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Jili : approche psycho ; étude de cas.

par Jili » 11 févr. 2018 13:41

Salut petit curieux,

Sache qu'à mon sens, la curiosité est une grande qualité contrairement à ce que veut bien faire croire l'adage ! So, your welcom !

Le but de ce poste est double :

- Extérioriser / échanger avec des personnes qui vivent grossièrement les mêmes problématiques ;
- Partager mon expérience pour aider / enrichir le forum andlil qui m'a beaucoup apporté. Un retour à ma manière.

Je ne demanderai qu'une seule chose. Je vais m'appliquer pour faire des postes réfléchis et construis. Ça serait top, dans le cadre d'un éventuel échange, que vous entriez dans la même dynamique. En revanche, je n'ai rien contre des encouragements concis (bien au contraire) qui ne polluront pas car facilement survolable pour les autres lecteurs. Pour exemple : " :top: ", "jili président", "we love jili", "jili forever".... faite à votre idée... :lol:

Je vais essentiellement traîter le rapport à l'argent et le rapport au temps qui sont, à mes yeux, intimement liée. Bah oui, le temps c'est de l'argent... non ?! Mais aussi l'écoute/connaissance et contrôle/ maîtrise de soi.

Pour ce faire, je vais simplement me servir de l'analyse de mon expérience qui est en cours. Je ne suis pas un professionnel de psychologie et donc, je vais employer "mes mots". Mots que j'essayerai d'expliquer au mieux sous forme de "concept" créé par mes soins.

Je m'appuierai également sur des sources pertinentes à mes yeux, glaner çà et là. Elles seront mises en citations (aucune envie de réinventer l'eau chaude).

Aussi, je vais essayer d'organiser mes réflexions/ analyses sous formes de thème, de rubrique.

C'est ti-par !


Je tien tout d'abord à planter le décors sur mon contexte de travail :

J'ai en ma possession un smartphone s4 mini avec lequel je trade mais qui me sert également de partage de connexion pour ma tablette 8 pouces sous Android. Celle-ci me permets de prendre du recul sur les marchés sans jouer excessivement de l'ut. Je mets mon smartphone sur 3g only pour ne pas qu'il switch entre 4g/3g/2g. Je n'ai pas le mode 4g only. Trop vieux Android :-) Sinon connexion de bar ou autres alternatives de ce types.

Pour être pro et palier aux diverses peurs qui sont légions en trading, je ne recherche aucun artifice extérieur. J'ai appris avec le temps que c'était une perte de temps et d'énergie. Tout se trouve "en soi". Évidemment, il faut être réfléchi, consciente et cohérent. money management... puis j'utilise des stop garanties par fort levier. Je pense les utiliser sans interruption pour les prochaines sessions et cela jusqu'à que mort s'en suive (je ne parle pas de mon compte, mais bien de mon corps...). Je compte utiliser max 0.8% de mon capital par position (sauf si je décide d'utiliser une partie des précèdents gains pour augmenter le levier par exemple ou autre). Concernant les indicateurs, j'utilise les PP et le travail du prix à la mano. Je surveille particulièrement la différence de cotation entre futur et cfd à risque limité, les annonces, les 3 sorcières...

Lorsque je commence une session, comme un tennisman j'imagine, j'utilise pas "toute ma puissance". Car souvent, les premiers trades sont perdants. Nécessité de se chauffer. Lorsque je me sens bien, je monte petit à petit jusqu'à ma vitesse de croisière. Celle-ci change en fonction de la config, des setups, de la psycho...

Le trading est fortement psychologique. Et notre psychologie touche tous les pans de nôtre vie. Donc, la psycho du trading aussi. Tout est lié, tout est interconnecté.

Pour la suite, je vais faire place à la psychologie.

Et celà bientôt car : je suis en pause pour cause "d'addiction en ce moment". Jusqu'à nouvel ordre. Mini une semaine. J'en profite pour mettre à plat et partager.

À bientôt.

P.s : j'ai une Xiaomi mi pad 3 mais il me faut une xiaomi mi pad 2 pour pouvoir installer windows et utiliser prt. Sur leboncoin ou autre site, introuvable. Les personnes ne repondent/ veulent pas envoyer en Croatie. Si vous avez ça ou si vous savez ou je peux trouve cela, merci de m'avertir en mp ou ici si vous n'avez pas accès aux mp. :mercichinois:

Re: Jili : approche psycho ; étude de cas.

par Jili » 11 févr. 2018 22:19

Attention, cheminement psycho, accrochez-vous !!! Le down à côté, c'est du gâteau...

Me concernant, "ma bête noire", mon "combat" c'est la place que j'accorde personnellement à l'argent.

Il est vital pour mon équilibre que je me sente libre. Et la peur du manque d'argent ne me permet pas cette liberté de vie.

Ça cache celon moi une peur sous jacente très importante. Peut-être même la plus importante : la non confiance en l'humanité. La peur que mon prochain ne me vienne pas en aide pour des "simples" besoins primaires utiles à ma survie. Il y a aucune notion d'entre aide en visu. "Sans argent, je suis mort !" Ça en dit long sur "sa place". L'importance de cette croyance dominante est totalement néfaste à mes yeux pour vivre sereinement et librement. Mais de là à s'en détacher...faut se lever tôt, ou vivre de sacré experiences de vies...

