8 sociétés du S&P 500 exposées à la guerre technologique sino-américaine – et 1 prête à en bénéficier
La guerre technologique entre les États-Unis et la Chine, avec la participation des Pays-Bas et du Japon, est appelée à s’intensifier encore.
Nous saurons quelles sont les 8 sociétés du S&P 500 qui seraient les plus touchées par une plus grande exposition de leurs bénéfices en Chine.
intel semble être l’une des sociétés qui pourraient réellement bénéficier de ce conflit.
Il ne fait aucun doute que nous sommes au milieu d’une lutte acharnée technologique, une bataille où les poids lourds ne sont autres que les États-Unis et la Chine. Cette lutte s’étend au domaine des micropuces de pointe, compte tenu de leur importance stratégique primordiale.
Au fil du temps, les États-Unis se sont imposés comme pionniers dans le secteur des semi-conducteurs. Cependant, il convient de souligner que près de 90 % des puces avancées conçues par NVIDIA (
nasdaq : NVDA ) et Broadcom (
nasdaq : AVGO ) proviennent de Taiwan, un territoire revendiqué par la Chine.
Ce détail complexe ajoute des couches au conflit, transcendant la simple rivalité technologique, et du point de vue de la Chine, il véhicule une double interprétation :
Il s’agit d’empêcher les États-Unis d’éroder la suprématie technologique de la puissance asiatique.
Cela constitue un coup porté à la souveraineté proclamée de la Chine.
Pour l’instant, tous les regards sont tournés vers les prochaines élections prévues le 13 janvier 2024 à Taiwan. La possibilité d’une résolution pacifique du conflit entre la nation insulaire et la Chine continentale dépend du résultat de ces élections cruciales.
Même si les États-Unis pensaient peut-être maîtriser la situation, les événements récents ont montré le contraire. L'été dernier, le chinois Huawei a dévoilé un smartphone doté d'une puce remarquablement avancée, soulignant la menace persistante de la Chine pour les États-Unis.
Cette évolution pourrait conduire à une intensification de certaines mesures de la Maison Blanche, notamment le renforcement des restrictions à l'exportation, ce qui exercerait inévitablement une pression à la baisse sur les bénéfices des entreprises du secteur et attiserait encore davantage les flammes de ce conflit.
S'il est vrai que les embargos américains visent à entraver la production chinoise de puces avancées, la Chine a répliqué en annonçant son intention de construire quatre nouvelles installations, triplant ainsi sa capacité de fabrication.
L’objectif primordial des États-Unis est de contrecarrer la capacité de la Chine à fabriquer ses circuits intégrés à court et moyen terme, compte tenu de leur immense importance dans le secteur militaire et dans le domaine de l’intelligence artificielle. Et n’oublions pas que les puces reposant sur des technologies d’intégration obsolètes sont omniprésentes et jouent un rôle essentiel dans les automobiles, les appareils électroménagers et les appareils du quotidien.
Pourtant, la Chine ne se contente pas de faire face aux mesures américaines.
Les Pays-Bas ont imposé des contraintes sur la vente de machines critiques utilisées dans la fabrication de semi-conducteurs. Cela a un poids considérable, d'autant plus que les Pays-Bas abritent ASML (
nasdaq : ASML ), le plus grand fabricant mondial de telles machines. Le Japon a également lancé son chapeau en instaurant une interdiction sur les exportations de semi-conducteurs dans le but de freiner les progrès technologiques de la Chine.
Sans aucun doute, ce conflit enverra une onde de choc dans d’autres secteurs.
D’ailleurs, le Mexique est devenu une porte d’entrée prisée pour les entreprises américaines qui cherchent à réduire leur dépendance à l’égard de la Chine via le nearshoring. Le dernier poids lourd à agir est Tesla (
nasdaq : TSLA ).
Quelles actions sont les plus exposées à ce conflit ?
Dans ce contexte, évaluons quelles sociétés cotées au S&P 500 sont les plus susceptibles de ressentir les effets de cette guerre technologique et lesquelles pourraient même en bénéficier.
Beaucoup pensent qu'
apple (
nasdaq : AAPL ) serait le plus touché, mais en réalité ce n'est pas le cas, puisque ses revenus via la Chine ne représentent que 18,8 % du
total, un pourcentage bien inférieur à celui d'autres acteurs technologiques, notamment ceux de l’industrie des semi-conducteurs.
Vous pouvez voir ci-dessous la liste des sociétés cotées au S&P 500 qui sont les plus exposées à la Chine, suivie du pourcentage de leurs bénéfices provenant du géant asiatique :
Qualcomm (
nasdaq : QCOM ) 63,5 %.
Systèmes d'énergie monolithique (
nasdaq : MPWR ) 52 %
Texas Instruments (
nasdaq : TXN ) 49 %
Semi-conducteurs NXP (
nasdaq : NXPI )
Broadcom 35%
Viatris (
nasdaq : VTRS ) 33 %
Albemarle (NYSE : ALB ) 33 %
Corning (NYSE : GLW ) 30 %
Qui pourrait en bénéficier ?
D’un autre côté,
intel Corporation (
nasdaq : INTC ) apparaît comme une entreprise prête à potentiellement récolter les bénéfices de cette guerre technologique à long terme en renforçant son engagement à établir une présence plus forte dans les installations de fabrication de puces aux États-Unis, avec des extensions en cours sont en cours.
-
- Captureintc.PNG (84.77 Kio) Vu 119 fois
INTC publiera ses résultats trimestriels le 26 octobre. Au cours des 12 derniers mois, ses actions ont augmenté d'environ +30 % et +5,85 % au cours des 3 derniers mois.