très belle leçon de vie

Qui est d'accord avec lui?

Je ne suis pas d'accord.

Je ne suis pas d’accord

Je suis entièrement d'accord avec le père.
De façon générale, les émotions ne valent rien en elles-mêmes, les actes seuls ont une valeur tangible et changent la réalité pour soi et les autres.

Maintenant, les relations père-fils sont très compliquées par nature. L'amour est perçu comme un acquis, mais peut être parce qu'il n'y a pas un mot correct pour décrire les actions liées au devoir paternel et qui sont dans le domaine du devoir. L'amour, c'est ce qu'on donne sans obligation, ce n'est pas forcément applicable dans une relation parent-enfant.

Extrait de "Fences" de Denzel Washington
Beaucoup de dialogues, certains le trouveront beaucoup trop long
Chronique d'un père noir très dur dans les années 50, qui estime que la société ne lui a pas donné toutes ses chances justement parce qu'il est noir

ça c’est un vrai père

Il y a les devoirs d'un père, mais l'amour est indissociable pour que les enfants se construisent.

Absolument pas d'accord.

@Amarantine
Un enfant épanoui, est-ce d’abord un enfant aimé ?

enfait je pense que l’amour c’est l’essence dans le moteur ; c’est la condition émotionnelle pour que l’épanouissement ait lieu mais ce n’est pas l’objectif. L’objectif, c’est l’action, la dynamique de vie.

Ah ah. J'adore cet acteur (c'est quel film ?).
"Je passe mes journées à bosser, avec tous ces blancs". Ah ah.
Oui c'est juste une façon de dire qu'il l'aime plus que tout. Un peu "testotéroné", certe. Il y'a plein de formes d'amour. Certaines plus expressives que d'autres. Là son fils avait clairement besoin d'un coup de pied au derrière (surement pour aller chercher un boulot, de ce que j'ai compris).
Donc il pensait à ce moment là, que son fils avait besoin d'entendre ça ; pour qu'il "se bouge" ; peut-être pour lui faire comprendre que ce n'est plus un bébé. Et qu'il est temps de s'assumer. Puis que l'amour, ce n'est pas seulement des "je t'aime"ou des câlins, c'est aussi (et surtout ?), des actes .

C'est une vision Kantienne
Doctrine de la vertu : Partie De l’amour des hommes."L’amour est une affaire de sentiment, non de volonté : je ne puis aimer, parce que je le veux, et encore moins parce que je le dois (je ne puis être forcé à l’amour) ; un devoir d’aimer est donc un non-sens."

Et la leçon du père "Faut pas que tu passes ta vie à te demander si les gens t'aiment bien ou pas". Je crois que l'on ne peut qu'être d'accord avec cela. J'y vois une vision Stoïcienne : Accepter ce qui ne dépend pas de nous et faire ce qui dépend de nous. Et plus actuellement une vision partagée dans le développement personnel, ne pas vivre sa vie au travers du regard des autres, mais uniquement pour soi en fonction de sa morale.

Après on peut trouver étonnant la manière dont le père parle à son fils, je dirais que l'Amour inconditionnel s'amenuise (pour laisser place à un autre amour) l'enfant grandissant pour effectivement laisser place à un devoir... C'est marrant André Comte-Sponville dit sensiblement la même chose dans "L'Amour, cours en 3 CD".