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Petit point sur la Grèce. Que va-t-il se passer?

par Nico » 31 mai 2015 12:14

Bonjour à tous!

J'ai ouvert ce post pour parler de la situation grecque. Toutes modifications ou complément est le bienvenue, n'hésitez pas. J'ai essayer de me renseigner la dessus et j'ai fait ce post justement pour lancer le débat, faire quelque chose de participatif. Car cet événement économique risque d'être le fil rouge de notre mois de Juin, voir de notre été.

Il y a les positions officielles et les réalités. Je ne connais pas assez les rouages de l'économie mondiale et le fonctionnement du FMI pour comprendre autre chose que les versions officielles.

En s'appuyant sur l'infographie publiée sur le blog et sur les articles de divers médias, on sait que pour juin la Grèce doit rembourser 1,6 milliard d'euros au FMI. Normalement, ce sera échelonné en 4 versements: 300 millions d'euros le 05/06, 340M€ le 12/06, 570M€ le 16/06 et 340M€ le 19/06.

Donc ces remboursements commencent dès vendredi prochain. Ce qui explique la semaine de bourse que l'on a eu et la chute des indices vendredi. Les intervenants craignent les mauvaises nouvelles du weekend.

D'après ce que j'ai lu, la Grèce à encore de quoi rembourser les 300M€ du 05/06 mais c'est pour les suivantes que ça peut se compliquer. D’ailleurs, le ministre de l'Intérieur hellène, Nikos Voutsis, a déclaré que son pays ne pourrait rembourser le FMI en juin. Mais il faut aussi s'avoir que jusqu'à présent la Grèce à toujours honoré ses créances envers le FMI. En Mai, elle lui à versé 750M€...

Que ce passe-t'il si la Grèce ne rembourse pas le FMI? Tout les articles que j'ai lu disent la même chose. Donc soit la situation est très claire, soit les médias ne font que recopier l'article de leurs concurrents. Je penche plutôt pour la seconde solution :-).

Si la Grèce ne parvient pas à rembourser le FMI, elle ne serait pas mise automatiquement en défaut. Il y a un délai d'un mois avant que le FMI la proclame comme telle. Elle pourrait aussi négocier un remboursement des 4 tranches de Juin en une fois à la fin du mois. Ça peut laisser quelques semaines pour trouver cette somme d'argent. Mais apparemment c'est une disposition assez exceptionnelle et Christine Largarde y est opposée.

L'autre point important c'est la réaction des autres créanciers comme la BCE ou le FESF. Si la Grèce se fait blacklisté au FMI, ils pourraient prendre peur et ne plus prêter ou demander un remboursement anticipé... D'après ce que j'ai compris, c'est justement fin Juin que le FESF décidera de prolonger son aide à la Grèce ou non.

Il ne faut pas non plus oublier les réunions du Conseil Européen et de l'Eurogroupe fin Juin et mi-Juillet pour statuer sur le futur de la Grèce.

Mon résumé est-il correct? J'espère que j'ai pas commis trop de faute. Pour moi, c'est difficile de voir vers quelle direction se dirige la question grecque. C'est un grand jeu de rôle où chaque acteur adopte une posture. L'essentiel est négocié en coulisse et à quelques heures de la date butoir...

Avez-vous des nouvelles sur la question grecque? Comment pensez-vous que ça va se finir? Avez-vous des intuitions, des présentiments ou des faits historiques?

Re: Petit point sur la Grèce. Que va-t-il se passer?

par stephane65 » 29 juin 2015 09:41

Je me demande si l'intention du gouvernement Grecque n'était pas, depuis le début, de mettre le pays en défaut de paiement.

Les conséquences sont a distinguer selon que l'on se place à court terme ou à long terme :

- Pour les grecques, les conséquences à court terme son terribles : fermeture des banques, fuite des capitaux, manifestations, fermeture des magasins, fuite des touristes, perte d'une partie de l'épargne bancaire, défaut de paiement, instabilité politique, etc... Il va vraiment y avoir un mauvais moment à passer...

