https://www.france24.com/fr/%C3%A9co-tech/20210330-archegos-comment-un-obscur-fonds-sp%C3%A9culatif-a-fait-trembler-wall-street?fbclid=IwAR0GkbS14C5QnoMkTFeZXUw_MCKo8mHQnNqEKhslH019zJ2YADfo8JPfJyk
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Des banques d’investissement parmi les plus importantes au monde ont reconnu lundi que les paris risqués d’Archegos, un fonds spéculatif de Gestion de patrimoine, leur ont coûté des milliards de dollars. Cette nouvelle affaire qui ébranle wall street illustre les dangers du goût pour le risque qui anime les investisseurs depuis plus d’un an.
https://www.france24.com/fr/%C3%A9co-tech/20210330-archegos-comment-un-obscur-fonds-sp%C3%A9culatif-a-fait-trembler-wall-street?fbclid=IwAR0GkbS14C5QnoMkTFeZXUw_MCKo8mHQnNqEKhslH019zJ2YADfo8JPfJyk
https://www.france24.com/fr/%C3%A9co-tech/20210330-archegos-comment-un-obscur-fonds-sp%C3%A9culatif-a-fait-trembler-wall-street?fbclid=IwAR0GkbS14C5QnoMkTFeZXUw_MCKo8mHQnNqEKhslH019zJ2YADfo8JPfJyk
Zurich (awp) - La débâcle du fonds spéculatif américain Archegos va coûter cher à Credit Suisse. Le numéro deux bancaire helvétique évoque mardi une charge de 4,4 milliards de francs suisses qui va provoquer une perte avant impôts de 900 millions au premier trimestre. Face à un impact financier de cette ampleur, le conseil d'administration a sévi, congédiant deux membres de la direction générale et privant le président Urs Rohner de sa rémunération fixe, notamment.
Le géant bancaire zurichois semble avoir pris la mesure des affaires qui l'empoisonnent depuis quelques semaines, à savoir l'écroulement d'Archegos mais également la faillite de la société d'investissement britannique Greensill. Cité dans un communiqué, le directeur général de Credit Suisse Thomas Gottstein qualifie la perte de 4,4 milliards d'"inacceptable". ""Des leçons sérieuses seront tirées" des deux récentes affaires, promet-il.
En attendant, des premières têtes sont tombées dans les hautes sphères de l'établissement zurichois. Lara Warner, responsable du risque et de la conformité, ainsi que Brian Chin, en charge de la Banque d'affaires, ont été priés de faire leurs cartons.
Dans un commentaire, la banque Mirabaud rappelle que ces deux dirigeants avaient été les principaux bénéficiaires de la réorganisation voulue par le nouveau patron Thomas Gottstein début 2020. Lara Warner a obtenu la haute main sur toutes les opérations de contrôle du groupe, tandis que Brian Chin a hérité d'une nouvelle Banque d'affaires fusionnée.
Conséquence des affaires Archegos et Greensill, Credit Suisse a décidé de séparer les fonctions de contrôle du risque et de conformité. La première a été confiée à titre intérimaire à Joachim Oechslin, rappelé au poste de directeur du risque assumé entre 2014 et 2019. Il est actuellement secrétaire général et conseiller senior auprès de la direction générale. Le chef juridique de la banque universelle helvétique de Credit Suisse, Thomas Grotzer, a été nommé responsable de la conformité, également par intérim.
Christian Meissner a quant à lui repris la tête de la division de Banque d'affaires du groupe. Il codirigeait jusqu'ici l'activité de conseil Banque d'affaires auprès de la division de gestion de fortune internationale de Credit Suisse.
Actionnaires et dirigeants au régime
Le conseil d'administration de la banque aux deux voiles semble avoir pris en considération les critiques émises par des actionnaires, principalement Harris Associates, autour de la rémunération des responsables. Soumis à une forte pression, le président Urs Rohner fera l'impasse sur sa rémunération fixe de 1,5 million de francs suisses au titre de 2020. La proposition de bonus pour les membres de la direction générale est par ailleurs retirée de l'ordre du jour de l'assemblée générale du 30 avril.
Les actionnaires seront également mis au régime, en témoigne un Dividende proposé réduit à 0,10 franc par action, contre 0,2917 franc précédemment. Credit Suisse a également décidé de suspendre son programme de rachat d'actions pour 2021, doté de 1,5 milliard de francs suisses.
