Trading Le pétrole

si tu pouvais développer Kenzo

Avec les progrès technologiques le pétrole de schiste est devenu rentable à partir de 60 dollars. Voire bien moins selon les régions.
Le schiste a encore quelques années devant lui car c'est beaucoup plus souple que le offshore ultra profond par exemple. Un puit à terre c'est plusieurs millions de dollars. Une plateforme offshore plusieurs milliards !
Les US sont devenus un temps les premiers producteur de pétrole. Ils n'importent massivement que parce que leur production interne ne satisfait pas leur consommation

bonjour Beni

peux tu me donner des sources pour la rentabilité du pétrole de schiste à 60 dollars s'il te plait ?

le livre que j'ai lu (canadien) date de 2018

merci d'avance

article d'avril 2018

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Sur la production cumulative de 2,4 milliards de barils depuis 2008, environ 1,1 milliard de barils semblent avoir été vendus à perte, soit 45% de la production. Les entreprises affirment être rentables aux niveaux de prix qui existent depuis 2016, mais selon Berman, cela ne semble pas se vérifier à Eagle Ford. La rentabilité, le cas échéant, reste marginale. Parmi les entreprises pétrolières actives dans le secteur, 73 % ont dépensé plus de capital qu’elles n’ont engrangé de revenus. De plus, 77 % d’entre elles présentent des niveaux d’endettement élevés ou inacceptables.
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L’analyse montre aussi que le rendement de chaque puits pris séparément diminue ces dernières années. La quantité ultimement récupérable pour chacun est à la baisse
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Art Berman conclut en évoquant l’état de l’industrie américaine du pétrole de schiste en général. Dans l’ensemble, les réserves restent assez modestes, soit environ 15 milliards de barils. C’est peu, si l’on considère que la production se situe à environ 5 millions de barils par jour (1,85 milliard de barils par année). Pour atteindre ce niveau de production, il faut maintenir environ 90 000 puits en activité, ce qui représente une dépense considérable et explique la rentabilité très marginale de cette industrie. L’avenir de cette industrie dépend de l’appui soutenu du secteur financier.
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berman-eagle-ford-profitability.jpg (86.25 Kio) Vu 985 fois

par contre en effet le seuil de rentabilité semble être autour de 55 dollars

https://m.lesechos.fr/021681065715.htm

55 ou 60 c'est matière à polémique et c'est aussi en fonction de chaque compagnie. N'oublions pas que l'on parle du prix du wti et pas du Brent donc ..on y est en ce moment à 57.4 (quand j'écris) contrat de décembre sur le wti.
Les appels de Trump ressemblent donc bien à l'équivalent de se tirer une balle dans le pied...

oui et non

il importe

En attendant les chiffres API de 22h30 je vais vérifier mes vagues d'elliott, car sur options je pourrais viser pas en dessous de 55 pour le brent d'ici fin mars ce qui devrait le faire
Je n'ai pas pu remonter au delà de 2008 avec prt donc je suis allé voir ailleurs et voici la courbe historique depuis 1970.
Edit: verdict, oui je trouve que l'on vient de commencer la vague 2 d'un mouvement qui a commencé en juillet 2017. Cependant on ne peut pas totalement exclure que l'on soit toujours dans un mouvement baissier qui a commencé en juillet 2008.

API: 8.8M au lieu de 2.9M prévisions et 7.8M précédent

Chiffre IEA le lendemain dans la même lignée. Je l'attends plus bas avant de me positionner, je trouve qu'il faiblit déjà: +à.56% seulement à l'heure ou j'écris

bonjour

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On observe lors des réunions de l’OPEP la sensibilité du marché suspendue aux annonces du “cartel”, faisant courir des risques considérables pour les financiers, et donc à terme sur l’économie.

Cette alliance de pays exportateurs de pétrole, parfois rejointe par la Russie et d’autres producteurs, mène une stratégie depuis 2016 qui entraîne la hausse du prix du baril.

Ce qui est profitable pour eux, mais ce qui permet dans le même temps aux majors nord-américaines d’extraire des hydrocarbures non-conventionnels.

Les pays de l’OPEP voient donc de nouveaux concurrents pour une demande qui n’évolue que très peu. Ils doivent garder le prix du baril suffisamment haut pour gagner davantage, mais suffisamment bas pour que la concurrence du pétrole non-conventionnel n’affecte trop leurs exportations.
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https://blogs.mediapart.fr/olivier-raguenes/blog/181217/lindispensable-et-ineluctable-fin-du-petrole-0

