et tout lui revint, il avait trébuché sur le coffre situé au pied de l'unique flamboyant aux fleurs rouges pures resplendissantes.
Il se mit donc à sa recherche, mais la nuit venant à tomber, il sentit le désespoir l'envahir peu à peu...
Il s'assit au pied d'un arbre, respira profondément, ferma les yeux, les ré-ouvrit trois mois plus tard. Tout avait fleuri et il f u t ébloui par ces magnifiques fleurs rouges écarlates qu'il reconnut aussitôt: oui, c'était bien le flamboyant au pied duquel il s'était assis.
Des larmes de joie l'envahirent, il se releva tout doucement, émerveillé.
Il se sentit transformé en un nouvel homme doté de pouvoirs extraordinaires qui allaient lui permettre d'accéder à la connaissance de l'inconscient collectif, ce qui lui ouvrit des horizons insoupçonnés.
Mais à ce moment là le réveil sonna et le sortit de son rêve, le ramenant à la dure réalité.
il sauta de son lit, enfila sa robe de chambre et ouvrit le réfrigérateur.
Il y avait une carte sur laquelle était écrit: "Tu as rêvé cette nuit, tu as parlé de forêt, d'oiseau..., je t'aime. Vitoria".
Elle lui avait dit l'essentiel : il faut vivre pour faire de ses rêves des souvenirs.
Néanmoins il était perdu, ses souvenirs n'étaient qu'une suite de rêves imbriqués les uns dans les autres: "Mais que vivre?". Il décida de faire de ses rêves une réalité et pour cela il fallait qu'il soit sûr de ne plus rêver. Il alluma une cigarette et l'écrasa sur le dos de la main.
La vive douleur qu'il ressentit lui confirma qu'il était bien dans le réel. C'était le moment d'agir afin de reprendre le contrôle de sa vie, lui qui avait toujours voulu devenir riche et bien, rêve ou réalité, il allait le trouver ce coffre ! Il s'aperçut alors qu'il tenait toujours la clé.
Mais cette clef était un objet de son dernier rêve et sa brûlure prouvait qu'il ne rêvait plus. Il avait donc réussi à transformer son rêve en réalité. Le coffre devait donc se trouver non loin d'ici.
Subitement il réalisa où il devait se rendre. Il avança à tâtons vers la porte et l'ouvrit brutalement. Il se retrouva dans le jardin et remarqua aussitôt que les feuilles du vieux chêne flamboyaient. Il comprit que les couleurs extraordinaires des feuilles n'étaient pas le fruit du hasard, le coffre devait être à l'intérieur de l'arbre.
Il passa la tête dans le trou béant du vieil arbre, vit le coffre, le même que dans son rêve.
Fébrilement, il chercha la clé au fond de sa poche. il tira le lourd coffre avec peine, le dépoussiéra, et dit: "Si je deviens riche, j'aiderai les pauvres comme Treve. Mais la serrure ne tourna pas ; elle était grippée.
Il y parvint en la forçant et vit qu'à l'intérieur du coffre se trouvaient des lingots d'or: il était riche!
Ce serait sympathique de nous laisser un petit commentaire si vous la lisez, merci.
Le principe:
Une phrase de départ et une phrase d'arrivée sont imposées afin d'avoir une histoire construite qui ne part pas dans tous les sens.
Chaque participant écrit une ou plusieurs phrases de moins de 20 mots en reprenant l'idée de la phrase écrite pécédemment.
Ont participé:
Rbx, Christelle, niki, tjee, Iskr, oilp, Logo, Amarantine.
Qu'ils en soient remerciés.
Nous espérons qu'il y aura davantage de participants pour la prochaine histoire, vous serez tous les bienvenus.
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"L'homme de la forêt noire."
Quand il ouvrit les yeux, Victor reposait nu sur le lit vert de la forêt humide qui se réveillait. Il se demanda qui il était et ce qu'il faisait ici sans vêtements et sans aucun bagage. Emerveillé par le spectacle de la nature qui l'entourait, il se sentait léger mais confus en même temps.
Il s'empara d'une grande feuille de bananier et se fit un pagne, plus par pudeur que par nécessité quand un oiseau surgissant d'une des fleurs du bananier s'approcha de lui, puis se posa sur son épaule et lui murmura de le suivre.
Il leva la tête et regarda dans les arbres s'il pouvait trouver à manger avant de partir.
Il dégusta quelques bananes et suivit l'oiseau qui voletait devant lui en chantant joyeusement.
Mais où donc pouvait bien l'emmener l'oiseau de si bon matin se demanda t-il.
