si tu veux de l'air forcè la rolls c'est le volcano
d'ailleurs c'est la rolls tout court
https://www.vice.com/fr/article/perche-a-vie-apres-une-prise-d-ecstasy-909Autant je ne suis pas du tout inquiet de l'augmentation de la prise de cannabis, autant je pense que la prise d'ecstasy est vraiment dangereuse, car c'est un véritable poison : c'est neurotoxique, ça détruit des neurones. Le problème se pose donc également sur le long terme. Avec le vieillissement, le stock de neurones se réduit, et si vous partez d'un stock lui-même amputé à cause d'une prise de substance neurotoxique, à 40 ou 50 ans, vous risquez d'avoir des problèmes de démence. C'est la grande crainte que l'on peut avoir chez les utilisateurs d'ecstasy.
Fumer du cannabis est déconseillé aux personnes souffrant de troubles cardiaques
D’ailleurs, les utilisateurs de cannabis qui ont des problèmes cardiaques, des troubles vasculaires ou qui souffrent d’hypertension, en fumant peuvent voir leurs symptômes s’aggraver et ressentir ainsi des arythmies cardiaques, des douleurs à la poitrine et des infarctus du myocarde. Ceci dit, le THC peut aussi avoir un effet analgésique ce qui peut masquer dangereusement la sensation de douleur.
De plus, la fumée de cannabis, comme d’ailleurs celle du tabac, produit une quantité importante de monoxyde de carbone. Ce composé va dans le sang et se lie avec l’hémoglobine, la protéine responsable d’amener l’oxygène aux différents organes. Ainsi, lorsque le monoxyde de carbone est inhalé, la distribution d'oxygène dans le corps est compromise. Quand le cœur reçoit moins d’oxygène il commence à travailler plus pour compenser. Le cœur se retrouve ainsi doublement sollicité, par le manque d’oxygène et par l’action du THC. Ce dernier semble agir au niveau du système nerveux sympathique qui est responsable du contrôle d'un grand nombre d'activités inconscientes de l'organisme, telles que le rythme cardiaque ou la contraction des muscles lisses .
Cependant, il est assez improbable que des jeunes personnes en bonne santé qui fument occasionnellement du cannabis développent des problèmes cardiaques. D’autant plus, que d’après les statistiques, beaucoup d’entre eux arrêtent de fumer au alentour de vingt ans. Même les fumeurs réguliers depuis plus de quarante ans augmentent relativement peu le risque d’infarctus, d’environ 1,5-3%. D’après les experts, le cannabis constitue un danger surtout pour les personnes avec des problèmes cardiovasculaires au préalable .
Certains cannabinoïdes, comme le cannabidiol, exercent un effet bénéfique sur le système cardiovasculaire
Pourtant, plusieurs études montrent que si administrés à des doses contrôlées, les cannabinoïdes peuvent avoir des effets positifs sur la résolution des problèmes cardiovasculaires, comme par exemple, l’hypertension, la sclérose des artères, ou les dégâts cellulaires à la suite d’une attaque cérébrale ou d’une ischémie. S’agit-il d’un paradoxe ?
Probablement pas. Plusieurs explications existent déjà. D’un côté, les effets délétères du cannabis sont imputables aussi, au moins en partie, aux nombreuses particules dangereuses pour la santé, dont le monoxyde de carbone, dégagées par la fumée .
D’un autre côté, le cannabis contient aussi d’autres substances comme le cannabidiol, le plus important des composés non psychoactifs. Le THC et le cannabidiol exercent souvent des effets opposés, ce dernier étant connu pour contrebalancer les effets négatifs du THC. Au niveau du système cardiaque, par exemple, le cannabidiol peut empêcher l’augmentation de la fréquence cardiaque due au THC. Les effets du cannabis peuvent donc varier selon les espèces utilisées, suivant la teneur plus ou moins importante en THC et cannabidiol .
Mais comment THC et cannabidiol agissent-ils sur le système cardiovasculaire ? On sait aujourd’hui que si les phytocannabinoïdes, les constituants du cannabis, ont tant d’effets sur les différents organes de notre corps c’est dû au fait qu’ils peuvent « communiquer » de l’intérieur avec lui .
La connaissance du système endocannabinoïde permet de mieux comprendre les effets des cannabinoïdes au niveau cardiovasculaire et ouvre des perspectives quant au développement de nouvelles thérapies
Les cannabinoïdes, phytocannabinoïdes et endocannabinoïdes, molécules analogues mais fabriquées au besoin par notre corps, modulent l’activité des récepteurs au cannabis, appelés CB1 et CB2, qui comme des antennes spécialisées captent et transmettent aux cellules les signaux correspondants .
En plus des endocannabinoïdes (l’anandamide et le 2-AG) et des récepteurs CB1 et CB2, bien d’autres molécules font partie de ce qu’on appelle le système endocannabinoïde. On peut citer à titre d’exemple les enzymes, des protéines qui permettent le bon déroulement des réactions chimiques, et les canaux ioniques, des sortes de tunnels placés sur les cellules et qui laissent rentrer et sortir d’une manière contrôlée des ions comme le calcium ou potassium. Certaines recherches récentes suggèrent que des canaux appelés TRP jouent un rôle de médiateur dans la dilatation des vaisseaux sanguins provoquée par les phytocannabinoïdes et les endocannabinoïdes.
Des expériences sur les souris ont montré que ces canaux, plus que l’activation des récepteurs CB1 et CB2, sont responsables de la propriété anti-oxydante du cannabidiol. Cette action permet de contrebalancer, entre autre, les effets délétères des ischémies, des infarctus du myocarde, et des complications cardiaques dues au diabète .
Les récepteurs CB1 et CB2, quant à eux jouent des rôles assez différents et parfois même opposés dans le système cardiovasculaire. Les récepteurs CB1 interviennent dans le contrôle de l’hypotension et pourraient être visés dans le traitement de l’hypertension. D’autre part, l’activation des récepteurs CB2 résulte fondamentale dans la défense contre les attaques vasculaires, les ischémies, l’artériosclérose .
D’après des nombreux chercheurs, il est clair que la compréhension du système cannabinoïde est un domaine de recherche aux applications thérapeutiques multiples et variées. Une utilisation ciblée du cannabidiol ainsi que le développement de cannabinoïdes synthétiques, capables de moduler au besoin les récepteurs CB1 et CB2 et les autres molécules du système endocannabinoïde, ouvrira probablement la porte à des nouveaux traitements pour les troubles du système cardiovasculaire .