Le revers me paraît simple. Cela cré un manque. Ça va vraiment faire "kitche"... car c'est un manque d'amour...
Le besoin d'aimer et d'être aimé par son prochain. Le besoin de faire confiance... en l'humain, en soi. Voilà qui pourrait apporter à mes yeux ma sacrot sainte liberté. Ça ne sera définitivement pas l'argent !

Cool, cette prise de conscience m'éclaire et ferme une porte erronée. Alors, qu'est ce que je viens faire ici ?

Avant de continuer, j'aimerai faire un parallèle avec le fonctionnement actuel de notre système économique. Fort de ces prises de conscience énoncés ci-dessus.

Cultiver cette peur, cet individualisme favorise non seulement la gestion du peuple par les états (le fameux diviser pour mieux régner). Mais aussi la création monétaire via le travail des gens qui ont peur. Et desurcroît, ces mêmes personnes qui ont peur, au lieu de se contenter des besoins primaires et de garder le reste de leur argent pour combler leur peur (pensement au lieu de points précisons le), ou au mieux, aider son prochain... voir, prendre du temps libre (temps de vie) vont consommer pour chercher à combler ce manque de confiance, d'amour... Avec en prime les derives de reconnaissance sociales par le statu social ou le compte en banque (vive Forbes). Puis il faut bien justifier le temps passer à le gagner cet argent au lieu de vivre. Pas mal la dynamique n'est-ce pas ? Double effet kiss cool pour l'économie mondiale. Un peu le même délire quand ceux qui font une crise économique ce gave deux fois :-D

Je reprends sur le "mais qu'est ce que je fais là" ?

Je ne pense pas que ce soit l'argent le problème. Mais nôtre rapport à l'argent, sa place... Les derives d'utilisation.
La réalité économique sera, je pense, toujours présente. Certain en auront plus que d'autres. Mais de là a en avoir peur, d'avoir des besoins boulimique, et que ça prenne le pas sur les relations humaines... Je pense que c'est une limite que l'on ne doit plus dépasser. Autant pour le bien collectif qu'individuel. Les deux sont liées.

Ce que je viens faire là est simple. Je suis un homme d'expérience. Je mets les deux pieds dedans lorsque quelque chose me gène. Je voulais donc comprendre. Maintenant que je pense un peu avoir compris, je compte utiliser cet argent plus sainement qu'avant. À la fois à titre perso mais aussi le redistribuer correctement. Aider les gens que je croise qui sont dans une dynamique positives à mes yeux et qui ont entamé une dynamique de vie par exemple.

Donc, je vais m'en servir intelligement pour ma propre réalité économique. Celle-ci est vraiment très réduite à l'heure actuelle. Je pense trouver mon équilibre petit à petit et me débarrasser gentiment des consommations de compensation. Concernant la peur, je pense me soigner petit à petit egalement, grâce à mon choix de vie. Grace aux contacts humain que je vie. Cela me nourrit.

Il devient donc évident que mon money management ne doit pas se cantonner simplement à mon univers boursier. Mais bien, à tous mon monde ! Combien je réinjecte en bourse, combien j'utilise à titre perso et comment, combien je donne et à qui ? Le voilà mon money management ! Sans pour autant vouloir "laver ma conscience". C'est simplement ce que j'ai envie de faire. La vision qui, je pense, va m'épanouir.

Maintenant, le plus dur, c'est de trouver mon équilibre avec ma gestion du temps sur les marchés. Tout en sachant que l'on est confronté à une activité qui favorise la dépendance et qui va jusqu'à l'addiction. Merci les hormones.

J'en ai fait les frais plusieurs fois. Et je commence tout juste à en prendre conscience quand ça se produit. Même si j'ai besoin d'une perte contrôlée qui impacte une petit partie de mes gains pour pouvoir prendre ma pause salvatrice et m'extirper de cette addiction forte désagréable.

Ce sera l'objet de mon prochain poste je pense.

Re: Jili : approche psycho ; étude de cas.

par Benoist Rousseau » 12 févr. 2018 00:06

Très agréable de suivre ton cheminement intérieur

Re: Jili : approche psycho ; étude de cas.

par jhana » 12 févr. 2018 03:57

Texte intelligent, direct et amusant à lire.Le thème de l'addiction est intéressant. Si tu as une addiction à la vie, dans ce sens qu'elle te procure plaisir, satisfaction, découverte, excitation et joie, le trading comme addiction ne serait qu'une petite addiction dans la grande addiction, donc non chronophage et dépourvue d'un pouvoir déstabilisateur. ;)

Re: Jili : approche psycho ; étude de cas.

par Jili » 12 févr. 2018 21:34

Dépendance / addiction : du tolérable à l'intolérable !

J'ai remarqué qu'après chaque pause de trading, j'étais d'une lucidité et d'un contrôle exemplaire ! Pas le moindre écart. Et surtout, je décide réellement du moment ou je viens, quand je quitte... Je peux "sauter des jours" à l'aise. Je vie ma vie, le marché la sienne. Et nous nous retrouvons lorsque je désire lui consacrer de mon énergie, de mon temps. Temps/ énergie si précieux à mes yeux. Le rêve !

Et je ne sais pas trop comment, mais il devient comme un ami ou petite copine un peu trop possessif. Un peu trop énergivore. Le truc, c'est que c'est pas de sa faute... Il me demande rien et il ne m'en voudra même pas si je le delaisse de temps à autre. Aucun compte à lui rendre. Dès que je le souhaite, il est là.

Et pourtant, j'y tien de rester avec lui... Petit à petit,je le laisse entrer de plus en plus. Jusqu'à laisser la porte entre ouverte parfois. Comme ça, j'ai juste à me pencher pour le voir...

