De Michael S. Derby
NEW YORK (Reuters) – Le président de la Réserve fédérale de New York, John Williams, a déclaré mardi que
l'inflation restait trop élevée, notant qu'il surveillerait comment les conséquences des récentes tensions sur le secteur bancaire pèsent sur l'économie lorsqu'il décidera de ce dont la banque centrale américaine a besoin. à voir avec la
Politique monétaire.
"Je suis convaincu que nous sommes sur la voie du rétablissement de la stabilité des prix", a déclaré Williams dans des remarques préparées pour un discours devant un rassemblement de l'Economic Club of New York. "Comme toujours, je surveillerai la totalité des données et ce qu'elles impliquent pour la réalisation de nos objectifs.
Williams a déclaré que les pressions sur les prix restaient "trop élevées" et a ajouté que la
FED restait déterminée à ramener
l'inflation à l'objectif de 2% de la banque centrale. Il a également déclaré que "bien que nous ayons constaté des signes de ralentissement progressif de la demande de main-d'œuvre - ainsi que de certains biens et matières premières - la demande globale continue de dépasser l'offre".
Le discours de Williams a marqué ses premiers commentaires publics depuis que la
FED a relevé la semaine dernière son taux d'intérêt au jour le jour de référence d'un quart de point de pourcentage à la fourchette de 5,00% à 5,25%. La banque centrale a également signalé qu'après un peu plus d'un an de hausses de taux agressives, cela pourrait être fait, ou presque, avec des hausses de taux.
Williams est également vice-président du Federal Open Market Committee chargé de fixer les taux, qui a travaillé de manière agressive pour réduire les niveaux élevés d'
Inflation.
La
FED envisage la fin du cycle de hausse des taux alors que les pressions inflationnistes se sont un peu relâchées. Pendant ce temps, le resserrement des conditions financières lié aux difficultés du secteur bancaire devrait contribuer à refroidir davantage l'économie. Mais la perspective de nouvelles hausses de taux reste d'actualité, et le solide rapport sur l'emploi d'avril de la semaine dernière a montré que le marché de l'emploi reste très solide même face à l'action de la
FED, qui pourrait à son tour obliger la banque centrale à poursuivre avec des taux plus élevés à certains moments. pointe cette année.
Les responsables de la
FED conviennent généralement que les pires tensions bancaires qui ont débuté à la suite de plusieurs faillites très médiatisées à partir de
mars sont maintenant terminées.
Pourtant, Williams a déclaré que les conséquences des tensions bancaires figureront en bonne place dans sa réflexion sur l'avenir de la
Politique monétaire. "Je m'attacherai particulièrement à évaluer l'évolution des conditions de crédit et leurs effets sur les perspectives de croissance, d'emploi et d'
Inflation", a-t-il déclaré.
Williams a déclaré qu'il s'attend à ce que
l'inflation, qui fonctionnait à un taux annuel de 4,2% en
mars, mesurée par l'indice des prix des dépenses de consommation personnelle, tombe à 3,25% cette année et revienne à l'objectif de 2% d'ici 2025. Il a noté qu'il y avait eu des signes de ralentissement des pressions sur les prix, mais a noté que
l'inflation des services de base dépouillés des facteurs liés au logement reste persistante.
Il a également dit qu'il voit l'économie croître modérément cette année et que le taux de chômage, à 3,4 % en avril, devrait augmenter entre 4,0 % et 4,5 % cette année.