Au bout d'un moment l'oiseau se mit à décrire des cercles au-dessus d'une clairière et là, il aperçut un scintillement. "Sûrement un objet métallique posé sur cette pierre plate" pensa t-il.
Il s'approcha et vit que c'était un objet lisse et brillant recouvert d'un métal inhabituel qui émettait un sifflement bizarre.
A cause de l'aspect étrange de cet objet, il se demanda s'il était raisonnable de le toucher. Mais la curiosité l'emportant sur la crainte, il toucha l'objet du bout des doigts avec d'infinies précautions ...
Il sentit une chaleur envahir d'abord sa main puis s'emparer de tout son corps. La chaleur montait graduellement et quand elle atteignit le haut de sa tête, il sentit que tous ses sens se décuplaient; il voyait, entendait, sentait un nouveau monde, comme une renaissance.
Des brides de souvenirs lui revenaient mais aucune n'expliquait pourquoi il était là, si ce n'est ce tatouage qu'il découvrait sur sa main droite où il était écrit: "Va et tu trouveras."
Mais aller où ? trouver quoi ? Il n'en avait aucune idée. C'est à ce moment précis que l'oiseau réapparut.
"Voilà mon guide" pensa-t-il, et dans un élan, il prit son envol vers l'oiseau.
Il volait !!! c'était difficile à expliquer, mais Il se sentait capable de tout!
Fort de ce sentiment, il tenta juste un instant de contrôler son envol, mais il se sentait aspiré vers l'oiseau qui l'emmenait déjà loin.
Il ne cherchait plus à lutter et se sentait envahi d'une douce torpeur. Et alors qu'il s'était presque endormi, il se rendit compte qu’il n’était pas seul : une autre apprentie voleuse vivait elle aussi cet instant magique.
Il voulut la rejoindre, mais impossible; l'oiseau les entrainait de plus en plus vite dans son sillage...
Ils traversèrent un tunnel d'éclat lumineux puis soudain ils étaient là, assis côte à côte, émerveillés par le spectacle grandiose qui s'offrait à leurs yeux.
A l'infini s'étendait une multitude de paysages d'une beauté ineffable, qui inondait leurs sens sur-développés.
La vue, les bruits, les odeurs, tout concourait à les attirer vers ce qui ressemblait à un éden celui dont personne n'aurait jamais oser rêver !
Une phrase, provenant de la télévision encore allumée, réveilla subitement Victor: il rêvait, nu, alité, dans sa chambre froide.
Plus d’oiseau, plus d’éden, mais son apprentie voleuse était couchée près de lui. C’était Anna, sa compagne.
Il se retourna, grommela quelque chose et chercha à se rendormir pour retrouver son paradis, mais soudain il s'écria: "Anna! L'oiseau! Il est là! Regarde! Par la fenêtre!" Anna se redressa subitement, surprise, mais l'oiseau avait déjà disparu .
Elle ne comprenait pas de quel oiseau parlait son compagnon. Elle lui dit qu'il avait rêvé et se rendormit aussitôt.
Et pourtant il en était sûr; il l'avait vu, immobilisé quelques secondes devant la fenêtre. Il pensa: "Oui c'était le même Colibri, sûr!" .
Mais le froid le saisit aussitôt. L'air glacial de cette chambre était par trop désagréable. Il était temps de se lever, de boire un bon café bien chaud et de sortir chercher ce colibri.
A peine passé la porte, il f.u.t interpelé par un graffiti fraichement écrit sur le mur d'en face. Il lut: "Va tu trouveras".
Encore? non, cette fois-ci, il ne pouvait s'agir d'un hasard. Il était décontenancé, il ne savait que faire, quand soudain il comprit que ce n'était que des mots et plutôt que réfléchir, il devait agir pour
retrouver cet oiseau, le suivre et découvrir où il voulait l'emmener.
"Vas-y marche" lui disait la voix au fond de lui. Et il marcha des heures sans réfléchir. Sans y prendre garde, il se dirigeait vers les quartiers les plus glauques de la ville.
Il les traversa comme une flèche perdue et arrivait déjà à la lisière de la forêt qui bordait ces endroits sombres.
Ouf! se dit-il, je n'ai plus qu'à attendre l'oiseau qui saura me guider là où je dois aller.
Il s'enfonçait, se sentait désorienté, quand apparut un jardin tropical, un lieu paradisiaque dont personne ne connaissait l'existence. Et le colibri était là à l'attendre. Il s'en approcha et reçu un message mental qui disait : " Tu es en sécurité ici. Sois sans crainte, je t'attendais pour te révéler qu'il n'y a point de frontière entre les rêves et la réalité. Poursuis tes rêves, tu vivras heureux .