Bon, souhate. Ça dure un certain temps.

Puis, sans m'en apercevoir, il a passé la porte et vie avec moi. Il dépasse même tous les stades des précédentes copines car lui, parfois, il m'accompagne même au chi0tte...

Et bizarrement, je deviens un peu moins lucide parfois. Quelques écarts d'anticipation ou d'impulsivité.
Franchement, ça vous étonne ? Pour ma part, non. Ce qui m'étonne, c'est plutôt le fait que je ne le vois pas prendre cette place dans ma vie. Place que je "decide" de lui accorder.

Évidemment que la situation me gène. Je lui donne beaucoup trop d'importance, de temps. Et puisque je ne le vois pas, mon ami l'inconscient, toujours là pour moi, me le signale.

Ça s'appelle : l'impulsivité.
Il est important de distinguer l'impatience de l'impulsivité. L'impulsif est une sorte d'impatient chronique qui cherche souvent à se débarrasser de ce qu'il vit dans le présent. Mais ce n'est pas parce qu'il a mieux à faire qu'il s'impatiente. L'impulsif est irrité parce que son émotion présente est inconfortable. C'est d'elle qu'il cherche à se débarrasser. Contrairement à ce qui se passe dans l'impatience, le vécu actuel de l'impulsif a beaucoup de sens. Mais, pour une raison ou pour une autre, il refuse de la vivre et de l'assumer.

Alors je pense qu'il m'arrive un "truc" dans la vie. Que je suis impatient, etc... Mais non !

C'est l'alerte ! Je suis entrain de me parler à moi même. Donc si je ne m'écoute pas, je vais déclancher les autres alertes... Un peu plus cash ! Et oui, je tombe malade.

Bon, dans ce cas, à mon humble avis, c'esy déjà l'addiction.

Donc, la première alerte : l'impulsivité. Je me trouve dans la dépendance. Trop dans le "truc" pour le voir. Donc faut que je passe à une UT supérieure... heu... que je sorte la tête du guidon. Car de toute façon, je ne suis plus pro car plus lucide. Ce qui revient à une "perte de temps et d'énergie" en prime. Et même parfois accompagné par une perte de thune... Ça en fait de la "perte"...

Et tout ce que je loupe de la vie pendant ce temps là... C'est ouf quand même non ?

Mais ça ne m'arrête malheureusement pas ! Et oui... Car je retombe sur mes pieds. Je mets même en place des stratégies pour perdre en sous levier durant l'alerte de mon inconscient puis ensuite, j'y vais au taquet...

Donc je gagne de l'argent... Mais j'y perds ma vie.

Je veux vraiment placer l'argent, le marché, avant ma vie ? Me berner moi même de la sorte ? Clairement pas.
Mais quand j'y suis, je suis assez fortiche je le reconnais...

Du coup, évidemment, je passe au stade supérieur : l'addiction !! Youhou....

À ce moment là, je n'ai qu'une envie, c'est aller sur les marchés... Impossible de prendre ma pause alors que je l'ai décidé car je sais que je ne suis plus en état. Je ne peux plus me mentir. Mais impossible de passer à autre chose. Alors je decide d'un montant. Je decide avec quel rapidité/levier je vais le perdre et c'est parti... (Vendredi après midi stop garanti de 50 à 5€ le point. J'ai ouvert, pris position dans les quelques secondes (quand même dans la tendance faut pas déc0nner..) et en 10 secondes, reflux. Fini.

OUFFF, PAUSE ! :-D


Je pense que beaucoup vont malheureusement se reconnaître. C'est en grosse partie pour cela que j'ai refait un journal. Car je remercie andlil, Benoist biensur et les andiliens.

C'est vraiment ma manière à moi de tout vous donner, tout ce que je peux. Car l'entraide, il y a que ça de vrais. L'argent, c'est tellement en dessous.

MERCI

Re: Jili : approche psycho ; étude de cas.

par Florine » 13 févr. 2018 23:26

Jili :merci:
c'est très intéressant de te lire.
De l'analyse, de la profondeur, du recul, de l'intelligence émotionnelle... :top: :mercichinois:

Re: Jili : approche psycho ; étude de cas.

par Djobydjoba » 14 févr. 2018 20:49

Jili, :mercichinois: , très intéressant en effet.

Voilà un lien vers une vidéo qui peut s'inscrire dans la thématique de ta file, et alimenter ta réflexion. Elle bouscule. Je suis aussi en réflexion sur le sens de ma démarche de trading et mon rapport à l'argent. La recherche de richesse semble incompatible avec la joie.

https://youtu.be/r12e79ntWOM

Re: Jili : approche psycho ; étude de cas.

par Jili » 15 févr. 2018 13:11

Spoiler:
merci pour les retours, ça fait plaisir.
Merci pour la vidéo. Elle ne me retourne pas plus que ça, je suis en partie d'accords. Lit la suite, tu comprendras mon point de vu.
Toujours l'argent, encore l'argent... mais d'un point de vu différent.

Entre ce que je comprends/dis, ce que je crois être/faire et ce que je suis/fait, il y a toujours "un monde"...

Effectivement, dur de se l'avouer mais c'est bien souvent le cas. De la compréhension au réel passage à l'acte, il y a visiblement plusieurs étapes à franchir.

