Un point sur la situation

Raymond Devos décrit admirablement dès 1979 la société de l’angoisse permanente alimentée par les médias pour faire de l’audience. La machine infernale pour angoisser et faire de l’audience et de l’argent. Le mouvement sans fin.

Parlons de la situation, tenez !
Sans préciser laquelle!
Si vous le permettez, je vais faire brièvement l´historique de la situation, quelle qu´elle soit!
Il y a quelques mois, souvenez-vous la situation pour n´être pas pire que celle d´aujourd´hui n´en était pas meilleure non plus!
Déjà, nous allions vers la catastrophe et nous le savions ...
Nous en étions conscients!
Car il ne faudrait pas croire que les responsables d´hier étaient plus ignorants de la situation que ne le sont ceux d´aujourd´hui !
Oui ! La catastrophe, nous le pensions, était pour demain!
C´est-à-dire qu´en fait elle devait être pour aujourd´hui!
Si mes calculs sont justes!
Or, que voyons-nous aujourd´hui?
Qu´elle est toujours pour demain!
Alors, je vous pose la question, mesdames et messieurs:
Est-ce en remettant toujours au lendemain la catastrophe que nous pourrions faire le jour même que nos l´éviterons? D´ailleurs je vous signale entre parenthèses que si le gouvernement actuel n´est
pas capable d´assurer la catastrophe, il est possible que l´opposition s´en empare!

Toujours d'actualité

Et il le sera toujours car l’homme a besoin de se faire peur

Énorme

Je copie je colle et j'envoie cela à tous ces ignares autours de moi, qui en sommes, n'y comprendrons pas forcément quelques choses..

Excellent

Florian, ne fais pas ça, tu vas bloquer des serveurs entiers avec le nombre de destinataires.
Je croise les doigts ou tout ce que je peux pour ne pas le recevoir.
L'avenir est un long passé.

Mais pourquoi vouloir se faire peur?

Ou bien faire peur aux autres?

Voici un élément de réponse peut être

J’adore et tellement Humain

Vite débranchons télé, radio et internet pour calmer nos angoisses.

Benoist

Les grosses mains rêvent de la peur.

A la libération le conseil National de la résistance a fait voter beaucoup de lois sociales.
les néo-libéraliste n'ont pas vu ça d'un bon oeil. On prend leurs bénéfices pour redistribuer, comment faire pour récupérer peu à peu ces pertes ?

Trois ans plus tard un petit groupe avec Milton Friedman, Maurice Alais et d'autres se sont réunis dans une petite station de villégiature, au Mont-Pélerin, dans le canton de Vaud.
En gros, ils ont pensé que ce n'était pas le moment de changer, ils avaient besoin de travailleurs pour reconstruire et ceux-ci avaient des syndicats forts pour les défendre. Patience.

A partir de 1974, la récession a permis de commencer le processus de récupération. En effet les salariés ont commencé à avoir peur. Tatcher et Reagan ont profité de la situation pour commencer à mettre les théories néo-libérales en pratique. Ils ont de beaux jours devant eux avec les crises. Je plains mes petits-enfants. Je ne dois pas être le seul, la natalité a baissé de 10 à 30% selon les pays. On ne peut pas lutter, alors on s'en va.

Un livre, "La Stratégie du choc", publié en 1977,de la canadienne Naomi Klein explique ça mieux que moi..