"""La banque d’Angleterre a récemment dévoilé son intention de créer un CBDC (Central Bank Digital Currency) « programmable ». Dit autrement, cette nouvelle forme de monnaie pourra être
dépensée sous certaines conditions.
Nous rapportions début octobre que le CBDC programmable permet d’éviter « certaines activités perçues comme socialement nocives ». « Cela permettrait de contrôler la façon dont sont dépensées les aides sociales », a déclaré Tom Mutton, le Mr CBDC de la banque centrale anglaise. « L’État ou l’employeur pourra contrôler la manière dont l’argent est dépensé par le bénéficiaire ».
Les banquiers sont dans l’ensemble assez discrets sur la possibilité d’interdire l’achat de produits et services trop gourmands en CO2, mais Mastercard a déjà mis les pieds dans le plat. Nous rapportions :
« Le leader mondial des paiements s’est allié avec Doconomy pour combattre le changement climatique en lançant un service bancaire mobile permettant aux utilisateurs de suivre et de réduire leur empreinte carbone. Comment ? En désactivant la carte CB dès qu’un certain plafond de CO2 est atteint. Chacun sera bien entendu libre d’activer cette option, jusqu’au jour où cette option n’en sera plus une… »
Le CBDC est un prélude à la fin du cash. Un monde où chaque achat dépend d’une identité numérique au nom de l’impératif climatique. Là où le bât blesse, c’est que la pléthore de Green Washing mise en avant par les stakeholders suggère que ce « grand récit » sur le changement climatique sert avant tout d’alibi pour construire une dystopie orwellienne de surveillance de masse et de rationnement…
Terminons sur le CBDC en ajoutant qu’il sera une monnaie souffrant d’un taux négatif. C’est en tout cas ce que souhaite Saule Omarova, la présidente de l’Office of the Comptroller of the Currency (un régulateur fédéral des grandes banques US) qui veut permettre à la
FED, « lorsqu’elle n’est pas en mesure de contrôler l’
Inflation via l’augmentation des taux d’intérêt », de confisquer les dépôts de CBDC afin de resserrer la
Politique monétaire :
« Cet outil ne doit être réservé qu’à des circonstances extrêmes et rares, lorsque la
FED n’est pas en mesure de contrôler l’
Inflation en augmentant les taux d’intérêt […], mais il est néanmoins important de disposer d’un mécanisme permettant de drainer l’excès de liquidités en perturbant le moins possible l’activité productive. »
Pour le dire autrement, la
FED sait que la décroissance promise par la raréfaction des ressources énergétiques va provoquer de l’
Hyperinflation et que la seule façon d’éviter cette ruine monétaire est d’aller pomper « l’excès de liquidités » (votre épargne).
Les puissants parlent de changement climatique, mais à vrai dire, c’est bien davantage le pic pétrolier (passé en 2018) qui les préoccupent. Ce sevrage énergétique inéluctable (la décroissance) promet l’Hyperinflation si l’on n’instaure pas des quotas de consommation.
D’où la monnaie du futur CBDC qui sera « fondante » et/ou conditionnée.
-Fondante via taux négatif
-Conditionnée par un quota carbone attribué à chaque individu
Cela ressemble fort à des tickets de rationnement hightech…"""