Par Michael S. Derby
(Reuters) - Le gouverneur de la Réserve fédérale, Christopher Waller, a déclaré mardi que la dernière série de données économiques donnait à la banque centrale américaine une marge de manœuvre pour déterminer si elle devait à nouveau relever les taux d'intérêt, tout en notant qu'il ne voyait actuellement rien qui l'obligerait à une hausse des taux d'intérêt. à nouveau le coût des emprunts à court terme.
Les récentes nouvelles économiques « vont nous permettre d'agir avec prudence », a déclaré Waller dans une interview à CNBC, ajoutant que « rien ne dit que nous devons faire quelque chose d'imminent dans un avenir proche, nous pouvons donc simplement rester là, attendre les données ». , voir si les choses continuent" sur leur trajectoire actuelle.
Vendredi, le département américain du Travail a rapporté que l'économie avait continué à créer des emplois à un rythme soutenu en août, même si le taux de chômage a grimpé à 3,8% contre 3,5% en juillet. Ces données ont été publiées au cours d'une semaine au cours de laquelle de nouvelles nouvelles sur
l'inflation ont été publiées, alors que les marchés continuent de débattre de la nécessité d'un resserrement accru de la
Politique monétaire pour maîtriser
l'inflation.
Ces derniers jours, les responsables de la
FED ont déclaré que même si
l'inflation était encore trop élevée, elle était en baisse, et ils ont déclaré que toute mesure visant à relever la fourchette du taux d'intérêt de référence au jour le jour dépendait des données. La
FED a relevé ses taux pour la dernière fois fin juillet, poussant son taux directeur dans la fourchette de 5,25 % à 5,50 %. Il a augmenté ce taux d’un niveau proche de zéro depuis
mars 2022.
Les marchés financiers estiment que les hausses de taux de la
FED sont terminées. Mais Waller a mis en garde contre une telle hypothèse, soulignant que la
FED avait déjà été brûlée par des données qui semblaient montrer une amélioration sur le front de
l'inflation, pour ensuite voir les pressions sur les prix devenir plus fortes que prévu.
La hausse des taux d'intérêt "dépend des données. Je veux dire, nous devons attendre et voir si cette
tendance inflationniste se poursuit", a déclaré Waller. "Je veux être très prudent avant de dire que nous avons en quelque sorte fait le travail", ajoutant qu'il souhaite voir "quelques mois continuer sur cette trajectoire avant de dire que nous avons fini de faire quoi que ce soit".
MARCHÉ OBLIGATOIRE
Waller a également noté qu’une nouvelle hausse des taux, si nécessaire, ne causerait pas beaucoup de dégâts au marché du travail. Bien que le taux de chômage ait augmenté et qu'il y ait des signes d'un ralentissement du marché du travail, l'embauche reste historiquement forte, "il n'est donc pas évident que nous risquons réellement de causer beaucoup de dégâts au marché du travail, même si nous augmentons les taux d'un moment. plus de temps", a-t-il déclaré.
Waller a ignoré une hausse des rendements du marché obligataire qui entraînerait des vents contraires plus importants pour la croissance économique américaine. Au lieu de cela, il a considéré cette augmentation comme un mouvement allant de pair avec les mesures politiques de la
FED.
"Je pense que les rendements du Trésor se situent probablement à peu près là où ils devraient être", a déclaré Waller. La
FED veut des taux de marché plus élevés, et d'après ce qui a été observé sur le marché des obligations d'État, "ils ne vont pas hors du commun, certainement par rapport au taux directeur".
Waller a également déclaré que la
FED surveillait le secteur de l'immobilier commercial pour détecter les risques liés à un changement dans la façon dont les employés de bureau passent leur temps, mais il a ajouté qu'il ne voyait pas beaucoup de preuves que les défis dans ce secteur pourraient nuire à l'économie dans son ensemble.
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