L'homme était tout ragaillardi. Il se sentait enthousiaste, courageux et fort pour retrouver enfin le coffre de ses rêves. Rempli de confiance et de certitudes, il se dirigea directement vers quelque chose qui scintillait sur une pierre: c'était une clef très ancienne, sûrement celle d'un coffre.
Mais de quel coffre s'agissait-il? et où pouvait-il se trouver?
Il reçut alors un nouveau message qui lui disait de faire vingt pas devant et treize pas à droite et de creuser sous le petit arbuste.
Il s'exécuta et à 50cm environ de profondeur, il découvrit une boite qui renfermait un vieux parchemin admirablement conservé.
Il ne connaissait pas cette écriture mais pourtant il la comprenait. Le parchemin lui disait de se diriger vers la vallée de l'Espoir.
Sans aucune hésitation sur la route à prendre, il prit un chemin en serrant la précieuse clé dans le creux de sa main. Le chemin s'enfonçait dans une épaisse forêt de chênes et de hêtres.
Il marcha des heures durant et arriva à une vallée qu'il reconnut aussitôt bien que ne l'ayant jamais vue.
Il soupira en murmurant: "La vallée de l'espoir". Il se remémora alors un ancien rêve: il y avait là un coffre, moitié déterré sur lequel était inscrit: "Trouve la clé, ouvre-moi et tu seras riche".
Il s'exécuta aussitôt et tout lui revint, il avait trébuché sur le coffre situé au pied de l'unique flamboyant aux fleurs rouges pures resplendissantes.
Il se mit donc à sa recherche, mais la nuit venant à tomber, il sentit le désespoir l'envahir peu à peu...
Il s'assit au pied d'un arbre, respira profondément, ferma les yeux, les ré-ouvrit trois mois plus tard. Tout avait fleuri et il f u t ébloui par ces magnifiques fleurs rouges écarlates qu'il reconnut aussitôt: oui, c'était bien le flamboyant au pied duquel il s'était assis.
Des larmes de joie l'envahirent, il se releva tout doucement, émerveillé.
Il se sentit transformé en un nouvel homme doté de pouvoirs extraordinaires qui allaient lui permettre d'accéder à la connaissance de l'inconscient collectif, ce qui lui ouvrit des horizons insoupçonnés.
Mais à ce moment là le réveil sonna et le sortit de son rêve, le ramenant à la dure réalité.
il sauta de son lit, enfila sa robe de chambre et ouvrit le réfrigérateur.
Il y avait une carte sur laquelle était écrit: "Tu as rêvé cette nuit, tu as parlé de forêt, d'oiseau..., je t'aime. Vitoria".
Elle lui avait dit l'essentiel : il faut vivre pour faire de ses rêves des souvenirs.
Néanmoins il était perdu, ses souvenirs n'étaient qu'une suite de rêves imbriqués les uns dans les autres: "Mais que vivre?". Il décida de faire de ses rêves une réalité et pour cela il fallait qu'il soit sûr de ne plus rêver. Il alluma une cigarette et l'écrasa sur le dos de la main.
La vive douleur qu'il ressentit lui confirma qu'il était bien dans le réel. C'était le moment d'agir afin de reprendre le contrôle de sa vie, lui qui avait toujours voulu devenir riche et bien, rêve ou réalité, il allait le trouver ce coffre ! Il s'aperçut alors qu'il tenait toujours la clé.
Mais cette clef était un objet de son dernier rêve et sa brûlure prouvait qu'il ne rêvait plus. Il avait donc réussi à transformer son rêve en réalité. Le coffre devait donc se trouver non loin d'ici.
Subitement il réalisa où il devait se rendre. Il avança à tâtons vers la porte et l'ouvrit brutalement. Il se retrouva dans le jardin et remarqua aussitôt que les feuilles du vieux chêne flamboyaient. Il comprit que les couleurs extraordinaires des feuilles n'étaient pas le fruit du hasard, le coffre devait être à l'intérieur de l'arbre.
Il passa la tête dans le trou béant du vieil arbre, vit le coffre, le même que dans son rêve.
Fébrilement, il chercha la clé au fond de sa poche. il tira le lourd coffre avec peine, le dépoussiéra, et dit: "Si je deviens riche, j'aiderai les pauvres comme Treve. Mais la serrure ne tourna pas ; elle était grippée.
Il y parvint en la forçant et vit qu'à l'intérieur du coffre se trouvaient des lingots d'or: il était riche!
Amarantine,
