Ça y est, je saute le pas pour ouvrir mon journal.
Ce qui me fait passer cette étape ? La lecture en entier des posts de Louis, de Wu Wei et bien d’autres encore et constater les échanges de qualité qui ont suivi les interventions imagées de screen des trades pris.
J’ai adoré lire les posts de Louis depuis ses débuts sur Andlil car on voit une progression monumentale et on sent toute l’expérience de trader de longue date sur les actions avec la connaissance des phases de marché.
Ne faisant de retour à personne sur mon trading, j’ai (je crois) tendance à me cacher derrière mes erreurs.
Mes principaux défauts : l’impatience, la volonté d’être en permanence sur les marches par peur de louper le trade du siècle, la cupidité, le manque de recul pour accepter de couper une mauvaise entrée… oui je sais, ça fait donc beaucoup de défauts.
Ce journal doit être une nouvelle page, le début de mon livre « Rentabilité ».
Pour être totalement transparent, car c’est le but de ce journal, je suis aujourd’hui à une perte proche des 120k€.
Je ne vous raconte pas les insomnies, les moments de solitude, la surcharge mentale, etc.
Mon trading : les montagnes russes ! Capable du meilleur comme du pire.
Généralement, quand je gagne régulièrement, je déteste perdre et par conséquent, je suis comme figé devant un trade qui part mal et n’arrive pas à le couper.
J’essaie de trouver des gardes fous comme j’ai pu le voir dans des messages de JPM55 car trop régulièrement, après des gains, je fais une sorte de quitte ou double inconscient qui anéanti tous mes efforts de une, deux voire trois semaines de gains.
À ce moment là, même si je suis toujours en gain globale, j’ai l’impression d’avoir déjà tout perdu et par conséquent, le cramage de compte arrive quelques instants après…
Ce journal a donc un but d’améliorer les entrées comme a réussi Wu Wei à faire à merveille afin de combler mes failles psychologiques dans un premier temps (difficulté d’accepter les pertes) et ensuite, progresser sur mon capital confiance qui engendrera sur des gains.
Je suis aujourd’hui accompagné par une psy afin de mettre toutes les chances de mon côté.
Mon problème : ne pas faire le deuil de ma perte.
La conséquence : avoir le sentiment de devoir impérativement récupérer cette perte le plus rapidement possible.
Pour imager mon ressenti actuel : mes gains me permettent de me rapprocher de la ligne de départ d’un marathon (=compenser ma perte par un sprint et ensuite je commence à courir à endurance fondamentale) alors que mes gains devraient être les premiers pas après le départ du marathon.
Ce texte permet de décrire ma situation mais me permet également de mettre des mots sur mes maux.
Au plaisir d’échanger ensemble !
