Maximes boursières

Je lance une série de petites phrases entendues ça et là, que je partage ici.

N'hésitez pas à les discuter ou à les compléter.
J'ai plus appris avec Benoist en quelques semaines qu'en plusieurs années d'études et de réflexions diverses. Qu'il en soit remercié.

L'argent

La vie ne se résume pas à gagner de l’argent.

Le trading sert à gagner de l’argent mais l’argent ne peut être un but en soi.

L'argent peut apporter de la liberté. Liberté et bonheur sont-ils semblables ?

L'argent peut être un bon serviteur mais se révèle souvent un mauvais maître.

La patience

Il est important d’être patient.

Il est inutile de trader toute la journée. Le vrai talent réside dans le fait de trader peu, mais de trader bien.

Le novice trade beaucoup et gagne peu. Le maître trade peu et gagne beaucoup.

Les marchés sont structurellement haussiers.

On n’achète jamais sur une Bougie rouge.

On ne trade pas dès lors que l’ensemble de ces conditions ne sont pas réunies : du capital disponible, un marché favorable, une bonne forme physique et mentale.

L'humilité

Il est important d’être humble.

La technique est indispensable mais insuffisante en soi.

Le marché a toujours raison.

On ne lutte pas contre le marché. On lutte d’abord contre soi : sa fatigue, ses limites et ses propres conditionnements.

La bourse était là avant nous, elle sera là après nous.

L’argent circule et passe de main en main. Il continuera de circuler demain.

On apprend toute la vie, même dans sa spécialité.

merci UjiTeatime pour le partage

Bonjour UjiTeatime, ca fait plaisir de lire ce post, belle journée

Le marché

Couvert, de plein vent ou virtuel,
Alimentaire, de gros ou aux puces,
De devises, d'actions ou de contrats,
Le marché accompagne notre quotidien.

On y vient, on négocie, on y boit le café, on palabre, on refait le monde, on se tope dans la main et on échange.
On échange des paroles, des informations, des biens ou des services.

Dans le moindre village, au bord d'une route ou près d'un rond point, il y a toujours quelque chose à acheter ou à vendre.
Le marché ne s'arrête jamais.
Le soleil ne se couche jamais sur les marchés. A tout heure, quelque part, un marché est ouvert.
Tant qu'il y aura des humains, il y aura des marchés.

Le marché est au cœur du quotidien.
Le marché permet de trouver ce dont a besoin
Le marché c'est le lien entre tous et entre tout
C'est le pont entre des personnes qui ne se rencontreraient jamais autrement : des gens d'ici et d'ailleurs, de la haute société comme du prolétariat, des très jeunes et des anciens...
Et chaque jour ça recommence.

Le marché, c'est la paix entre les peuples
Le marché, c'est la vie.

merci UjiTeatime pour cette poésie

Si...

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.

Rudyard Kipling, 1895

“Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;”

UjiTeatime