- Pour les autres pays européens, les conséquences à court terme son nulles ou faibles : un peu d'agitation sur les marchés boursiers et sur le marché des dettes périphériques européennes,

Mais, à plus long terme :

- En faisant défaut sur une large partie de sa dette (la totalité ?), la Grèce se donne une chance de faire repartir son économie.

Elle est actuellement en excédant primaire ce qui signifie qu'elle n'a pas besoin d'emprunter pour financer le fonctionnement de l'Etat. L'emprunt ne sert qu'à payer les intérêts et à "rouler" la dette". Le défaut de paiement exclut le pays du marché de la dette, mais elle n'en a plus vraiment besoin, si elle répudie sa dette en totalité.

En abandonnant l'euro pour une monnaie plus faible, l'épargne encore dans le pays sera perdu pour une très grande partie. Toutefois, de nombreux Grecques ont eu le temps de s'organiser en transférant leurs avoirs à l'étranger ou sous forme d'or et d'argent, AUX FRAIS DE LA BCE. Près de 90 milliards ont été consacrée au soutien des banques du pays par la BCE. On peut donc raisonnablement penser que 90 milliards d'euros ont été préservés et sécurisés par les Grecques !

Une monnaie faible va donner de la compétotovité au pays, de qui devrait, à terme, faire repartir l'économie et réduire le chômage. C'est un peu ce qui s'est passé en Islande.

- Pour les autres pays européens, les conséquences à long terme sont très importantes : la répudiation d'une partie (de la totalité ?) de la dette va entraîner une hausse du déficit à l'échelle européenne de 350 milliards et donc une hausse des impôts.

La dette publique va s'alourdir ce qui peu avoir pour conséquence d'augmenter le coût des intérêts versés aux créanciers internationaux, en particulier par les autres pays périphériques européens (Espagne, Italie Portugal).

- L'euro perd une grande partie de sa crédibilité. D'autres pays, à terme, pourraient être amenés à en sortir...

Re: Petit point sur la Grèce. Que va-t-il se passer?

par clgz11 » 01 août 2015 11:19

Les deux articles de Nico et de Stéphane65 - l’un sous la forme d’une interrogation partielle, et l’autre en distinguant le court terme et le long terme - sont très bons.

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Le dossier grec est l’un des plus difficiles à traiter, par les temps qui courent, en raison de la multiplication des centres de décision, et aussi parce que les gens chargés d’une responsabilité ne sont pas tous d’accord, entre eux, sur les mesures à appliquer pour réduire le poids de la dette souveraine grecque.

Ainsi les gens du FMI, ou de la BCE, ou de l’UE (chefs de gouvernements d’un côté, et ministres des finances composant l’Eurogroupe, de l’autre) ne sont pas d’accord, entre eux, sur les meilleures mesures à appliquer, pour sortir la Grèce du marasme où ce pays s’est empêtré ces dernières années.

Idem du côté des Grecs, puisque le parti d’Alexis Tsipras est en train de se fissurer.

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Du côté technique, quelle que soit l’importance de la dette grecque, et des charges, en intérêts, qu’elle implique, en grevant le budget actuel de la Grèce, il faut commencer par rappeler aux gens cette vérité fondamentale :

A savoir que n’importe quel pays endetté, ne peut rembourser sa dette que de deux manières possibles : ou bien en se faisant confisquer son patrimoine par les créanciers, ou bien en améliorant sa balance commerciale extérieure (ce qui présuppose que les exportations augmentent plus vite que les importations).

****

Or les exigences actuelles, de la part des créanciers de la Grèce, consistent à obtenir, d’une part qu’une partie du patrimoine grec passe en mains étrangères, et, d’autre part, que la balance susmentionnée s’améliore dans le cadre du système existant.

Et parce que la monnaie existante est, en Grèce, l’euro, une amélioration de la balance commerciale extérieure de ce pays ne peut s’obtenir qu’en réduisant le prix des biens en général, et ceux destinés à l’exportation, en particulier, et qu’en réduisant aussi, par la force des choses, le poids de la masse salariale grecque.