La grande banque annonce par ailleurs deux enquêtes internes autour de la débâcle des fonds Greensill et du fonds spéculatif Archegos, mais confiées à des auditeurs externes. En attendant les résultats de ces investigations, le conseil d'administration propose de retirer de l'ordre du jour de l'assemblée le point sur la décharge à la direction et aux administrateurs.
La semaine dernière, Credit Suisse avait annoncé une perte "très importante et matérielle pour (ses) résultats du premier trimestre". Archegos est un fonds spéculatif américain ayant fait défaut dans lequel la grande banque était engagée. Début mars, la faillite de Greensill avait forcé le numéro deux bancaire helvétique à procéder au remboursement de quelque 10 milliards de dollars (9,4 milliards de francs suisses) placés dans des fonds liés.
Malgré ces affaires, la capitalisation de la grande banque devrait rester plus ou moins dans les clous. Les ratios de fonds propres durs et d'endettement Tier 1 sont attendus "au moins" à respectivement 12% et 5,4% au premier trimestre. Les résultats au premier trimestre seront publiés le 22 avril.
Il aura suffi d'une nouvelle affaire pour ruiner les efforts de Credit Suisse, déplore la Banque cantonale de Zurich, par la plume de son analyste Michael Kunz. La performance opérationnelle du numéro deux bancaire s'annonce excellente entre janvier et mars, mais elle sera plombée par la charge susmentionnée. Du côté de Vontobel, on souligne que le dégât d'image causé à la grande banque est à ce jour difficile à estimer.
Le géant bancaire zurichois semble avoir pris la mesure des affaires qui l'empoisonnent depuis quelques semaines, à savoir l'écroulement d'Archegos mais également la faillite de la société d'investissement britannique Greensill. Cité dans un communiqué, le directeur général de Credit Suisse Thomas Gottstein qualifie la perte de 4,4 milliards d'"inacceptable". ""Des leçons sérieuses seront tirées" des deux récentes affaires, promet-il.
En attendant, des premières têtes sont tombées dans les hautes sphères de l'établissement zurichois. Lara Warner, responsable du risque et de la conformité, ainsi que Brian Chin, en charge de la Banque d'affaires, ont été priés de faire leurs cartons.
Dans un commentaire, la banque Mirabaud rappelle que ces deux dirigeants avaient été les principaux bénéficiaires de la réorganisation voulue par le nouveau patron Thomas Gottstein début 2020. Lara Warner a obtenu la haute main sur toutes les opérations de contrôle du groupe, tandis que Brian Chin a hérité d'une nouvelle Banque d'affaires fusionnée.
Conséquence des affaires Archegos et Greensill, Credit Suisse a décidé de séparer les fonctions de contrôle du risque et de conformité. La première a été confiée à titre intérimaire à Joachim Oechslin, rappelé au poste de directeur du risque assumé entre 2014 et 2019. Il est actuellement secrétaire général et conseiller senior auprès de la direction générale. Le chef juridique de la banque universelle helvétique de Credit Suisse, Thomas Grotzer, a été nommé responsable de la conformité, également par intérim.
Christian Meissner a quant à lui repris la tête de la division de Banque d'affaires du groupe. Il codirigeait jusqu'ici l'activité de conseil Banque d'affaires auprès de la division de gestion de fortune internationale de Credit Suisse.
Actionnaires et dirigeants au régime
Le conseil d'administration de la banque aux deux voiles semble avoir pris en considération les critiques émises par des actionnaires, principalement Harris Associates, autour de la rémunération des responsables. Soumis à une forte pression, le président Urs Rohner fera l'impasse sur sa rémunération fixe de 1,5 million de francs suisses au titre de 2020. La proposition de bonus pour les membres de la direction générale est par ailleurs retirée de l'ordre du jour de l'assemblée générale du 30 avril.
Les actionnaires seront également mis au régime, en témoigne un Dividende proposé réduit à 0,10 franc par action, contre 0,2917 franc précédemment. Credit Suisse a également décidé de suspendre son programme de rachat d'actions pour 2021, doté de 1,5 milliard de francs suisses.