Pour exemple concret, et pour continuer dans l'étude de cas :

J'ai fait le choix d'une vie simple et basic en éliminant quasi toutes mes possessions matériel. Ainsi, je ne detiens plus qu'un vélo, mon matos de bivouac, et mon matos électronique ennoncé au début de cette étude. Mais aussi, mon compte en banque !

Je pourrais donc penser que "ça y est", c'est réglé. La possession, ces dérives là, ça ne me concerne plus. J'y suis arrivé !

Malheureusement, ce n'est pas si facile.

Car ma dynamique émotionnelle/intellectuelle reste la même. Pas besoin que la "notion d'argent" entre en compte pour posséder finalement, à mes yeux, quelque chose. Et re rentrer dans cette dynamique néfaste d'antan, que je croyais pouvoir régler, en grosse partie, en me délestant de mes biens perso.

Cette démarche favorise grandement ma liberté d'action mais en aucun cas change ma manière d'agir. Je ne deviens pas plus mâture, car je crois me détacher de ces biens ou de l'argent via ce choix de vie. C'est une illusion bien trop facile.

Actuellement, je suis en Croatie, chez un gars rencontré sur la route. Je suis hébergé à titre gracieux. Et, car j'en ai envie, je l'aide à renover l'endroit (contruction de mur en belles pierres entre autre). C'est une maison secondaire, et il y vient parfois avec sa famille.

Ça ne vous à pas échappé, nous nous trouvons dans la periode hivernale. Et cette maison n'est pas chauffé. Elle détient en revanche un poil à bois que je dois alimenter.

Je dois donc aller couper le bois dans la montagne, tous les jours, puis l'utiliser pour me chauffer. Et quand cette famille vient, avec leur toute petite de 6 mois, ils utilisent le bois, MON bois, sans penser si il m'en reste pour le soir... Vous voyez la dynamique ? Et oui... la possessions, être le centre, ils ne pensent pas à moi... si il m'en reste pour le soir ou pas.... Et aucune notion d'argent là dedans. De l'énergie, du temps, du partage ou bien de l'egoisme et de la possession....

Ce n'est donc pas "l'argent", quelque chose d'extérieur, qui me rend possessif et égoïste. Mais bien un état intérieur. Son utilisation dépend donc de qui je suis. L'argent est un révélateur des plus visible. L'argent ne me rend pas "pourrit". Si on l'est, c'est en profondeur...

Je reprends uniquement une expression bien connu. "L'argent pourrit les gens". Mais je me garde bien d'être dans l'affect, le jugement. Chose improductive à mes yeux. Je suis dans l'analyse, la compréhension, le constat ET l'acceptation de moi sur le moment.

Je n'ai donc pas peur de l'argent, j'ai peur de "moi" avec de l'argent.
J'en reviens toujours au même, c'est interne et non externe.

Pour ma progression intérieur, je comprend et essai de m'accepter tel que je viens de me révéler. Point barre. Personne est parfait, je ne le suis pas non plus. Ensuite, je pense choisir si je veux rester ainsi ou non. Si je me dis que c'est néfaste et immature, je vais faire en sorte d'impulser une dynamique pour évoluer vers mon idéal. J'en suis là...

Je pense également que ça peut gérer ma dépendance/ addiction au marché. Je suis actuellement assez partagé car d'un côté je pense que c'est hormonales avec notre cerveau reptilien et nôtre systeme andoctrinien (adrenaline, cortizole...) et de l'autre liée à notre immaturité et problème inconscient infentile.

Re: Jili : approche psycho ; étude de cas.

par Jili » 15 févr. 2018 15:13

Djobydjoba a écrit :La recherche de richesse semble incompatible avec la joie.
Je viens de re regarder la vidéo et je n'ai pas grand chose a y redire finalement. Je suis en accord sur les importants points cités. En revanche, ta dernière phrase me fait tiquer. Comme il le dit, et comme je le pense egalement, tout dépend du désire en amont et tout dépends de son utilisation. Je pense que c'est possible. Mais surtout, lui consacrer une place bien nette et bien seine. C'est là le challenge. Mais la reelle confrontation, l'expérience me paraît incontournable pour cette finalité à mes yeux.

Re: Jili : approche psycho ; étude de cas.

par Jili » 19 févr. 2018 12:28

L'argent : experiences vécues de deux dérives d'utilisation opposés.


Première derive à mes yeux, celle que tout le monde connait... je vais l'appeler "les dépenses esclavagistes".

J'en ai un peu parlé, liée aux peurs et aux diverses pressions sociales, on entre dans le moule. Perso, j'y suis entré convaincu que ça m'apporté une liberté, aisance de vie etc... Voiture et j'en passe... Malheureusement, c'est cher payé en temps et en énergie et ça cré une forte dépendance à l'argent car ça à un coût infini.

Deusieme dérive à mes yeux, je vais l'appeler "l'argent/temps".

Elle est aussi liée aux peurs et à la réalité économique. Mais cette réalité de l'argent est réduite car les consommations sont essentiellement tournées pour "la vie" (besoins primaire). On reprend le control de nôtre temps, on devient moins ab.ruti car on trouve des alternatives pour beaucoup de situations mais on est toujours dirigé par le positionnement central de l'argent. Et vu que la moindre dépense monnaitère est associé à une dépense de temps (argent/temps - temps/argent), il en devient compliqué d'en partager avec autrie.

Ceci est mon vécu, mon analyse, mon constat. Dans les deux cas, j'ai été dominé par l'argent et son positionnement à été central. J'ai quand même plus "vécu", "fait connaissance avec moi même", dans le deusieme cas.