Or pareille réduction, qui est effective, en Grèce, depuis plusieurs années, s’est accompagnée, jusque là, d’une baisse du volume de l’emploi, et de la hausse corrélative du chômage.

Et parce que l’État grec a trop grossi, aussi, avant la crise de 2009-2014, les créanciers de la Grèce ont demandé qu’on réduise également cette masse au sein des entreprises qui sont sous la tutelle directe ou indirecte de l’État (administration comprise).

Le problème est que la réduction du volume de l’emploi, en Grèce, s’est accompagnée, dès le début de la crise, fin 2008 début 2009, par la baisse des rentrées fiscales et par un déficit primaire croissant, au niveau du budget de l’État.

Ce déficit ne s’est transformé en excédent, si l’on exclut la charge de la dette, que cette année (i.e. en 2015), en raison d’une stabilisation, à un bas niveau, de la conjoncture, en Grèce, après plusieurs années (entre 4 et 5 ans) de recul du pib de ce pays.

A cela s’est ajouté, depuis le référendum décrété par M Tsipras, la panique des épargnants grecs, laquelle a provoqué une sortie intempestive de fonds d’épargne qui, jusque là, étaient placés sous la forme de dépôts, au sein des banques grecques, et qui sont allés se placer dans des banques domiciliées à l’étranger, obligeant le gouvernement grec à fermer temporairement, et les banques et la bourse.

Rappelons néanmoins que la sortie desdits capitaux a débuté dès février 2015, soit depuis que le parti de M. Tsipras forma, en Grèce, un gouvernement, avec l’appui d’un autre parti politique.

****

Question, sachant cela, adressée à ceux qui s’intéressent au dossier grec : est-ce que la réintroduction de la drachme pourra, ou pourrait, améliorer la situation en Grèce ?

A mon avis, une telle mesure, si elle est effective, devra forcément s’accompagner d’un moratoire sur la dette grecque.

En effet, l’idéal, pour la Grèce et ses habitants, serait que les créanciers de la Grèce acceptent de ne point être remboursés, intérêts compris, jusqu’à ce que l’économie grecque progresse, mettons, au rythme de 3% par an (chose manifestée par une hausse de 3 % du Produit intérieur brut).

Sauf que pour obtenir un pareil taux de croissance, de la part dudit pib, il faudra que la Grèce mette en place un programme de relance qui permette de réengager les chômeurs grecs- étant précisé que ceux-ci, en travaillant plus, vont également gagner plus et consommer plus, permettant ainsi aux entreprises d’investir.

De plus, la Commission de Bruxelles peut très bien, au nom de l’UE, aider la Grèce dans ce projet.

Elle a d’ailleurs déjà commencé de le faire en concoctant, pour ce pays, un plan de relance fondé sur des investissements (en Infrastructures routières notamment) qui devront être financés à l’aide de capitaux qui, ou bien seront privés avec une garantie délivrée par les Etats membres de l’UE, ou bien seront publics.

Dans les deux cas, un pareil financement nécessitera de nouvelles mises de fonds, soit de l’UE, directement, soit de la BCE, soit, éventuellement aussi, du FMI.

Car sans garanties, le marché des capitaux continuera d’être fermé aux autorités grecques.

****

Mais là également il existe un autre problème : à savoir que si la Grèce brade son patrimoine économique (comme indiqué plus haut), afin de rembourser ses créanciers - comme le demandent ces derniers - le niveau des emplois, en Grèce, va encore diminuer à l’avenir, avec une répercussion négative sur les rentrées fiscales.

Ce n’est donc pas de ce côté-là que les finances publiques s’amélioreront, en Grèce, à l’avenir.

Reste la corruption, et la fraude fiscale, avec son corollaire obligé qu’est le marché noir.

Car il est bien évident que l’État grec recevrait plus de recettes, en impôts, si son système de perception était plus efficace, et si - autre élément à prendre en considération - le niveau de corruption était moindre, en Grèce, que ce n’est le cas actuellement

Idem en ce qui concerne l’attribution des marchés publics aux entreprises, puisque là également le système est très corrompu.

