Dans le cadre de ma semaine d'ouverture je me suis imposé comme challenge de vulgariser plusieurs courant philosophique, tout en essayant de dresser des parallèles avec le trading.
Il se peut que par soucis de vulgarisation ou de mauvaise interprétation de ma part, je puisse faire des erreurs. Mon but n’est évidemment pas de travestir la pensée des auteurs et je serais plus que ravi d’en discuter avec vous afin que l’on puisse s’enrichir mutuellement.
Cette fois, nous allons parler de Scepticisme et aborder Descartes.
Le scepticisme est un courant philosophique qui peut s’avérer être extrêmement technique, ainsi, je ne ferais qu’effleurer le sujet afin d’en tirer les grandes idées directrices et comment cela peut servir dans notre trading.
L’idée principale derrière le scepticisme, c’est de n’avoir aucune conviction, aucune certitude. Il convient d’être sceptique, même sur ce que l’on croit savoir de manière certaine. En soit, c’est l’essence de la philosophie de rechercher la vérité.
Descartes, a ainsi introduit le concept du doute méthodique, aussi appelé doute cartésien. Le doute vient alors en opposition à la certitude. On est certain quand il y a une absence de doute. Ainsi, Qu’est-ce qu’une certitude ? Vous pouvez par exemple avoir la certitude de lire mon article à travers un écran, puisque c’est effectivement ce que vous êtes en train de faire.
Or, Descartes considère qu’il faut douter de tout, notamment douter de notre perception liée à nos sens, car ceux-ci ne sont pas fiable. En effet, il suffit de considérer qu’il est possible d’avoir des illusions d’optique ou auditive pour remettre en cause la pertinence de nos perceptions comme preuve irréfutable.
Pour illustrer, on peut faire un parallèle avec Inception. Dom, incarné par Leonardo Di Caprio ne sait jamais si ce qu’il vit est réel ou non, et c’est pour cela qu’il utilise une toupie, qu’on pourrait considérer comme une métaphore du doute, afin de déterminer dans quel monde il est actuellement.
Ainsi, Descartes estime que si l’on ne considère qu’aucun de nos sens n’est fiable, sur quoi pouvons-nous avoir une certitude ? Si l’on se passe de chacun d’eux (Ouïe, odorat, goût, toucher, vue) que reste-t-il, sur quoi pouvons-nous nous fier ?
Il ne reste alors que notre esprit, notre capacité à penser. Or, si l’on pense, c’est bien la preuve que l’on existe, puisque si l’on n’existait pas, nous serions incapables de penser. Ainsi, la seule certitude que l’on peut avoir, c’est notre propre existence. D’où le fameux « Je pense, donc je suis ». On parle de « Cogito ergo sum » parce qu’en Latin ça claque quand même davantage.
Dès lors, comment transposer cette philosophie du doute permanent au trading ?
Et bien, il va s’agir d’essayer de n’avoir aucune certitude justement. Cela va par exemple être capable douter en permanence la tendance actuelle du marché, sur la fiabilité de sa propre méthode, de se remettre en question, etc.
On peut voir cela comme une adaptation permanente.
On peut également tisser un lien avec le biais de confirmation, qui se crée suite à une absence de doute, et qui est une source non négligeable d’erreur sur les marchés. J’en ai parlé plus en profondeur ici :
les-biais-cognitifs-le-biais-de-confirm ... 32158.html
Il se peut que par soucis de vulgarisation ou de mauvaise interprétation de ma part, je puisse faire des erreurs. Mon but n’est évidemment pas de travestir la pensée des auteurs et je serais plus que ravi d’en discuter avec vous afin que l’on puisse s’enrichir mutuellement.
Cette fois, nous allons parler de Scepticisme et aborder Descartes.
Le scepticisme est un courant philosophique qui peut s’avérer être extrêmement technique, ainsi, je ne ferais qu’effleurer le sujet afin d’en tirer les grandes idées directrices et comment cela peut servir dans notre trading.
L’idée principale derrière le scepticisme, c’est de n’avoir aucune conviction, aucune certitude. Il convient d’être sceptique, même sur ce que l’on croit savoir de manière certaine. En soit, c’est l’essence de la philosophie de rechercher la vérité.
Or, Descartes considère qu’il faut douter de tout, notamment douter de notre perception liée à nos sens, car ceux-ci ne sont pas fiable. En effet, il suffit de considérer qu’il est possible d’avoir des illusions d’optique ou auditive pour remettre en cause la pertinence de nos perceptions comme preuve irréfutable.
Pour illustrer, on peut faire un parallèle avec Inception. Dom, incarné par Leonardo Di Caprio ne sait jamais si ce qu’il vit est réel ou non, et c’est pour cela qu’il utilise une toupie, qu’on pourrait considérer comme une métaphore du doute, afin de déterminer dans quel monde il est actuellement.
Il ne reste alors que notre esprit, notre capacité à penser. Or, si l’on pense, c’est bien la preuve que l’on existe, puisque si l’on n’existait pas, nous serions incapables de penser. Ainsi, la seule certitude que l’on peut avoir, c’est notre propre existence. D’où le fameux « Je pense, donc je suis ». On parle de « Cogito ergo sum » parce qu’en Latin ça claque quand même davantage.
Dès lors, comment transposer cette philosophie du doute permanent au trading ?
Et bien, il va s’agir d’essayer de n’avoir aucune certitude justement. Cela va par exemple être capable douter en permanence la tendance actuelle du marché, sur la fiabilité de sa propre méthode, de se remettre en question, etc.
On peut voir cela comme une adaptation permanente.
On peut également tisser un lien avec le biais de confirmation, qui se crée suite à une absence de doute, et qui est une source non négligeable d’erreur sur les marchés. J’en ai parlé plus en profondeur ici :
les-biais-cognitifs-le-biais-de-confirm ... 32158.html
