Christian, 42 ans, je trade depuis 98/99 mais avec une longue pause suite au krach techno dans lequel j'ai laissé des plumes 
Je trade régulièrement sur un pea essentiellement actions du sbf250 (ou plutôt de l'ex-SBF250..), avec une méthodologie basée sur les travaux de Van K. Tharp.
Je balaie déjà d'un revers de main tout ce qui est technique ou chartiste. Je considère que ce type d'analyse ne peut plus s'appliquer fiablement en raison de plusieurs facteurs, notamment la vitesse de diffusion de l'information, et incidemment l'attitude désormais hyper réactive des acteurs du marchés. J'ai délaissé ce pan du trading pour étudier la finance comportementale, la psychologie des foules, et la neuroéconomie. L'analyse fondamentale peut également m'aider dans mon travail de sélection de valeurs.
Pour être plus concret je me base sur l'average true range (atr) des 21 derniers jours de l'action sélectionnée, et je multiplie cet élément par un coefficient prédéterminé (appelons le "alpha") pour "sortir" du bruit du marché et des récentes moyennes de fluctuation de la valeur. Je choisis une somme que je suis prêt à perdre (mettons : 1000) et je la divise par l'atr x "alpha".
J'obtiens un nombre d'actions à acquérir pour un pru de X euros.
"X" moins l'atr x "alpha" = mon ordre stop.
Je coupe mes gains sur des seuils essentiellement psychologiques. A la vue, au "ressenti" du marché qui évolue. J'aime bien une maximumme de je ne sais plus qui : "je me suis enrichi en achetant trop tard et en vendant trop tôt". Essayer d'entrer au plus bas et sortir au point le plus haut est un fantasme, inutile et impossible à réaliser, le temps et l'énergie perdue pour "chasser" ces points hypothétiques sont autant de ressources que vous n'emploierez pas à autre chose : quand j'ai réussi à intégrer cela ce Futures un énorme pas dans ma progression personnelle.
Vous me direz : mais l'atr est un indicateur technique !
Oui effectivement. Mais d'un type spécial, puisqu'il ne me sert pas à faire des projections ou des interprétations. C'est une donnée brute, elle me rend compte des fluctuations de la valeur depuis x jours, point barre. A partir de là, je détermine la zone de bruit et j'essaie de ponctuer mon trading pour ne pas être parasité par cela.
Ensuite, en fonction d'un certain nombre d'éléments (tendance et nervosité du marché, news flow sur la valeur, etc etc) je diminuerai le montant de la somme que je suis prêt à perdre, ou bien encore le coefficient de multiplication de l'atr, ce qui aura pour effet de (re)placer des stops beaucoup plus serrés. Je coupe ainsi mes pertes plus tôt sur des actions dont je m'aperçois qu'elles récupèrent mal, ou pas du tout, sur une certaine période, d'un incident de marché et d'une sanction exagérée (ce sur quoi je travaille la plupart du temps). C'est ma façon de travailler, assez compliquée à expliquer sur quelques lignes, que je peaufine en permanence depuis deux années, et qui ne me réussit pas trop mal avec un TRI qui oscille pour l'instant entre 10 et 12 sur un bon volume de transactions.
Je reste convaincu que le money management, l'acceptation de devoir perdre des sommes prédéterminées sans se mettre en position "espérance" et ainsi creuser sa tombe, c'est la clef de tout en matière de trading. Et j'ai mis une bonne douzaine d'années à le comprendre.
Je trade régulièrement sur un pea essentiellement actions du sbf250 (ou plutôt de l'ex-SBF250..), avec une méthodologie basée sur les travaux de Van K. Tharp.
Je balaie déjà d'un revers de main tout ce qui est technique ou chartiste. Je considère que ce type d'analyse ne peut plus s'appliquer fiablement en raison de plusieurs facteurs, notamment la vitesse de diffusion de l'information, et incidemment l'attitude désormais hyper réactive des acteurs du marchés. J'ai délaissé ce pan du trading pour étudier la finance comportementale, la psychologie des foules, et la neuroéconomie. L'analyse fondamentale peut également m'aider dans mon travail de sélection de valeurs.
Pour être plus concret je me base sur l'average true range (atr) des 21 derniers jours de l'action sélectionnée, et je multiplie cet élément par un coefficient prédéterminé (appelons le "alpha") pour "sortir" du bruit du marché et des récentes moyennes de fluctuation de la valeur. Je choisis une somme que je suis prêt à perdre (mettons : 1000) et je la divise par l'atr x "alpha".
J'obtiens un nombre d'actions à acquérir pour un pru de X euros.
"X" moins l'atr x "alpha" = mon ordre stop.
Je coupe mes gains sur des seuils essentiellement psychologiques. A la vue, au "ressenti" du marché qui évolue. J'aime bien une maximumme de je ne sais plus qui : "je me suis enrichi en achetant trop tard et en vendant trop tôt". Essayer d'entrer au plus bas et sortir au point le plus haut est un fantasme, inutile et impossible à réaliser, le temps et l'énergie perdue pour "chasser" ces points hypothétiques sont autant de ressources que vous n'emploierez pas à autre chose : quand j'ai réussi à intégrer cela ce Futures un énorme pas dans ma progression personnelle.
Vous me direz : mais l'atr est un indicateur technique !
Oui effectivement. Mais d'un type spécial, puisqu'il ne me sert pas à faire des projections ou des interprétations. C'est une donnée brute, elle me rend compte des fluctuations de la valeur depuis x jours, point barre. A partir de là, je détermine la zone de bruit et j'essaie de ponctuer mon trading pour ne pas être parasité par cela.
Ensuite, en fonction d'un certain nombre d'éléments (tendance et nervosité du marché, news flow sur la valeur, etc etc) je diminuerai le montant de la somme que je suis prêt à perdre, ou bien encore le coefficient de multiplication de l'atr, ce qui aura pour effet de (re)placer des stops beaucoup plus serrés. Je coupe ainsi mes pertes plus tôt sur des actions dont je m'aperçois qu'elles récupèrent mal, ou pas du tout, sur une certaine période, d'un incident de marché et d'une sanction exagérée (ce sur quoi je travaille la plupart du temps). C'est ma façon de travailler, assez compliquée à expliquer sur quelques lignes, que je peaufine en permanence depuis deux années, et qui ne me réussit pas trop mal avec un TRI qui oscille pour l'instant entre 10 et 12 sur un bon volume de transactions.
Je reste convaincu que le money management, l'acceptation de devoir perdre des sommes prédéterminées sans se mettre en position "espérance" et ainsi creuser sa tombe, c'est la clef de tout en matière de trading. Et j'ai mis une bonne douzaine d'années à le comprendre.