La grande banque annonce par ailleurs deux enquêtes internes autour de la débâcle des fonds Greensill et du fonds spéculatif Archegos, mais confiées à des auditeurs externes. En attendant les résultats de ces investigations, le conseil d'administration propose de retirer de l'ordre du jour de l'assemblée le point sur la décharge à la direction et aux administrateurs.
La semaine dernière, Credit Suisse avait annoncé une perte "très importante et matérielle pour (ses) résultats du premier trimestre". Archegos est un fonds spéculatif américain ayant fait défaut dans lequel la grande banque était engagée. Début mars, la faillite de Greensill avait forcé le numéro deux bancaire helvétique à procéder au remboursement de quelque 10 milliards de dollars (9,4 milliards de francs suisses) placés dans des fonds liés.
Malgré ces affaires, la capitalisation de la grande banque devrait rester plus ou moins dans les clous. Les ratios de fonds propres durs et d'endettement Tier 1 sont attendus "au moins" à respectivement 12% et 5,4% au premier trimestre. Les résultats au premier trimestre seront publiés le 22 avril.
Il aura suffi d'une nouvelle affaire pour ruiner les efforts de Credit Suisse, déplore la Banque cantonale de Zurich, par la plume de son analyste Michael Kunz. La performance opérationnelle du numéro deux bancaire s'annonce excellente entre janvier et mars, mais elle sera plombée par la charge susmentionnée. Du côté de Vontobel, on souligne que le dégât d'image causé à la grande banque est à ce jour difficile à estimer.
merci Gima
Tout le plaisir est pour moi Christelle de savoir que toi et Francis sont toujours là à saluer mes partages. Et j’ai plaisir à saluer tes nouveaux sujets , dommage que nous n’ayons pas été plus nombreux dans ta nouvelle discothèque ouverte ce dimanche. Mais on va faire du mailing fin de semaine pour plus de monde.
Gima, je te lis tous les jours, et quasiment tous tes sujets, sans systématiquement commenter
Merci Florian de le dire , ça me fait plaisir. Mais tu sais , je ne suis pas auteur , ce ne sont que des partages. Donc j’ai la modestie de dire que tu lis mes partages.
New York (awp/afp) - "Archegos", "margin calls", "swaps", "family office"... Le dernier scandale à wall street, qui va faire perdre près de 4 milliards d'euros à Credit Suisse, est riche en jargon financier, l'occasion de clarifier des termes souvent obscurs pour le grand public.
Archegos, quésaco?
En grec ancien, Archegos signifie "celui qui ouvre la voie", un nom qui peut sembler ironique après la lourde sortie de route de ce "family office", un gestionnaire de patrimoine privé gérant ici la fortune familiale de son fondateur Bill Hwang.
Ces fonds d'investissement évoluent dans une zone grise pour les régulateurs financiers américains dans la mesure où ils ne gèrent pas l'épargne du grand public et ont obtenu de ce fait des exemptions à certaines réglementations imposées après la crise de 2007-2008.
Certains appellent donc à serrer la vis: "Comme nous venons de le vivre, la chute d'un important family office peut causer de lourds dégâts à nos marchés financiers", a affirmé jeudi dernier Dan Berkovitz, commissaire à l'autorité de régulation des marchés à terme et des produits dérivés (CFTC).
D'autant que les "family offices" ont pris de l'ampleur ces dernières années, représentant désormais près de 6.000 milliards de dollars d'actifs sous gestion dans le monde en 2019 selon un rapport de la prestigieuse école privée de management, Insead, cité par le Financial Times.
Qui est l'homme derrière le scandale ?
Bill Hwang, financier sud-coréen de 57 ans et fondateur d'Archegos, est dépeint par la presse anglo-saxonne comme un fervent chrétien, milliardaire, et adepte de la prise de risques débridée avec effets de levier afin de réaliser des profits substantiels.
Après avoir émigré aux Etats-Unis et effectué ses études en Californie, il a été pris sous l'aile du célèbre patron du fonds spéculatif Tiger Management, Julian Robertson, avant d'être mêlé à une affaire de délit d'initiés quelques années plus tard.
Que sont ces "swaps" au coeur de la tempête ?
Montrés du doigt, les "total return swaps" sont des produits dérivés ayant permis aux courtiers intermédiaires d'Archegos, les banques d'investissement, d'acheter des actions en Bourse à sa place.
