Pourquoi j’ai raté sur la séance de lundi 19 juillet 2021 ? Avec réflexion
Mon analyse dimanche soir était correcte. Plusieurs jours qu’une baisse se faisait sentir. Lundi, nouvelle journée, nouvelle année, il faut faire preuve de prudence d’autant qu’un sentiment baissier est dessiné.
La réflexion du week-end a justement été le traçage des zones en temps réel, supply, pour prendre dans le sens de la
tendance si celle-ci devenait baissière.
Résultat du jour, certaines zones ont bien été tracées, mais impossibles de prendre dans le sens de la
tendance.
Ci dessous un graphique de MaxBombu ou l'on voie les zones qu'il a tracées, celle-ci correspondent aux miennes (mais je n'ai pas préparé le graphique pour être posté)
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- dax m5.png (53.59 Kio) Vu 279 fois
Certaines zones antérieures ont été cassées, mais celle du pivot Sm M a bien tenu sur le Dax et le dow. J’avais presque envie lundi en fin de journée de laisser un ordre avec un stop un peu en dessous de la zone. J’étais très fatigué
par la journée et la perte importante donc je ne l’ai pas fait.
Ce n’est pas nouveau, on sait que certaines vont être cassées, on sait rarement quand.
Il faut faire preuve de prudence. Ou comme Kovalomax (un membre du forum) ne prendre les zones qui ont seulement un
point pivot fort en renfort.
Donc mon analyse était bonne.
Alors, pourquoi ne pas avoir pris dans le sens de la
tendance, à la baisse ( ce qui aurait été le plus logique) ?
Pourquoi j'ai du mal à vendre alors que j'achète sans effort ?
Ai je peur que le marché se retourne contre moi ?
Qu'il se mette à me faire face, me rentre dedans ? Pourtant cela m'arrive quand j'achète à contre sens.
Je suis gourmand en termes de points et ai des difficultés à couper mes positions.
L'envie de réussir ? De me montrer que j'ai été capable ? Que je "suis un bon" ?
Je sais que je dois trader dans le sens de la
tendance, mais pourquoi je ne le fais pas et j'attends un retournement ?
Est-ce que je cherche une confrontation ?
Est-ce que je veux me prouver quelque chose ?
Y a-t-il une recherche de plaisir ? De souffrance ?
Ça ne m'enchante pas de perdre.
Pourquoi je ne respecte pas mes propres règles ? Un refus d'autorité ?
On en parle des gains que je ne coupe pas quand je vois un retournement ? Ou une perte qui se transforme en espoir ?
Est-ce que je ne verrai pas le cours comme délimité entre deux bornes, me disant qu’il ne peut pas aller plus bas ou pas aller plus haut ?
Est-ce que ma ligne directrice (pour ne pas dire règle) est bien délimitée ?
Y a-t-il aussi dans mes échecs une peur de faire face à la réalité, de la voir en face ?
Une préférence pour la fuite ? Ce qui expliquerait que j’ai des difficultés à prendre dans le sens de la
tendance ?
Même l’autre jour sur le haut historique j’ai tellement douté que j’ai laissé passer une belle occas.(le graphique est dans les pages précédentes)
Est-ce qu’être dans le mauvais sens est plus facile ?
Cela demande moins d’efforts.
S'aurais je partisans du moindre effort ? Je ne pense pas.
Lent à la réflexion ? ce qui pourrait expliquer pourquoi je m'en tiens au plan (mais il y a plusieurs raisons à cela, comme un manque de confiance, se tourner vers quelque que chose que je connais)
Je pensais que c'était les indicateurs qui m'empêchaient de rentrer dans le sens de la
tendance, alors j'ai allégé mes graphiques, mais visiblement ce n'est pas eux.
J'ai pourtant vu les zones supply (je les ai même tracées), mais même l'idée de vendre ne m'ait pas venu spontanément à l'esprit !
Pourquoi répondre au besoin de prendre des ordres à l'achat ?
Acheter je sais faire, vendre beaucoup moins.
OK j’ai respecté mon plan de base de prendre sur les zones. Mais il aurait fallu le faire dans le sens de la
tendance.
Ça a été une grosse problématique en démo là-contre
tendance. J'ai plus ou moins réussi à le mettre de côté . D'où mon passage sur le setup du Vwap pendant un temps. Mais en reprenant celui des zones je savais que j’allais devoir me mettre souvent à contre
tendance.
Je ne l’ai pas fait le 12 juillet alors que le Dax était sur ses plus hauts historiques, bien que j’avais tracé la zone. résultat j’ai loupé une belle op. (car je devais vendre)
Je l’ai fait ce lundi sur mes zones tracées, résultats négatifs. (car j'ai acheté)
Pourtant les zones fonctionnent, la preuve en ai ce matin, mardi 20 juillet.
J'identifie les zones dans le sens de la
tendance, mais je ne les trade pas (je parle de la
tendance du lundi 19), je crois comprendre pourquoi.
Je m’épuise à :
fuir,
ne pas voir pas la réalité telle qu’elle est,
chercher des sensations (dose de dopamine, sérotonine ?)
Car oui je pense aux neurotransmetteurs. Des processus chimiques, émotionnels qui nous font agir.
J’ai l’impression d’être un acheteur compulsif. :
( et d'avoir un biais d'optimisme (je crois l'avoir déjà dit...)
Quand je veux aller bien, me faire un petit plaisir, j’achète. Cela me procure un sentiment, non durable, mais de plaisir.
