
pour rendre anonyme cela , ils ont inventé les chambres de Compensation

@Plataxis: je réponds avec du retard concernant ma tentative de remise en cause de l'assertion suivante: la liquidité diminue, en moyenne, la volatilité. Cette remise en cause t'intéresserait-ellePlataxis a écrit:
Eric, intéressante expérience, mais je n'ai pas saisi ton procédé de quantification le la volatilité et de la liquidité : quelle est l'unité ?
J'ajoute un petit dessin (qui n'est pas de moi) qui vaut mieux qu'un grand discours: la relation volat. <--> volumes s'explique par la profondeur de marché qui peut être vu comme un proxy de l'inertie (inertie qui certes n'est pas une condition sine qua non de stabilité, mais quand même: elle y participe la majeure partie du temps, et est donc un avantage sur l'illiquidité). Je poste ce graphique qui illustre cette relation ( ça montre l'évolution comparée d'un prix, sur un marché 2 plus profond qu'un marché 1, pour une même absorption de liquidité; les liquidités sont sensées être homogènes, composées de part et d'autres de blocs alternatifs de même taille - sans cette condition, cela peut impacter la résilience "normale"; le marché 2 est plus large que le marché 1 (Q2 > Q1); la profondeur correspond à la quantité de titres susceptible d'être échangée sans perturber les niveaux des prix; le marché 2 est plus profond que le marché 1: en effet, (Q'2 - Q2) > (Q'1 - Q1); la profondeur est une des composantes de la liquidité; elle permet à un investisseur d’évaluer son coût de transaction).L'idée de l'efficience du marché comme permettant une régulation des prix est particulièrement critiquable dès lors que l'on regarde un peu la volatilité des produits les plus liquides : c'est justement les excès qui permettent aux traders de faire leur beurre.
C'est l'adjectif "réelle" qui me chiffonne : Junior y répond très bien.loilodan a écrit : Le but est qu'au lieu de cacher ton argent sous ton matelas, tu le replaces dans l'économie réelle via différents produits.
Rien à ajouter...Junior a écrit :Mais actuellement les produits dérivés c'est 12X le PIB mondial
Une compagnie d'assurance qui assure un stock de 1 million d'euros de voitures aurait besoin de 12 millions d'euros ? ca remettrait en cause le business de l'assurance :musique:
et de plus les produits assurantiel (CDS) peuvent etre souscrits par des intervenants non soumis au risque...
Imaginez que vous ayez le droit de vous assurer sur le risque d'accident de la voiture du voisin !
Humour mis à part, c'est bien une partie du problème : il a été question plus haut de "création de richesse", alors que ce n'est qu'un transfert dans un jeu à somme nulle.Euraed a écrit :Humour noir, rappelons aussi que nombre de traders d'Andlil sont utiles à leurs congénères traders.
Eh oui, grâce à leurs pertes ils alimentent plus prédateur qu'eux même. Le cycle de la vie, les chaînes alimentaires
Nous sommes aussi tous le riche de quelqu'un d'autre... Surtout quand on est européen et en capacité d'investir sur des marchés financiers.Burzum a écrit :l'avantage avec le capitalisme c'est que nous sommes tous le pauvre d'un autre , donc nous sommes bons ???
Non, réaliste : ils font tout le boulot, pourquoi margeraient-ils moins à travail équivalent ? Surtout quand le produit est de meilleur qualité (plus frais car moins transporté, moins soumis à des conservateurs, pesticides...)falex a écrit : Je suis toujours étonné de voir les journaliste ou les agriculteurs se plaindre des Lecler and Co, mais qu'attendt-til pour ouvrir leur propre chaine sans intermédiaire (donc sans empilement de marge) ? Ah oui pardon ceux qui font de la vente en directe se mette toute la marge dans leur poche. Je trouve cela totalement cynique.
C'est un peu ça, encore que la "valeur" semble quelque peu sujette à interprétation. L'utilité renvoi au rôle, à quoi ça sert ? L'argument clé serait l'apport de liquidité dans un marché géant de l'assurance et du financement, mais comme le fait remarquer Junior il y a une décorrélation flagrante entre une finance colossale supposée adosser une économie comparativement ridicule.a écrit : Bref, la question pourrait être le trader crée-t-il de la valeur, peut-être ?
Ce peut être simplement le signe que l'on refuse les discours prémâchés libéraux du type "le marché est naturel" et son pendant anti-libéral du type "la finance capte la richesse du peuple".Benoist a écrit :Le fait qu'on s'interroge là dessus en France est pour moi le signe tangible du déclin français et de notre lente disparition en pays musée. On aime pas le risque. On aime le fonctionnariat. So french so catholique.
Encore une fois je n'ai pas initié la file, même si son objet m'interpelle et l'ensemble des réponses me font entrevoir bien plus que les réponses trop simples du type "si je gagne je dépense donc je suis utile".a écrit : Finalement je me demande ce qu'entendait Plataxis à l'origine par "utilité dans la société"
La commission est toujours versée, donc c'est un secteur économique qui lui doit beaucoup. Mais que le trader soit "retail" ou simple épargnant dont le cash est investi par d'autres, il demeure que l'usage qui est fait de cet argent pose question : permet-il des créations d'emploi, ou seulement des parachutes dorés ? Quand un titre boursier est valorisé en proportion du nombre de licenciement annoncé par sa société, il est légitime de se poser la question.a écrit :Parce que s'agissant du trader particulier je vois surtout son utilité dans la société ....du broker :musique:
J'avais bien compris ça, et c'est la raison pour laquelle cela me chiffonne : la relation entre la spéculation court terme sur produit dérivé et ses effets sur l'économie réelle hors marchés financiers est pour le moins complexe à percevoir... Surtout quand, comme l'écrit Junior, les produits dérivés représentent 12 PIB mondiauxloilodan a écrit : Pour ce que j'appelle l'économie réelle, je voulais faire référence aux biens et services produits et consommables en dehors des marchés financiers.
Désolé si ma formulation était maladroite.
http://mobile.finance-investissement.com/nouvelles/produits-derives-12-fois-le-pib-mondial/a/41075Selon le plus récent rapport de la Banque des règlements internationaux (BRI), en juin 2011, la valeur notionnelle totale des produits dérivés s'élevait à 708 billions $ US (soit 708 mille milliards, environ 12 fois le PIB mondial)