WASHINGTON (Agefi-Dow Jones)--La Réserve fédérale (FED) américaine a comme prévu maintenu inchangée sa politique ultra accommodante mercredi et a confirmé qu'elle poursuivrait ses efforts pour accompagner la reprise en cours de l'économie.
Le comité de Politique monétaire (FOMC) a pris acte des progrès réalisés sur la voie de la croissance et de l'emploi mais a voté à l'unanimité en faveur du maintien des taux à un niveau proche de zéro. Dans un contexte de "progrès de la vaccination et de politque de soutien important, les indicateurs d'activité et d'emploi se sont renforcés", a déclaré la banque centrale dans un communiqué à l'issue de sa réunion.
"Les secteurs les plus durement touchés par la pandémie restent fragiles mais donnnent des signes d'amélioration. l'inflation a augmenté, reflétant essentiellement des facteurs temporaires", précise le communiqué.
La FED maintient ses taux directeurs entre 0 et 0,25% depuis le mois de mars 2020 afin de faciliter le financement de l'économie face à la crise sanitaire déclenchée par l'épidémie de coronavirus. La banque centrale procède également à 120 milliards de dollars de rachats obligataires depuis juin dernier.
Les banquiers centraux américains ont également confirmé mercredi qu'ils souhaitaient constater "des progrès substantiels supplémentaires" sur le chemin de la reprise avant de réduire le rythme de leurs rachats d'actifs.
Face à l'accumulation de signes pointant une accélération de la reprise depuis le début de l'année, les dirigeants de l'institution avaient réaffirmé ces dernières semaines qu'ils se montreraient patients avant de modifier leur Politique monétaire.
Malgré le dynamisme du marché de l'emploi et la remontée de l'inflation, la FED estime qu'un certain temps sera nécessaire avant d'atteindre ses objectifs en matière de plein emploi et d'Inflation de 2% par an en moyenne.
Le président de la FED, Jerome Powell, avait jugé très peu probable au début avril que ces objectifs puissent être atteints dès cette année. Lors de la réunion du mois de mars, la plupart des responsables de la FED ont indiqué ne pas s'attendre à un relèvement du taux des fonds fédéraux avant 2024.
wall street reste proche de l'équilibre à la suite des annonces de la FED. L'indice Dow Jones perdait 0,4% après la mi-séance, à 33.864 points. mais le S&P 500 progressait de 0,1% et le nasdaq Composite était stable.
Lors de sa traditionnelle conférence de presse, prévue à 20h30, heure de Paris, Jerome Powell devrait être interrogé sur une possible réduction des rachats d'actifs de la FED en cas de reprise économique plus rapide et soutenue que prévu. Lors de ses dernières interventions, le patron de la FED a insisté sur le fait que toute évolution de la Politique monétaire serait communiquée bien à l'avance au marché avant d'être appliquée.
La perspective d'un retrait anticipé des mesures de soutien de la FED a conduit à des tensions sur les taux obligataires en début d'année avant leur stabilisation ces dernières semaines. Les banquiers centraux américains ont toutefois estimé que la remontée des rendements reflétait essentiellement l'amélioration des perspectives de reprise et non la crainte d'un dérapage de l'inflation nécessitant un durcissement monétaire.
La levée des restrictions sanitaires et les progrès de la campagne de vaccination aux Etats-Unis ont alimenté ces derniers mois le mouvement de reprise de l'économie, également conforté par les plans de relance massifs débloqués par le gouvernement fédéral.
La confiance des ménages s'est hissée en avril à son plus haut niveau depuis 14 mois, a indiqué cette semaine l'institut du Conference Board. Selon les économistes interrogés par le wall street Journal, la croissance économique pourrait atteindre cette année son plus haut niveau depuis 1983 aux Etats-Unis.
Le comité de Politique monétaire (FOMC) a pris acte des progrès réalisés sur la voie de la croissance et de l'emploi mais a voté à l'unanimité en faveur du maintien des taux à un niveau proche de zéro. Dans un contexte de "progrès de la vaccination et de politque de soutien important, les indicateurs d'activité et d'emploi se sont renforcés", a déclaré la banque centrale dans un communiqué à l'issue de sa réunion.
"Les secteurs les plus durement touchés par la pandémie restent fragiles mais donnnent des signes d'amélioration. l'inflation a augmenté, reflétant essentiellement des facteurs temporaires", précise le communiqué.
La FED maintient ses taux directeurs entre 0 et 0,25% depuis le mois de mars 2020 afin de faciliter le financement de l'économie face à la crise sanitaire déclenchée par l'épidémie de coronavirus. La banque centrale procède également à 120 milliards de dollars de rachats obligataires depuis juin dernier.
Les banquiers centraux américains ont également confirmé mercredi qu'ils souhaitaient constater "des progrès substantiels supplémentaires" sur le chemin de la reprise avant de réduire le rythme de leurs rachats d'actifs.
Face à l'accumulation de signes pointant une accélération de la reprise depuis le début de l'année, les dirigeants de l'institution avaient réaffirmé ces dernières semaines qu'ils se montreraient patients avant de modifier leur Politique monétaire.
Malgré le dynamisme du marché de l'emploi et la remontée de l'inflation, la FED estime qu'un certain temps sera nécessaire avant d'atteindre ses objectifs en matière de plein emploi et d'Inflation de 2% par an en moyenne.
Le président de la FED, Jerome Powell, avait jugé très peu probable au début avril que ces objectifs puissent être atteints dès cette année. Lors de la réunion du mois de mars, la plupart des responsables de la FED ont indiqué ne pas s'attendre à un relèvement du taux des fonds fédéraux avant 2024.
wall street reste proche de l'équilibre à la suite des annonces de la FED. L'indice Dow Jones perdait 0,4% après la mi-séance, à 33.864 points. mais le S&P 500 progressait de 0,1% et le nasdaq Composite était stable.
Lors de sa traditionnelle conférence de presse, prévue à 20h30, heure de Paris, Jerome Powell devrait être interrogé sur une possible réduction des rachats d'actifs de la FED en cas de reprise économique plus rapide et soutenue que prévu. Lors de ses dernières interventions, le patron de la FED a insisté sur le fait que toute évolution de la Politique monétaire serait communiquée bien à l'avance au marché avant d'être appliquée.
La perspective d'un retrait anticipé des mesures de soutien de la FED a conduit à des tensions sur les taux obligataires en début d'année avant leur stabilisation ces dernières semaines. Les banquiers centraux américains ont toutefois estimé que la remontée des rendements reflétait essentiellement l'amélioration des perspectives de reprise et non la crainte d'un dérapage de l'inflation nécessitant un durcissement monétaire.
La levée des restrictions sanitaires et les progrès de la campagne de vaccination aux Etats-Unis ont alimenté ces derniers mois le mouvement de reprise de l'économie, également conforté par les plans de relance massifs débloqués par le gouvernement fédéral.
La confiance des ménages s'est hissée en avril à son plus haut niveau depuis 14 mois, a indiqué cette semaine l'institut du Conference Board. Selon les économistes interrogés par le wall street Journal, la croissance économique pourrait atteindre cette année son plus haut niveau depuis 1983 aux Etats-Unis.
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