Il y a peut-être là un rapport avec le fait de ne faire "que" des achats.
Est-ce pour cela que j’ai des difficultés à vendre ?
"Le compulsif prend l’habitude de désirer, surtout lorsque quelque chose ne va pas bien de son côté émotionnel. Une faible estime de soi et des problèmes relationnels sont des raisons fréquentes pour accentuer encore la contrainte.
Le circuit de récompense du cerveau
Le comportement compulsif s’explique par une structure de notre cerveau communément appelée circuit de récompense. Il intervient et établit les relations de plaisir dans notre esprit.
Le circuit de récompense du cerveau est directement lié à la quantité de dopamine, un neurotransmetteur responsable de la sensation de plaisir qui existe dans notre corps. Lorsqu’on est dépendant d’une substance ou d’un comportement, l’action de la dopamine s’épuise et se vide beaucoup plus facilement. Ainsi, le compulsif doit aller chercher ce qui le satisfait pour essayer d’équilibrer les niveaux de ce neurotransmetteur et de se sentir le moins bien possible."
J'en reviens donc aux neurotransmetteurs !
La compulsion d'achat semble être plus fréquente en tant que symptôme d'un malaise antérieur secondaire à des troubles de l'humeur, à une toxicomanie, à une difficulté d'acceptation, à une faible estime de soi et à la dépression.
Au moment de l’achat, on ressent généralement de l’euphorie et de l’enthousiasme, le cerveau libérant des neurotransmetteurs, de la dopamine et de la sérotonine, responsables de la sensation de plaisir, de bien-être et de satisfaction.
Selon certains psychiatres, la modification de l'activité de ces substances entraînerait divers troubles, notamment le manque de contrôle de l'impulsivité.
Après un épisode d’achat compulsif, l'euphorie s'estompe et la personne éprouve des sentiments de culpabilité, d'angoisse et de honte, émotions qui, là encore, nécessitent une indemnisation qui aboutit à un nouvel achat. Ainsi, un cercle vicieux est établi.
On ne sait toujours pas si les achats compulsifs sont dus à une série d'impulsions irrésistibles qui se répètent au fil du temps ou s'il s'agit d'une réponse à des comportements "obsessionnels" qu'une personne doit adopter pour apaiser une série de rituels, au moins temporairement, de pensées anxieuses ou de troubles psychologiques, tels que la dépression.
Ce type d'achat impulsif, fait sous le coût de l'émotion, déclenche d'autant plus un pic de dopamine, le neurotransmetteur responsable (entre autres) de la dépendance dans le cerveau. Dans un contexte sanitaire difficile qui nous prive des relations sociales et créer déjà une forte frustration, ce type d'achat vient compenser une affection pour certains.
Selon les spécialistes, l’achat compulsif se développe selon deux mécanismes: dans certains cas, il s’acquiert essentiellement en répétant un comportement agréable au début, puis compulsif; dans d’autres cas, ce comportement doit être compris principalement comme une fraude, une forme inadéquate de faire face à des problèmes personnels .
Les acheteurs compulsifs peuvent être trouvés à tous les niveaux socio-économiques
Certaines études récentes soulignent l'efficacité de certains inhibiteurs de certains neurotransmetteurs, tels que la sérotonine (étroitement liée à l'humeur), bien que les thérapies comportementales aient également montré leur utilité. Ils indiquent du CAT que dans le traitement de la dépendance, il est essentiel de passer par cette phase psychothérapeutique, pour éviter que les symptômes ne ressurgissent, et le recours exclusif à la pharmacothérapie est déconseillé.
Approches thérapeutiques possibles
La psychothérapie vise à identifier les problèmes sous-jacents et à interrompre le cercle vicieux entre la personne et l’achat d’objets dont elle dépend. En ce sens, l' approche cognitivo-comportementale peut être utile, car elle peut agir sur un plus grand contrôle des impulsions et sur le concept d'estime de soi et de dévalorisation de soi.
Tout d’abord, le sujet doit prendre conscience et faire preuve de détermination pour traiter ce problème.
À cette fin, il est conseillé de
tenir un journal dans lequel enregistrer les dépenses et annoter toute sensation, ainsi que d'indiquer le jour et l'heure où elles ont été effectuées.
Vous pouvez faire face à l'impulsion imparable d'acheter en demandant si c’est le bon endroit et
en vous posant des questions du type :
où sont les lignes fortes?
Est-ce que la
tendance en cours est finie ?
Est-ce que les vendeurs ou les acheteurs se sont épuisés ? Qu’est-ce qui me l’indique ?
Ne se seraient ils pas repliés pour une nouvelle entrée dans la
tendance ?
Ou est le Fibo, les
points pivots la porte d’entrée qui pourrait être correct ?
Que dit la Théorie de Dow ?
Etc.
En évitant d'imposer des interdictions à votre comportement (augmente le désir de les enfreindre)
Les achats compulsifs peuvent également être contrôlés en prenant les mesures suivantes:
Faites un plan d’action précis, que vous respecterez à la lettre.
Vous demandez pourquoi vous avez besoin d’acheter.
Posez-vous des questions (voir plus haut)
Limitez votre nombre de trade à contre
tendance.
Ne parlez pas de règles, mais de ligne directrice.
Les règles sont faites pour être enfreintes, la ligne directive pour être suivi. (je le décide, car je le souhaite, j'en ai envie)
Voilà pour ce début de réflexion. Je vais continuer à me pencher là-dessus et posterai la suite plus tard.
Désolé pour la mise en page.