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La Russie et l'Ukraine discutent d'un cessez-le-feu et publieront une déclaration dans quelques heures - Aide
(29
mars 2022 05:16 HE)
De Geoffrey Smith
Investing.com -- Des diplomates ukrainiens et russes discutent d'un possible cessez-le-feu dans le cadre des pourparlers qui ont repris à Istanbul, en Turquie, mardi matin, selon des agences de presse citant un assistant du président ukrainien.
Une déclaration sera publiée "dans quelques heures", ont rapporté les agences de presse Mykhaylo Podolyak, un assistant du président Volodymyr Zelensky. Podolyak avait précédemment tweeté que les délégations "travaillaient en parallèle sur tout l'éventail des questions litigieuses".
Par ailleurs, des agences de presse ont rapporté que le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, avait déclaré que les principales tâches de la première partie de ce que la Russie appelle une "opération militaire spéciale" étaient désormais terminées, alimentant la
spéculation selon laquelle Moscou cherchait également un moyen de justifier un accord de paix.
"Dans l'ensemble, les principaux objectifs de la première étape de l'opération ont été atteints", a rapporté l'agence de presse Interfax, selon Shoigu. "La capacité de combat des forces armées ukrainiennes a été considérablement réduite, ce qui nous permet de consacrer notre attention et nos efforts à la réalisation de l'objectif principal - la libération du Donbass."
Avant d'envahir l'Ukraine le 24 février, la Russie avait reconnu comme indépendants les deux États séparatistes qu'elle parraine depuis 2014, les Républiques populaires de Donetsk et Louhansk.
Cependant, Choïgou n'a fait aucune référence immédiate aux autres objectifs proclamés par Moscou au début de son attaque - la « dénazification » et la « démilitarisation » de l'Ukraine, une indication supplémentaire que le Kremlin a abandonné ses exigences les plus extrêmes après avoir rencontré beaucoup plus de
résistance que ce qu'il avait négocié.
L'Ukrainien Zelensky, pour sa part, a également tempéré la position de son pays depuis le début de la guerre, proposant d'abandonner l'aspiration du pays à rejoindre l'OTAN, qui est actuellement inscrite dans la constitution ukrainienne. L'une des parties les plus délicates des discussions en cours sera de savoir comment garantir la sécurité de l'Ukraine en l'absence d'alliés plus puissants. La Russie avait déjà promis de ne jamais attaquer l'Ukraine en 1994 en échange de l'abandon par l'Ukraine des armes nucléaires soviétiques basées sur son territoire, aux termes du mémorandum de Budapest. La Russie a par la suite refusé de ratifier l'accord.
Selon le Financial Times, Zelensky demande des garanties de sécurité non seulement à la Russie et aux grandes puissances occidentales, mais aussi à la Chine, qui a ostensiblement refusé de condamner l'invasion russe.
