Ton plan semble le bon Trêve, je suis monté à bord et vais attendre les 864
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Par Pete Schroeder
WASHINGTON (Reuters) - La gouverneure de la Réserve fédérale, Michelle Bowman alias la gonfleuse de baloune , a déclaré mercredi que le projet proposé par les régulateurs visant à augmenter les exigences de fonds propres des banques présentait des lacunes, mais qu'elle était optimiste que les décideurs politiques puissent faire un compromis sur une règle finale.
Bowman, qui a voté contre la proposition dite de « phase finale de Bâle » en juillet, la jugeant trop restrictive pour les banques, a réitéré ses inquiétudes quant au montant de capitaux que les banques seraient tenues de détenir dans le cadre du plan provisoire. Mais si les régulateurs partagent les préoccupations de l’industrie concernant la proposition et en réduisent considérablement l’impact, elle a suggéré qu’elle pourrait soutenir l’avancement des efforts d’élaboration des règles.
"Les agences sont obligées de réfléchir attentivement à la meilleure voie à suivre pour cette proposition. Cela devrait inclure des changements substantiels pour remédier aux lacunes connues", a-t-elle déclaré dans un discours préparé devant la Chambre de commerce des États-Unis, le plus grand lobby commercial du pays.
On ne sait pas exactement quel impact les recommandations de Bowman auront sur la FED, où le vice-président Michael Barr dirige les efforts d'élaboration des règles. Barr a fait valoir que les banques doivent détenir davantage de capital pour se prémunir contre les risques, en particulier à la suite des troubles de 2023 qui ont vu plusieurs grandes entreprises faire faillite.
La FED a avancé la proposition en matière de capital malgré les objections de Bowman et du gouverneur de la FED, Christopher Waller, qui ont déclaré mardi que la règle devrait être réécrite. Mais le président de la FED, Jerome Powell, qui a voté en faveur de la proposition, a déclaré qu'il estimait que toute règle finale devrait bénéficier d'un "large soutien".
Bowman a déclaré que les régulateurs devraient réduire considérablement le montant des capitaux que les banques seraient tenues de détenir en vertu de la proposition, qui vise à affiner les règles afin de mieux prescrire des coussins de fonds propres contre les risques que prennent les banques. Elle a noté que les régulateurs précédents avaient suggéré des règles similaires qui maintiendraient effectivement le capital des banques à plat.
Elle a également appelé les régulateurs à abandonner leurs efforts visant à imposer des règles plus strictes aux petites banques. Barr a décidé d'appliquer des exigences plus strictes aux grandes banques mondiales aux entreprises possédant plus de 100 milliards de dollars d'actifs après les récentes faillites de banques de cette taille. Mais Bowman affirme que cette approche constitue un « défaut fondamental » qui peut fausser le fonctionnement des banques de cette taille.
"S'appuyer simplement sur l'approche 'plus c'est mieux' minimise ou ignore... des compromis d'une importance cruciale", a déclaré Bowman.