Fort de ces expériences, en voilà les questionnements qui en découlent.

Je pense qu'il serait judicieux de remettre en question la notion d'argent "au mois" (recette/ dépense). Cela cré une aubligation, une dépendance. Chaque mois... Totalement opposé à la liberté, l'écoute psycho, émo et corporel. Et d'un autre côté, ça cré un recommencement infini peut-être qui nous déconnecte /déresponsabilise... La strategie du "jour le jour" paraît être la même chose. Quant au "moyen/ long terme" néfaste ? Pas sur si on gère la dynamique peur/égoïsme et que l'on entre dans l'écoute (et non le "calcul").

Notre réalité économique peut evoluer "à l'envie" étant conscient des dérives possibles. Il suffit de trouver nôtre equilibre entre : nos croyances, nos valeurs associé à l'écoute du moment/période.

Ça reste très personnel. En fonction de ses croyances/réalités. Comment percevez vous la possibilité de gagner de l'argent ? Facile ou pas ? De quel manière... N'oubliez pas que vous êtes éduqué. Vous savez lire, écrire et j'en passe... sous estimé pas vos possibilités. M'enfin, chacun choisi ses croyances.

Pour ma part, aujourd'hui, ça me paraît facile. Univers boursier oblige. Mais j'aurais pu avoir un autre parcours.

Donc une fois lucide, hors du rouleau compresseur hormonales et plus en conscience sur le sujet de l'argent, des peurs et divers pressions. Pourquoi je m'infligerai cette contrainte des marchés aujourd'hui et les jours qui suivent alors que là, maintenant, tout de suite, je n'ai aucun besoin de plus d'argent ? Et aucune envie d'y aller.

Uniquement par cupidité, par peur... par dépendance/addiction... mais sûrement pas par écoute/envie.

Comme le dit un ami que nous avons en commun. Créer son "sur mesure" et non utiliser du "prêt à porter".

Les derives des deux bouts sont sûrement liées à un sujet malade. L'argent n'est pas un problème. Sa place, son utilisation... peut-être. Mais ça vient de nous.

Quant à la sécurité avec "CDI" etc.. Pourquoi voulez-vous vous protéger. Puis de quoi, de qui ? Quel peur sous jacente vous concernant ?

Quoi qu'il en soit, au vu de mes diverses experiences/ réflexions partagées avec vous. Le constat est sans appel : la liberté ne s'achète pas. Elle se prend.

Psycho 100%.

Re: Jili : approche psycho ; étude de cas.

par Djobydjoba » 19 févr. 2018 13:26

Jili a écrit :Pourquoi je m'infligerai cette contrainte des marchés aujourd'hui et les jours qui suivent alors que là, maintenant, tout de suite, je n'ai aucun besoin de plus d'argent ? Et aucune envie d'y aller.
J'aime bien l'idée d'aller sur les marchés financiers pour aller chercher sa pitence, le revenu nécessaire, mais pas forcément plus. Comme quand on va à la pêche, on ramène de quoi manger pour les quelques jours à venir, le but n'est pas de passer ses journées à accumuler du poisson que l'on ne mangera de toute façon pas.

La nature sait être généreuse et abondante quand on ne tombe pas dans l'excès de la sur-exploitation. Les marchés c'est un peu la même chose, ils peuvent être généreux tant qu'on évite le piège de l'avarice.

On devrait se demander ce que l'on a besoin pour vivre, trader en conséquence sans excès, et vivre. Les marchés seront toujours là demain si besoin...

Re: Jili : approche psycho ; étude de cas.

par Djobydjoba » 19 févr. 2018 13:41

"Les choses que tu possèdes finissent par te possėder"
https://youtu.be/KKAAcX_-JmY

Re: Jili : approche psycho ; étude de cas.

par Jili » 23 févr. 2018 07:04

Effectivement, c'est une manière intéressante de voir les choses. Prendre le nécessaire peut empêcher de nombreuses dérivés. Sauf si le nécessaire augmente de plus en plus sans s'en rendre compte ou en se disant que c'est "normal", l'évolution etc... :lol: Alors qu'on est dominé in fine. Que ça nous plaise ou non :-)

C'est ce que j'ai fait hier en micro lot pour une reprise en douceur afin de payer mes 3 jours de guest house. Le truc est de tenir sur la distance... Va falloir être des plus vigilant car je ressens une peur des marchés. Pas le trade en soit, mais plus le coté addictif, spirale... Je me dis que c'est "pas plus mal" pour être à l'écoute.
(Edite : c'est une peur de moi même, de mon corps, ma psycho... pas vraiment des marchés. Et c'est une sacrée peur !! J'ai pas fait le malin hier. Aujourd'hui, ça va... va comprendre...)

-------------
Je suis d'accord avec le gars de la vidéo. Mais en poussant les expériences, en remettant en cause les "normes", en travaillant vraiment sur soi, je pense que l'on peut arriver à gérer cette situation d'abondance financière.

Chacun aura son parcours et sa méthode par contre. Lui à visiblement trouver la sienne. Il a fait le choix de pas avoir à le gérer. Ou plutôt, à sa manière. Et je le comprend totalement !

J'adore cette partie. C'est une des plus dure. C'est un vrai challenge de maîtrise, de compréhension, d'analyse, de prise de conscience... tellement OUF, j'adore !!!

