Le prix du bund cash est effectivement calculé en faisant un dérivé des 2 prochains futures.
Lorsque l'on shorte le bund, on reçoit un intérêt si le prix de la deuxième échéance (dans ce cas septembre) est supérieur au prix de la première échéance (juin). S'il le bund monte, il est probable que le prix du future plus éloigné soit supérieur au prix du premier future. Cette situation peut s'inverser. Le bund peut se mettre à descendre et le prix de l'échéance plus lointaine peut être inférieur à celui de l'échéance plus proche. Dans ce cas, on doit payer un intérêt en overnight. Bien sûr, cela sera compensé par un gain puisque le bund shorté sera en baisse. Donc, on ne reçoit pas systématiquement un intérêt lorsque l'on shorte le bund. A ce jour, les cotations des futures sont les suivantes : juin, 162,13, septembre 164,18, décembre 161,22.
Le bund retrouve ses niveaux les plus hauts de l'année. En principe, il finit par descendre. Les taux ne peuvent rester si bas selon le
Consensus. Mais la
BCE continue ses achats et le bund fait figure de valeur refuge. Il y a aussi une contradiction entre le marché obligataire et le marché des actions. Indépendamment de l'action des banques centrales le niveau des intérêts signifierait une prochaine récession alors que le marché des actions serait le reflet de la croissance. Qui a raison ?
Depuis pas mal de temps, le bund suit une trajectoire assez prévisible, baisse de quelques semaines suivie de hausse de quelques semaines et ainsi de suite. En
day trading, les mouvements de baisse et de hausse sont souvent répétotofs. Actif relativement prévisible mais pas non plus de tout repos. Si on est conditionné à penser que les taux doivent remonter, donc que le marché obligataire va baisser, on peut être surpris par les brusques remontées des obligations. Dieu sait qui est à la manœuvre !