A cela près qu’une amélioration, dans ce secteur, ne pourra provenir que des Grecs eux-mêmes.

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Pour résumer toute la discussion, je pense que les Grecs s’en tireraient mieux si les autres pays membres de l’UE adoptaient une autre manière de procéder, pour résoudre la crise grecque, que ce n’est le cas actuellement - étant précisé que la charge de la dette est ce qui coûte le plus cher, à l’État grec, par les temps qui courent.

Re: Petit point sur la Grèce. Que va-t-il se passer?

par clgz11 » 01 août 2015 19:43

Au risque de passer pour un raseur, aux yeux des participants à ce forum, je voudrais encore ajouter ceci, à mon précédent message.

Euro ou pas euro (qui est ici la monnaie), l’Union Européenne, actuellement, ne fonctionne pas, à mon avis, pour la raison suivante : l’Allemagne, première de la classe, a adopté un modèle de croissance que des pays comme la France, l’Italie, la Grèce ou le Portugal ne peuvent pas appliquer, au motif que leur économie est structurellement assez différente, par rapport à celle de l’Allemagne.

En clair, l’Allemagne est le pays qui, avec la Hollande, la Finlande, le Luxembourg et l’Autriche (tous étant, mis à part l’Allemagne, des petits pays) compte énormément sur ses exportations, pour se soutenir.

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Ayant, dès le début de son adhésion à l’euro, misé sur les exportations, l’Allemagne a appliqué, dès 2003 sous la présidence du Chancelier Schröder, des lois Hartz destinées à réduire le coût des chômeurs (et donc du chômage) payé par les contribuables allemands (et notamment par les travailleurs actifs - i.e. ceux engagés par les entreprises).

Au-delà, les autorités allemandes ont décidé de réduire les coûts salariaux et sociaux (dont celui du chômage) afin de permettre aux entreprises allemandes de conserver, voire même de gagner des parts de marché, à l’exportation.

Sauf que l’Allemagne a gagné ces parts-là, à l’intérieur même de l’Europe, par rapport à des pays comme la Grèce, la France, l’Italie ou le Portugal.

Or, voyant cela, les Allemands ont dit aux autres nations : si vous voulez conserver vos entreprises, et donc des emplois en leur sein, sur votre territoire, faites comme nous : diminuez les salaires et les charges de vos entreprises, en exigeant d’elles une meilleure productivité, et diminuez aussi le poids de l’État (puisque celui-ci représente un coût, pour les entreprises et les ménages - étant précisé que les impôts destinés à financer les dépenses de l’État, proviennent, ou bien des impôts, ou bien des emprunts - ces derniers devant être payés, plus tard, avec intérêt, par des impôts également).

****

Bref, l’Allemagne, en appliquant la rigueur chez elle, durant les années de crise, afin de limiter son propre déficit budgétaire, a empêché toute croissance, au sein des autres pays, puisque ceux-ci, pour survivre dans un pareil environnement, ont dû réduire la voilure.

Et c’est à ce niveau-là que l’Europe ne fonctionne pas. Puisqu’un pays comme la France (qui est l’autre pilier, historiquement parlant, de la Construction Européenne, avec l’Allemagne), a toujours appliqué, en période de crise, une politique de type keynésien.

A partir de là, c’est vrai, on peut, si l’on est un libéral, voire même un adepte de von Mises, de von Hayek, de Jean Baptiste Say, ou de Bastiat, en économie, dire que les keynésiens ont « Fichu en l’air le système », et notamment durant ces fameuses Trente Glorieuses que certains regardent, aujourd’hui même, à la fois comme une hérésie et une exception, dans le développement des différents pays du monde.

****

Mais là également, il s’agit d’éviter de faire des amalgames, entre, d’une part le fait qu’un pays doit veiller à choyer ses entreprises (ce que font, par exemple, l’Allemagne, la Suisse et d’autres, avec elles) grâce à un modèle fondé sur le libéralisme en économie ; et, d’autre part, le fait que des pays comme l’Allemagne ou la Norvège, qui ne font pas partie de l’Union Européenne, se portent tout aussi bien, voire même mieux, sur le plan économique et social, que ceux qui en font partie.