Là, faut être avec soi même, en réel accord avec soi même. Fini la rigolade. Voilà le moment de passer dans le mode "adulte"

:-)

Re: Jili : approche psycho ; étude de cas.

par Jili » 26 mai 2018 17:57

"Mise en contexte"
Spoiler:
A savoir, il y a un peu plus d'un mois, un travers bien connu m'a amené à une perte latente de 6k. Je l'ai cloturé à moins 1,5k avant la nuit. Tout en sachant, au vu de la config, que les proba étaient en ma faveur pour un retour à 0 et même du positif. Une manière de "reprendre le control et de ne pas attendre ce retour à 0. Qui aurait également pu ne pas arriver et même empirer. Ce genre de comportement est à bannir, j'en suis conscient. Ainsi, accepter même tard, vaut mieux que le retour à 0. Pas le même impact, le même apprentissage...

Évidemment, le lendemain, le sénario été en ma faveur. Et biensur, le cours a été à mon TP de base... J'ai donc eu la bonne idée de trader frustré, et ajouter -0,5k de perte.

Une pause s'est donc imposée. Et le contexte de vie à fait que celle-ci à durée 1 mois.

Une non - acceptation de la perte, je ne veux plus que cela arrive. Je suis bien conscient que c'est en controlant ses pertes que l'on a des gains. Et surtout, que l'on sera toujours là demain.

J'ai eu de la chance, et cela plusieurs fois. Je ne veux plus risquer un big badaboom, et rendre l'energie et le temps consacré à prendre cet argent.

J'instaure donc un stop à 30 points maximummum en lot plein. Même si un 15 - 20 points suffiera en manuel.
Je me laisse une marge de manoeuvre supplémentaire si cela me paraît cohérent. Au delà, aucune cohérence technique envisageable. Une simple acceptation de la perte, suivi d'une clôture de position sans broncher. Avec une pause à la clef si celle-ci est une perte max de 30 points.

Actuellement, je me retrouve à attendre un colis et, qui plus est, en fin de relation avec l'ex nouvelle copine...

J'ai remarqué tout d'abord que je communique plus sur facebook depuis cette fin de relation. Un manque affectif à combler ? Je m'interroge...

Peut-être uniquement de l'energie et du temps disposé a être utilisé différemment. Au vu du changement de situation.

Quoi qu'il en soit, c'est aussi la reprise du trading. Doucement.

En 3 jours (quelques heures par jours) j'ai pris 1,6k. Mais c'est maintenant que l'analyse de la psycho recommence !!

Place au texte :
Un doux mélange de cupidité, de dépendance/addiction (hormones...) et/ou de "per-dus" ?

Comme à chaque reprise, apres une pause j'entends, j'ai les idées claires et la pleine maîtrise de moi même. Aucun problème pour couper une perte, les gains s'enchaînent vu que les pertes sont contrôlées. Bonne recette pour dégager du bénef.

En revanche, la sensation de vouloir faire du gain revient. Encore plus, toujours plus. Vouloir faire du gain ou trader je ne sais pas trop.. enfin, les deux sont liées je pense. En tout cas, je n'arrive pas à identifier si cela est hormonal avec ces fameuse dépendance/addiction au niveau basic, reptilien qui se prépare gentillement ou bien si c'est une simple cupidité. Ou, un troisième luron, la dépendance/addiction plus coté psycho avec ce fameux freud et son perdu.

A vrais dire, je pense plus sur de l'hormonal basic reptilien.

Une comparaison me vient à l'esprit. Elle a d'un côté pas lieu d'être car avec "produit" mais de l'autre, ça a son sens. L'usage de la cigarette magique, avec le truc vert dedans....

L'orsque j'en prends, au début c'est par envie. Par choix. Mais si je continu régulièrement pendant 1 à 2 semaines pour exemple. Parceque c'est la période... j'en ai envie... Assez vite, je ressens une perte de control. Et ça devient des envies parasites qui prennent le relais. Mon signal pour les remarquer facilement se situ dans mon regard. L'orsque quelqu'un va en avoir une, je vais directement fixer dessus, et la vouloir... (entre autre). A ce moment là, je stop. Et cela pour une durée indéterminée.
Jusqu'à qu'une réelle envie débarque.

Je pense vivre la même chose en trading. Et ça arrive relativement vite... 3 jours de reprise et j'ai envie d'un 4eme...C'est samedi, ouf.

Et je ne pense pas que cette "envie" soit saine. Je pense trop à "ça". Pas bon du tout à mes yeux. Car le problème, c'est que ces "envies" dites "parasites" m'emmènent a une "non écoute de moi". Je vais faire passer cette "envie parasite" au 1er plan. Ce qui m'emmène à la dépendance puis l'impulsivité pour essayer inconsciemment de m'en sortir. Puis l'addiction... vous avez lu mes textes précédents...

Donc d'un coté c'est très bien si j'ose dire... car enfin je pense identifier correctement en amont ce schéma de répétotoon. Mais de l'autre, je suis pas mal embêté...

Car, que dois-je faire ? Prendre une pause au bout de 3 jours jusqu'à une date indéterminée... mouais...

Ma deusieme piste est la suivante :
J'aime beaucoup le scalping. C'est rémunérateur, rapide, efficace. Mais ça fait trop "emballer la machine hormonale" me concernant. Si c'est pour que ça me gâche la vie, à avoir "envie" que de ça, non merci.

Peut-être dois-je réduire mes positions et me tester au day/ swing trading afin de m'adapter...
Puisque contrôler ces "envies parasites" restent un mystère à ce jour, autant tester des alternatives pour faire en sorte de les minimiser/ retarder/ faire disparaitre.

