Extrait ZB
Les marchés ont rechuté hier, assez lourdement même aux Etats-Unis où le
nasdaq a subi un rare -4,22% à la clôture, plombé par le plongeon de Meta Platforms (ex-
facebook), qui a sombré de 26%, signant le plus gros carnage de capitalisation de l'histoire sur une seule séance, environ 200 Mds$ évaporés. Au jeu des comparaisons idiotes, cela revient à rayer Airbus et Schneider du CAC40, ou Novartis du SMI. Ou le
pib de la Nouvelle Zélande. Ou à faire baisser la fortune estimée de Mark Zuckerberg de 113 à 85 Mds$. Meta est l'une des rares fausses notes dans les publications d'entreprises technologiques aux Etats-Unis, comme l'ont démontré les résultats publiés hier par
amazon, qui valent au titre une flambée un peu délirante hors séance.
Le coup de sang de la
BCE a propulsé l'euro à 1,1463 USD. L'once d'or végète à 1806 USD tandis que le pétrole est plus vigoureux que jamais, avec un Brent à 91,42 USD et un
wti à 90,807 USD. Le
rendement de la dette américaine à 10 ans a repris plusieurs points hier, pour se fixer à 1,85%. Le bitcoin tient bon à 37 739 USD.