"Le rendement net de la détention de ces actions va ensuite être au bénéfice" d'Archegos, précise Eric Dor directeur des études économiques à l'IESEG School of Management, "en échange d'une prime déterminée au départ" et payée par le fonds. En revanche, si les titres reculent en Bourse, les pertes pour le fonds peuvent être considérables.
Archegos a conclu ce type d'accord avec plusieurs des plus grosses banques d'investissement, dont GOLDMAN SACHS, Morgan Stanley, et Credit Suisse... sans que celles-ci n'aient connaissance de l'exposition totale aux entreprises concernées.
C'est l'un des principaux griefs contre ces produits, "sources d'opacité", affirme M. Dor. Ils "permettent de cacher l'exposition réelle (...) à des actions, puisque celles-ci sont au bilan du courtier principal".
"Si chacune des banques avait su qu'Archegos faisait la même chose avec d'autres, aucune n'aurait accepté", ajoute auprès de l'AFP Andrew Beer, Managing Partner de Dynamic Bet Investments à New York.
Pourquoi des "margin call"?
Popularisé par le film éponyme à Hollywood en 2012, "l'appel de marge" décrit justement le moment où l'intermédiaire, ici les banques d'investissement, subit des pertes importantes sur la chute d'un titre et réclame des fonds à son client pour les éponger.
Le déclenchement de ventes massives d'actions semble avoir été la lourde chute du titre ViacomCBS en Bourse fin mars, une entreprise à laquelle Archegos était fortement exposé.
"Une fois que le prix de l'action descend et qu'Archegos ne peut pas couvrir l'appel de marge et de potentielles pertes, cela devient le problème" des banques, détaille Andrew Beer.
Ne recevant pas suffisamment de fonds en retour, les banques se sont retrouvées entre deux choix: se coordonner pour vendre progressivement les titres qu'elles détenaient dans leur portefeuille... ou tenter de faire cavalier seul pour afficher le moins de pertes possibles.
Credit Suisse plonge, GOLDMAN SACHS sourit?
"La vente en catastrophe" a alors démarré, relate le wall street Journal, affirmant que GOLDMAN SACHS et Morgan Stanley ont tiré les premiers, ce qui leur aurait permis d'enregistrer des pertes négligeables par rapport à leurs consoeurs.
La plus touchée, Credit Suisse, a annoncé mardi une charge de 4,4 milliards de francs suisses suisses (3,9 milliards d'euros) et le départ de deux cadres dirigeants après ce scandale.
La japonaise Mizuho pourrait être exposée à une perte de 77 millions d'euros selon la presse japonaise, après Nomura et Mitsubishi UFJ.
Archegos, quésaco?
En grec ancien, Archegos signifie "celui qui ouvre la voie", un nom qui peut sembler ironique après la lourde sortie de route de ce "family office", un gestionnaire de patrimoine privé gérant ici la fortune familiale de son fondateur Bill Hwang.
Ces fonds d'investissement évoluent dans une zone grise pour les régulateurs financiers américains dans la mesure où ils ne gèrent pas l'épargne du grand public et ont obtenu de ce fait des exemptions à certaines réglementations imposées après la crise de 2007-2008.
Certains appellent donc à serrer la vis: "Comme nous venons de le vivre, la chute d'un important family office peut causer de lourds dégâts à nos marchés financiers", a affirmé jeudi dernier Dan Berkovitz, commissaire à l'autorité de régulation des marchés à terme et des produits dérivés (CFTC).
D'autant que les "family offices" ont pris de l'ampleur ces dernières années, représentant désormais près de 6.000 milliards de dollars d'actifs sous gestion dans le monde en 2019 selon un rapport de la prestigieuse école privée de management, Insead, cité par le Financial Times.
Qui est l'homme derrière le scandale ?
Bill Hwang, financier sud-coréen de 57 ans et fondateur d'Archegos, est dépeint par la presse anglo-saxonne comme un fervent chrétien, milliardaire, et adepte de la prise de risques débridée avec effets de levier afin de réaliser des profits substantiels.
Après avoir émigré aux Etats-Unis et effectué ses études en Californie, il a été pris sous l'aile du célèbre patron du fonds spéculatif Tiger Management, Julian Robertson, avant d'être mêlé à une affaire de délit d'initiés quelques années plus tard.