J'aime beaucoup ce que disait Jhana, la grande addiction de la vie surpasse la petite addiction du trading. Malheureusement, ce n'est pas si évident.

P.s: peut-être aussi pourrais-je me faire des "périodes". Avec des semaines/ mois sans trading.

Des pistes, des pistes... oui, mais des... heu, pardon... Pas de placement de produit ici !

Re: Jili : approche psycho ; étude de cas.

par Jili » 28 mai 2018 12:23

J'ai décidé de mon confronter à la situation. Texte à venir. Il est deja sur le papier.

Pour l'heure, uniquement du technique :

J'ai repris 1,4k aujourd'hui. Une fois n'est pas coutume, screenshot :
Screenshot_2018-05-28-13-15-41.png
Screenshot_2018-05-28-13-15-41.png (86.8 Kio) Vu 530 fois
Screenshot_2018-05-28-13-16-24-1.png
Screenshot_2018-05-28-13-16-24-1.png (48.06 Kio) Vu 533 fois
P.s : je suis en Grèce, d'ou l'heure de plus sur mes screens... ;-)

Re: Jili : approche psycho ; étude de cas.

par Jili » 29 mai 2018 07:10

:mercichinois:

Retour sur mes précédentes réflexions.

Cela m'a fait un bien fou de les coucher sur le papier... et j'y vois désormais plus clair.

Ça aide à extérioriser/organiser/prendre de la hauteur pour se regarder, s'anayser. Et ensuite,faire le choix adéquat.

Car, mon bon Monsieur, penser à changer de methode (scalping/ day/ swing..) c'est exactement chercher une solution extérieure à une complexité interne. Je viens de me piéger !! Je voulais me défiler... et bien non coco. Tu vas bosser, et ça va être dur... Pour se faire, tu vas te confronter frontalement à la situation.

J'envisage donc de refocus à chaque fois mes émotions, mes pensées lorsque je m'aperçois que celles-ci sont inappropriées à ma réel envie du moment. Evidemment, je vais être à l'affût.

De toute façon, je me refuse de faire passer le trading, l'argent, que ce soit en temps normal ou en temps "dominé", en premier. Ainsi, si je "dois" ou est prévu de faire quelque chose, je le fais en premier. Les horaires de "bureau", c'est sûrement pas moi qui vais me les imposées !

Donc, priorisation ! Un jour ou j'ai décidé de trader, il est important pour moi de ne pas sauter directement sur les marchés le matin. Afin de mettre les choses à leur place. D'abord, c'est moi. Prendre du temps pour moi, petit dej etc... et j'exagère le trait parfois, pour bien me montrer qui s'est le patron !!

Puis, les opportunités, il y en aura. Et des opportunités, j'en manquerai pleins vu le temps que je passe sur les marchées. Et cela est très bien ! Car le facteur "temps" et donc "énergie" également sont des piliers fondateurs de mes "règles", de mes prioritees. Au même niveau maintenant que la gestion des pertes. Ça aura mis le "temps" (le revoila lui) pour prendre la place primordiale que ça vient de prendre, mais mieux vaut tard que jamais.

Donc :

Refocus constante concernant les pensées parasites. Un peu comme si je me lançai à la méditation... ça va être ma méditation...

Gestion du temps/énergie avec du temps sur les marchés prédéfini. (Temps max, calendrier... en ecoutant mes envie biensur donc plus que flexible) ça serait bête que je sois mon propre maître/esclave... Et cela m'empêchera également d'être cupide puis biensur de succomber d'autant aux envies parasites. Ça sera plus simple pour "refocus". J'aurais des moments de repi, ou du moins, du temps plus facile à "refocus".

Je préfère la gestion/notion du "temps/énergie" que "gain". Car on ne sait jamais sur quel config on va tomber... Je ne désire pas me mettre de pression, mais aussi, pas me limiter financièrement.

Voila grossierement mes lignes directrices pour me contrôler et devenir le maître de moi même dans le domaine financier.

Je dois également créer mon money management concernant l'argent que je prends et son utilisation. J 'en avais déjà parlé en amont... puis me créer des stratégies simples de money management dans les pertes/gains et monté en lot. Ça sera la partie la plus simple je pense. À voir.

:mercichinois:

Re: Jili : approche psycho ; étude de cas.

par Jili » 30 mai 2018 09:52

Petit rappel des dangers des jeux de hasard et d'argent :
Spoiler:
La recherche d’un gain facile n’est donc pas le seul moteur qui mène au jeu. D’autres sensations sont également recherchées. Quand le joueur parie, il le fait avec l’espoir de gagner bien sûr. Mais dans le pari se trouve également l’angoisse de perdre.

Cette combinaison de peur et d’espoir est elle-même stimulante et excitante indépendamment du résultat final du jeu.

Si la partie est perdue, les émotions négatives peuvent être de nouveau supprimées par le simple geste de remettre une pièce dans la fente de la machine à sous (ou d'enchainer un trade dans notre cas...)

Sur le plan neurobiologique, les mécanismes cérébraux impliqués dans les difficultés de la personne à contrôler son comportement de « consommation ludique » sont proches de ceux qui affectent les consommateurs de cocaïne ou d’amphétamines.

