Après que des manifestations ont éclaté à travers l'Europe et plus largement dans le monde au cours du week-end , la chancelière allemande sortante Angela Merkel a déclaré lundi que la dernière vague d'infections au COVID en Europe est "pire que tout ce que l'Allemagne a connu jusqu'à présent" et a appelé à des restrictions plus strictes pour essayer de empêcher le virus de se propager à nouveau pendant les vacances.
Merkel a déclaré lundi aux responsables de son Parti démocrate-chrétien que la situation était "très dramatique" et a averti que les hôpitaux seraient bientôt submergés à moins que la 4e vague du virus ne soit brisée, selon un rapport de Bloomberg.
Le chancelier sortant a averti que de nombreux Allemands ne semblaient pas comprendre la gravité de la crise, car les cas ont augmenté en Europe.
Pendant ce temps, le ministre de la Santé Jens Spahn a averti lundi que la plupart des Allemands seraient "vaccinés, guéris ou morts" du COVID dans quelques mois seulement, selon l' Agence France-Presse , faisant allusion à un éventuel mandat de vaccination.
"Probablement d'ici la fin de cet hiver, comme on le dit parfois avec cynisme, à peu près tout le monde en Allemagne sera vacciné, guéri ou mort" , a déclaré Spahn, accusant "la variante
Delta très contagieuse".
"C'est pourquoi nous recommandons de toute urgence la vaccination", a-t-il ajouté.
Comme beaucoup l'ont noté, de nombreux membres de l'UE, y compris le voisin de l'Allemagne, l'Autriche, ont resserré les restrictions au milieu de ce que beaucoup qualifient de "quatrième vague" d'infections.
En ce qui concerne l'Allemagne, de nombreux marchés de Noël en plein air célèbres du pays ont déjà été annulés pour la deuxième année consécutive, et les personnes qui ne sont pas vaxxées sont confrontées à d'éventuels couvre-feux, ainsi qu'à d'autres restrictions. La situation dans les hôpitaux est de plus en plus tendue, les cliniques se préparant à transférer les personnes gravement malades vers d'autres établissements, selon l'association allemande de soins intensifs DIVI.
Les actions se sont déversées à la fin de la semaine dernière en raison des menaces renouvelées de verrouillage en Allemagne et dans toute l'Europe, puis ont rebondi après un démenti.
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