Vivre du trading : Est-ce vraiment un objectif ?

On voit souvent des traders partir à leur compte en vantant le génialisime de leur vie depuis qu'ils ne "travaillent plus"

La réalité est t-elle si glorieuse que ça ? Je n'ai vu aucun swing trader être à son compte, seul les daytrader et les scalpers semblent y arriver.

Au final, est ce que ces traders n'y perdent pas à prendre leur compte ? Entre autre ils n'ont plus de salaire fixe, ils n'ont aussi pas d'assurance chômage, ou de jours remboursés lorsque non travaillé. Pas de vacances entre autre.
(Pour la retraite je ne sais pas comment ça se passe ? )

Est-ce enviable finalement ? Je vois mal un day-trader ou un scalpeur continuer à trader a 70 ans par exemple.

Si il y'a des traders à leur compte, je serai ravi d'avoir leur avis

C’est comme le cadre sup de chez edf qui claque tout et part ouvrir un gîte à lima.
La question ne réside pas ou plus dans le confort de vie mais parce que tu as envie de le faire, de vivre à fond ta passion, sans regrets.
C’est ton éclate , tu veux le faire, tu le fais.

PS : pour la retraite ça marche comme toutes les profs libérales ou travailleurs indépendants, cotisations rsi + contrat Madelin. Et bien sûr cash.

Cela dépend des personnalités

Je n’ai personne au dessus de moi aucun ordre à subir
Je n’ai aucun collègue imposé à supporter
Je n’ai personne en dessous de moi à contrôler.

Je suis libre. Je part en vacances quand je veux. Je vais au restaurant quand je veux. Je me lève quand je veux Je ne trade pas quand je veux. Je n’ai aucun devoir ou obligation. C’est moi qui décide de tout. Et j’em...de tout le monde pas besoin de jouer un rôle parce que je travaille et que j’ai besoin des autres être conforme à la société etc . Ne crois pas qu’on passe notre vie devant l’écran non plus lol

Pour moi la chose la plus importante c’est la liberté. Donc pour mes besoins psychologiques c’est le plus beau métier du monde et je n’en ferai jamais un autre. Je ne redeviendrai jamais un esclave ou un hypocrite pour manger.

Je pense comme Benoist
Tu perds en sécurité et encore je n'ai jamais eu de cdi et je ne pense pas que j'en voudrai en tous cas pas longtemps
Mais tu gagnes en liberté

Après il te faut savoir que faire de ton temps libre et de cette liberté ce n'est pas donner à tous.
Si tu es passionné par ta profession également il me paraît difficile de la quitter

oui pour avoir plus de temps libre
pour pouvoir faire..................................... du trading bien sur

Tout dépend ta vie actuelle, perso je suis heureux dans mon taff. Par contre j'ai dû quitter la France car on gagne pas un radis...

Rien à voir. Mais (et je ne vais pas créer un sujet pour ça tout de même) , que signifie ce "DINO" dont xxxx parle régulièrement ? J'ai toujours pas capté.

Réponses ici

weinstein-et-moi-t9134.html

Merci chad

Je me trompe peut-être, mais j'ai aussi l'impression que les 35 heures, on oublie.
Il me semble que vous travaillez beaucoup plus que la majorité des salariés (même si c'est une passion).

Ça dépend qui
BURZUM oui

faut arrêter de croire que le trading c'est 10 minutes par jour et puis basta.
ça serait présomptueux de croire qu'il n'y a plus rien à apprendre à découvrir sur les marchés pour se contenter d'une heure par jour.
Surtout si c'est pour une activité pérenne.

Tout dépend ce que tu veux faire de ta vie
Et les revenus visés
Et le capital

Moi c'est le salaire fixe qui m'angoisse

très belle ton analogie - je vais la réutiliser

quand j'étais fonctionnaire j'avais cette sensation de l'oiseau en cage

et tout à fait chaque être humain est unqiue

j'ai fait mon service militaire, pour certains obéir était une délivrance et un épanouissemenet (ne plus être responsable, ne plus décider, fin de l'angoisse du choix etc) et pour d'autres un enfer

+1 sauf que pour le trading l’ennemi c’est juste nous. Le marché n’a aucune conscience de notre existence. On ne s’affronte pas au marché on s’affronte nous même uniquement

et cela résuit la tension aussi en atténuant notre responsabilité

si on perd cela peut-être à cause du marché dans ce cas pas uniquement de notre faute

LE LOUP ET LE CHIEN

Un Loup n'avait que les os et la peau ;
Tant les Chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli (1), qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers.
Mais il fallait livrer bataille
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
Il ne tiendra qu'à vous, beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres (2), haires (3), et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? Rien d'assuré, point de franche lippée (4).
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi ; vous aurez un bien meilleur destin.
Le Loup reprit : Que me faudra-t-il faire ?
Presque rien, dit le Chien : donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants (5) ;
Flatter ceux du logis, à son maître complaire ;
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons (6) :
Os de poulets, os de pigeons,
........Sans parler de mainte caresse.
Le loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant il vit le col du Chien, pelé :
Qu'est-ce là ? lui dit-il. Rien. Quoi ? rien ? Peu de chose.
Mais encor ? Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? Pas toujours, mais qu'importe ?
Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.

(1) le poil luisant
(2) se dit proverbialement d'un homme pauvre qui n'est capable de faire ni bien ni mal (Furetière)
(3) homme qui est sans bien ou sans crédit (Furetière)
(4) signifie au propre autant de viande qu'on en
peut emporter avec la lippe, ou les lèvres (Furetière)
(5) portants et mendiants prennent un "s", pourtant, ce sont
des participes présent ; ce n'est qu'à partir de 1679
que l'Académie déclarera qu'ils doivent rester invariables.
(6) restes

- tout le monde n’est pas aussi évolué que toi