Les sentiments et émotions positifs de plaisir et d’excitation sont provoqués par une augmentation de la libération des neurotransmetteurs tels que la dopamine et la noradrenaline. Cependant l’effet de cette libération de neurotransmetteurs ne dure que peu de temps. Ainsi le joueur doit reproduire son comportement pour provoquer de nouveau cette libération. Dans la mesure où *les cellules du cerveau vont s’habituer au effet de cette libération « la dose » c’est-à-dire les mises doivent être augmentées pour provoquer l’effet recherché. Les psychiatres parlent alors de « phénomène de la tolérance » : besoin de quantité de plus en plus grande .

Les jeux d’argent (casinos, jeux en ligne sur internet, etc.) étant très accessibles et offrant la possibilité de recommencer très rapidement, les parties peuvent se suivre, leur potentiel addictif est élevé. La facilité d’accès au « produit » facilite l’installation de la dépendance.
Petit rappel du jeu et joueur pathologique. Joueur qui detient une propension de se mentir à lui même plutôt extraordinaire et démeusuré (le plus nefaste des mensonges) :
Spoiler:
Qu'est-ce que le jeu pathologique

Il est défini comme une pratique inadaptée, persistante et répétée des jeux d'argent qui perturbe l'épanouissement personnel, familial ou professionnel.


Le joueur pathologique

- le "jeu" est une préoccupation permanente
- le "jeu" a pris une place centrale dans sa vie
- malgré les résolutions qu'il a prises, il finit par prendre trop de risques
- il va faire des efforts répétés pour diminuer sa pratique sans y parvenir
- il va retourner jouer pour « se refaire » (gagner l'argent perdu au jeu)
- le jeu devient un moyen pour fuir les problèmes
- le joueur va essayer de cacher le fait qu'il joue
Évidemment, ça ne touche pas que "les autres". Donc soyons des plus vigilant.
Pour ma part, je sais quand je suis sous cette emprise. Et actuellement, après 4 jours de trading coupé pourtant par un week end, je le suis. Pause forcée. Il me faut trouver un moyen de diminuer cette emprise.

Donc,

Question du jour : comment faire en sorte de limiter que les neurotransmetteurs tels que la dopamine et la noradrenaline rentrent en action ? Évidemment la pause est une réponse mais j'en cherche une autre...

À vous lecteur, si vous passez par là et que vous avez des idées, partagé.

:mercichinois:

Re: Jili : approche psycho ; étude de cas.

par jhana » 30 mai 2018 13:31

Ah le jeu, les femmes et l'alcool, le désir, la jouissance et la cupidité. Il n'y a que ça d'excitant. Pourquoi refouler et moraliser? Pas besoin de surmoi. A défaut de sens, goûtons au moins au plaisir. A fond dans la luxure pour en puiser l'énergie et la transformer. Au delà du bien et du mal pour se retrouver. Nietzsche, trop prévisible, réactif et sans joie. Pas la peine de rouler les mécaniques en prétendant voir en face le tragique. Aveu d'impuissance et d'un manque d'être.
Après ce préambule pour se détendre, venons en au sujet. J'ai aussi ressenti cette problématique de l'addiction par rapport au trading. Comme je l'ai dit dans mon journal récemment, le déclic est venu en faisant du vélo le long du mékong. J'ai décidé d'arrêter le trading pendant quelques temps. Et la vie est toujours aussi belle. Depuis quelques jours j'ai repris un peu le trading. Mais je surveille les impressions d'addiction lorsqu'elles apparaissent dans mon esprit. Le fait de les repérer et de ne pas les suivre enlève leur pouvoir de contrôle sur nous mêmes. Un peu comme on voit l'ennemi en face, on le démasque. C'est une forme d'énergie qui perd de sa force lorsqu'elle est vue pour ce qu'elle est. C'est un peu comme avec tout, le but est de rester libre. En étant indépendant, on peut mieux en profiter. Il y a pas le feu. On peut choisir le temps pour le trading et faire ensuite autre chose. C'est important l'équilibre surtout quand l'addiction pointe le bout du nez.
Edi: et des occasions, il y en a tous les jours. Pas de pénurie donc pas de souci.

Re: Jili : approche psycho ; étude de cas.

par Benoist Rousseau » 30 mai 2018 13:43

J’étais comme cela avant. Maintenant le trading est devenu presque ennuyeux toujours répétotof.

Je ne crois pas aux addictions. J’ai l’impression qu’on se cache derrière pour ne pas évoluer.

Du jour au lendemain le trading est devenu sérieux. Plus un jeu. Quand je l’ai décidé en faite.

Je n’ai pas De solution si ce n’est c’est toi qui décide.

Re: Jili : approche psycho ; étude de cas.

par jhana » 31 mai 2018 01:55

Tout d'abord je voulais signaler que le préambule dans mon message précédent était à prendre en partie au second degré.
Pour répondre à Benoist sur le phénomène l'addiction. Je pense et aussi je crois que c'est le cas de Jili, que l'addiction au trading est une forme de pollution de l'esprit. .La pulsion de jouer, l'adrénaline et la cupidité y sont sous jacentes. Il est normal que celui dont la priorité est avant tout une qualité et un épanouissement dans la vie regarde en face le problème de l'addiction lorsqu'elle se produit. S'ennuyer le week en attendant la reprise des marchés le lundi me semble être une forme d'addiction. Ressentir le vide en l'absence de trading est aussi un symptôme tout comme l'overtrading..
Je pense que tenir compte de l'addiction, s'en libérer n'est pas incompatible avec l'évolution dans le trading. La priorité peut cependant être d'évoluer dans la vie.

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