Ce n’est donc pas - à la lumière de ces exemples - l’adhésion à l’euro, ou la non adhésion à l’euro, qui est, ici, le critère déterminant.

La seule différence, est que la Suisse et la Norvège n’ont pas à se préoccuper de subventionner des pays comme la Grèce, ou l’Italie ou l’Espagne, ou de quelque autre membre de l’UE, puisqu’elles n’en font point partie.

De plus, ces pays-là ont leur propre monnaie, ce qui leur laisse plus de latitude, sur la Politique monétaire à adopter, par rapport à des pays tels que la Grèce, l’Espagne, le Portugal ou l’Italie. Puisque chez ces derniers circule un euro dont la quantité, en circulation, dépend de la BCE et de ses succursales que sont, dans chaque pays membre de l’UE, les banques centrales.

****

L’Islande, elle, a fait le choix de claquer la porte à l’euro et de punir les banquiers ayant perdu des milliards de dollars dans l’affaire des subprimes américains.

Or ces banquiers-là, dans les autres pays d’Europe, n’ont jamais été punis pour leur politique aventureuse (car liée, en l’espèce, à la spéculation).

Au lieu de cela, les plus grosses banques ont reçu, au nom du risque systémique, le soutien de l’État.

Mais cela signifie aussi que les gouvernements des différents Etats européens ont plus soutenu leurs banques, dès la fin de l’année 2008 et le début de l’année 2009, que la conjoncture.

Car l’argent qui a renfloué les grosses banques en difficulté, en creusant le déficit des Etats, a obligé ces derniers à serrer la vis sur les autres dépenses de toutes sortes (et notamment sur les dépenses sociales).

S’ajoute, à cela, le fait que les caisses de pension ont-elles aussi perdu de l’argent dans les subprimes américains, en quoi elles furent obligées d’abaisser les rentes versées aux bénéficiaires, et d’élever, concomitamment, les primes versées par les cotisants.

Or tout cela a fait que les taux de croissance des économies, dans les différents pays d’Europe, furent très faibles, voire nuls ou négatifs, durant la période 2009-2013/2014.

****

Une autre chose, qui n’a pas arrangé la croissance économique, au sein des pays membres de l’UE, Futures que Bruxelles et la Commission européenne ont, sous la présidence de Cardoso, très mal défendu l’économie européenne, durant la période susmentionnée, face à ses concurrentes américaine et asiatique.

En clair, les gouvernements des USA et des différents pays d’Asie (Corée, Japon, Chine etc.) ont mieux su défendre le marché intérieur de leur propre pays (que ce soit par des Subventions aux entreprises nationales, ou que ce soit par des droits prohibitifs - droits de douane, taxes, quotas, etc. - sur les produits venus d’ailleurs), que l’Europe n’a su le faire, vis-à-vis de la concurrence faite à ses propres productions, par les produits venus des autres continents.

****

Et puisque j’ai ouvert le présent message avec la Grèce, je le refermerai avec elle, en ajoutant ce dernier point :

D’après le contenu du site http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-ce-que-prevoyait-tsipras-en-cas-de-grexit-495908.html, M. Tsipras, en cas de Grexit, avait prévu de nationaliser certaines entreprises, et de punir la corruption des entreprises allemandes (sans doute pour se venger de M. Schaüble, le ministre allemand des finances, qui n’a jamais caché son désir de voir la Grèce quitter l’euro, sinon définitivement, du moins pour une durée minimale de 5 ans).

Ceci dit, les gens l’ignorent peut-être, mais quantité d’entreprises étrangères, depuis l’adhésion de la Grèce, à l’euro, en 2001 (grâce, notamment, à la GOLDMAN SACHS), ont payé des pots-de-vin aux politiciens grecs pour pouvoir s’installer en Grèce afin d’y faire de bonnes affaires.

Or cela, M. Schaüble se garde bien de le crier sur les toits.

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