Certes...en ce moment chaque fois que je vois Mediapart cela me donne de l'urticaire ...Quand je vois leur analyse et parti pris sur le football, cela ne me donne certainement pas envie de cliquer sur un quelque lien de près ou de loin en rapport avec eux...pour moi ils sont grillés de chez griller et à vie car cela s'ajoute avec leurs actions avant le 1er tour des présidentielles...
Plus récémment (wsj article: "Saudis Move to Counter U.S. Oil Strategy", l'Arabie Saoudite s'est sentie trahi par Trump au sujet des exemptions car Trump leur avait assuré une tolérance 0, pas d'exemption et les avait incité à augmenter leur production, ce qu'ils on fait. En retour Trump a fait des exemptions sur 8 pays avec des clauses, des durées et des quantités secrète ce qui a déstabilisé le marché et fait chuter le prix du baril.
En conséquence, les saoudiens veulent maintenant faire remonter le prix du pétrole vers les 80 (cible qui pour eux permet d'équilibrer leur budget et de financer leur diversification et de continuer dans la direction de l'ouverture du capital de la compagnie pétrolière nationale Saudi Aramco et d'en tirer un gros capital).
Il y a donc le 6 décembre une réunion décisive de l'OPEP à Vienne. Le problème étant que la Russie traine des pieds pour réduire la production. Cela pourra aller dans un sens ou dans l'autre à l'issue.
En ce qui me concerne je vais viser une expiration fin mars (contrat de mai) et je vais me lancer au dessus de 58 pour le brent (je serai parfaitement confiant au dessus de 55 mais cela ne rapporte pas assez) sous peu en spreads d'options.

Raisonnement: cf courbe en hebdo (après analyse et numérotation des vagues en mensuel) en plus du fondamental, de la saisonalité je me base sur ma courbe, mes vagues d'elliott (la vague 2 ne devrait pas aller en dessous de 59, même si c'était le cas d'ici le 25 mars 2019 devrait être au dessus ou le début de la vague 3 devrait l'être) et des retracements Fibo

cet article n'est pas de mediapart mais du club des lecteurs il n'engage pas l'édition

Ok Noko, désolé pour mon ton cela ne te visait pas bien entendu, mais ils font plus que m'exaspérer...ainsi que d'autres supporters...
J'ai franchi le pas et je suis dedans...jusqu'au 26 mars ou avant... Reste à placer gold, silver, copper et qui sait café C et/ou Orange Juice entre février et mars. Puis on s'occupera l'année prochaine de remplir avril, mai et juin et ainsi de suite...sur credit options couvertes

aucun souci

a rebondi un tout petit peu après les chiffres API bien meilleurs qu'attendu...je pense toujours que c'est survendu en ce moment et j'en ai repris pour échéance janvier
Je n'ai pas encore pu me couvrir contrairement à ce que j'écrivais car comme il faut parfois 2 à 3 heures avant que je ne sois exécuté et comme je n'entre l'ordre de couverture qu'une fois la vente faite...si cela bouge contrairement à mes attentes...mon ordre n'est pas exécuté avant que cela reparte dans la direction espérée et donc cela me donne du stress non désiré... mais je l'avais envisagé comme possibilité...

Dure semaine quand on est bullish-neutral qui se termine ce jour avec un -7.6% (pour la journée) et je suis quasi ITM sur mes 2 naked short puts.
Je pense toujours que cela va se reprendre, mais le sentiment est tellement négatif que je ne peux pas prendre de risques car tout est possible y compris tomber à 30.
J'ai 2 naked short put (ce n'était pas l'intention de départ mais je n'ai pas pu couvrir) à 2 échéances différentes sur le brent (une à 66 jours et l'autre à 122 jours de l'expiration). Après passage en revue de plusieurs possibilités, j'envisage d'ouvrir 1 short futures sur chacun des contrats de mon sous-jacent autour de mon break-even point pour limiter les pertes théoriques si la situation ne s'améliore pas (si la baisse continue). Bien sûr il faudra être très précis pour le positionnement des SL des futures dans ce cas (seront autour de mon strike point d'origine) et avoir une gestion extrèmement dynamique de cela...
J'ai étudié bien sûr de clôturer la position de faire un roll-over down à même échéance mais ces 2 études conduisent à des pertes assurées.
Depuis que la décision est prise, je me sens un peu plus soulagé (car dans ma tête je prends une situation extême et je prends en compte des pertes sur l'équivalent de 2 contrats futures si le brent descent jusqu'à 30 dollars et bien cela fait beaucoup....).
C'est quand même incroyable à quelle vitesse tout a basculé. Pour autant certains pensent comme moi que cela va repartir à la hausse (dont le président de total).
Je réajuste ma fourchette pour les 6 mois à venir sur le brent entre 59 et 71 dollars.
Graphe journalier

Sure: contrat LCOH9 de mars expirant le 28 janvier. Strike 59, put vendu à 1,42. Ce jour même strike au moment ou j'ai noté le prix (le brent était à 59,26): 5.06...En cloturant mon strike 59 et en vendant un put strike 54.5 c'était de l'ordre de 2.8 et pour acheter un put strike 50 c'etait de l'ordre de 1.34. (Sur le brent il faut multiplier par 1000 et non pas par 100 comme pour une action)
Donc d'après mes calculs il me fallait prendre au minimum 3 spreads verticaux pour retourner en credit et mon risque de pertes maximale dans ce cas de figure était alors de l'ordre de 13.5K (contre 2 visé si j'avais pu me couvrir au tout début de l'opération, mais comme dit cela a pris plus de 3 heures pour être exécuté de la vente puis l'achat n'a alors jamais pu être exécuté ou alors c'etait déja une opération à débit et non plus à crédit).
Dans ces conditions il faut mieux soit ne rien faire et attendre l'échéance et avoir confiance, soit prendre ses pertes autour de 4K, soit tenter de se couvrir en shortant le sous-jacent avec je le sais de gros risque également dans le cas ou cela monte et descend et me fait sauter mon SL à chaque fois...
Donc on verra à partir de lundi...mais toute idée est la bienvenue...