Est on gouvernés par nos émotions ?

Suite à la discussion sur la TVA qui a légèrement déviée. J'ouvre cette file.
Personnellement, je pense que nos émotions : envies, désirs, peurs, amour, haine, etc... sont à l'origine d'une grande partie nos actions. Elles gouvernent nos vies. De notre naissance à notre mort.
Bien sûr, nous ne sommes pas des esclaves de nos émotions (sauf dans de rares cas). Notre capacité de raisonnement et notre instinct grégaire (nous sommes des animaux sociaux) nous délivrent en quelques sortes de nos pulsions.
Mais nos désirs et nos peurs inflenceront très fortement nos vies.
J'aurais tendance à dire que les émotions précèdent le raisonnement. Ce dernier pouvant à la fois servir nos émotions pour les assouvir ou bien les refouler ou les adoucires si elles sont irréalisables ou nous mettent en danger (instinct de survie).
Nos émotions ont aussi tendance à entrer en conflit avec notre instinct grégaire. Mais cet instinct génère aussi des émotions. Parfois de la frustration. Mais aussi très souvent de la satisfaction.

Je conclurai que ceux sont nos émotions qui nous poussent à avancer. Et qu'elles sont toujours là à chaque instant pour guider nos vies.

merci Loilodan

- La racine du mot est assez clair : « Émotion » vient du latin movere qui signifie « ébranler », « mettre en mouvement »
- La plupart sont bel est bien "esclaves" de leurs émotions. L'émotion est une réaction primaire incontrôlable, elles sont dues à l'évolution. Pour reprendre la peur, cette émotion a permis notre survie pendant des milliers d'années. Au delà de l'émotion que nous ne pouvons pas contrôler intervient le raisonnement. Hors nous ne sommes pas tous égaux en terme de raison ceux qui se "posent des questions" ont un avantage car ils réfléchissent (méditent) sur leur langage intérieur, et pour cela ils ont besoin de nommer,donc ont se connaissent mieux et sont plus à même de raisonner sur une émotion qui survient. Je trouve toujours aussi intéressant le raisonnement des Stoïciens à ce sujet :
« Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, ce sont les jugements qu’ils portent sur les choses » écrivait Épictète dans son Manuel.
Et alors entendrez-vous son conseil « Face à toute représentation pénible, sois capable de dire tout d’abord : tu n’es que représentation et pas réellement ce que tu représentes. Puis ensuite examine-la bien ». En effet, les stoïciens distinguent trois moments successifs du travail des représentations élaborées face à une situation (problématique) donnée : 1° Représentation initiale ; 2° Suspension du jugement ; 3° Assentiment.