Voiture à hydrogène : la Chine
Cela passe d'abord par la production d'automobiles, et pour cela les grands constructeurs nationaux, SAIC, Great Wall, Yuton Bus et Foton ont été sollicités, et bénéficient de larges
Subventions pour financer la recherche et le développement de nouveaux modèles. Une nouvelle usine de production est en train d'être construite dans la région de Guangdong (un investissement d'1,6 milliard d'euros). Son objectif est de produire 160.000 véhicules à hydrogène par an, à horizon 2024.
Le Français
air liquide va être d'ailleurs largement mis à contribution, puisqu'il participe déjà à un consortium local chargé de construire de nouvelles stations de recharge en hydrogène (il n'en existe pas plus d'une quinzaine pour tout le pays).
« C'est même là que cette technologie sera la plus intéressante » dit Xavier Mosquet, expert automobile au Boston Consulting Group. Le secteur des poids lourds et du transport en commun étant encore très émetteur de CO2. La propulsion par pile à combustible permet de s'affranchir du souci de la recharge électrique par branchement. « C'est un vrai facteur d'accélération pour ce type de mobilité, en premier lieu pour les segments utilitaires et poids lourds » affirme Fabien Ferrari, Directeur Général de Symbio (co-entreprise de
michelin et Faurecia, grand spécialiste de l'hydrogène). « Et c'est de très bon augure pour les véhicules particuliers également, qui pourraient décoller de manière décisive dès 2025 », estime-t-il.L'hydrogène qui a un autre avantage capital, celui du bilan écologique...
seuls Toyota avec la Mirai et les coréens Hyundai et Kia sont présents sur le secteur,