Que sont ces "swaps" au coeur de la tempête ?
Montrés du doigt, les "total return swaps" sont des produits dérivés ayant permis aux courtiers intermédiaires d'Archegos, les banques d'investissement, d'acheter des actions en Bourse à sa place.
"Le rendement net de la détention de ces actions va ensuite être au bénéfice" d'Archegos, précise Eric Dor directeur des études économiques à l'IESEG School of Management, "en échange d'une prime déterminée au départ" et payée par le fonds. En revanche, si les titres reculent en Bourse, les pertes pour le fonds peuvent être considérables.
Archegos a conclu ce type d'accord avec plusieurs des plus grosses banques d'investissement, dont GOLDMAN SACHS, Morgan Stanley, et Credit Suisse... sans que celles-ci n'aient connaissance de l'exposition totale aux entreprises concernées.
C'est l'un des principaux griefs contre ces produits, "sources d'opacité", affirme M. Dor. Ils "permettent de cacher l'exposition réelle (...) à des actions, puisque celles-ci sont au bilan du courtier principal".
"Si chacune des banques avait su qu'Archegos faisait la même chose avec d'autres, aucune n'aurait accepté", ajoute auprès de l'AFP Andrew Beer, Managing Partner de Dynamic Bet Investments à New York.
Pourquoi des "margin call"?
Popularisé par le film éponyme à Hollywood en 2012, "l'appel de marge" décrit justement le moment où l'intermédiaire, ici les banques d'investissement, subit des pertes importantes sur la chute d'un titre et réclame des fonds à son client pour les éponger.
Le déclenchement de ventes massives d'actions semble avoir été la lourde chute du titre ViacomCBS en Bourse fin mars, une entreprise à laquelle Archegos était fortement exposé.
"Une fois que le prix de l'action descend et qu'Archegos ne peut pas couvrir l'appel de marge et de potentielles pertes, cela devient le problème" des banques, détaille Andrew Beer.
Ne recevant pas suffisamment de fonds en retour, les banques se sont retrouvées entre deux choix: se coordonner pour vendre progressivement les titres qu'elles détenaient dans leur portefeuille... ou tenter de faire cavalier seul pour afficher le moins de pertes possibles.
Credit Suisse plonge, GOLDMAN SACHS sourit?
"La vente en catastrophe" a alors démarré, relate le wall street Journal, affirmant que GOLDMAN SACHS et Morgan Stanley ont tiré les premiers, ce qui leur aurait permis d'enregistrer des pertes négligeables par rapport à leurs consoeurs.
La plus touchée, Credit Suisse, a annoncé mardi une charge de 4,4 milliards de francs suisses suisses (3,9 milliards d'euros) et le départ de deux cadres dirigeants après ce scandale.
La japonaise Mizuho pourrait être exposée à une perte de 77 millions d'euros selon la presse japonaise, après Nomura et Mitsubishi UFJ.
Juste au passage
Il n’y a pas de zone grise. Ils sont parfaitement dans la réglementation. S’il ne collecte pas l’épargne des particuliers ils n’ont pas pas à suivre les règles de ceux qui le font. Ils gèrent leur propre argent comme nous c’est tout. Ce sont deux métiers totalement différent.
C’est comme si on disait à un restaurateur qu’il est en zone grise car il n’applique pas les règles d’un architecte. C’est aussi aberrant.
Cette phrase montre que soit le journaliste n’y connaît absolument rien soit qu’il est aveuglé par je ne sais quoi.Ces fonds d'investissement évoluent dans une zone grise pour les régulateurs financiers américains dans la mesure où ils ne gèrent pas l'épargne du grand public et ont obtenu de ce fait des exemptions à certaines réglementations imposées après la crise de 2007-2008.
Il n’y a pas de zone grise. Ils sont parfaitement dans la réglementation. S’il ne collecte pas l’épargne des particuliers ils n’ont pas pas à suivre les règles de ceux qui le font. Ils gèrent leur propre argent comme nous c’est tout. Ce sont deux métiers totalement différent.
C’est comme si on disait à un restaurateur qu’il est en zone grise car il n’applique pas les règles d’un architecte. C’est aussi aberrant.
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Les comportements du marché spéculatif indices
Fichier(s) joint(s) par YanaPhil » 25 janv. 2017 11:35 (8 Réponses)
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