- Falex
Menace sérieuse de l'Iran d'une attaque sur Israël peut être ?
Et
Chroniques du monde comme il va...
Lundi 5 août,
wall street, ce joyeux cirque financier, nous a encore offert un spectacle digne des anciens augures, sauf qu'au lieu de lire les entrailles d'animaux sacrifiés, on s'en remet aux entrailles tordues des traders de
wall street. Et devinez quoi ? Le
krach boursier mondial a pris de l'ampleur.
Le
nasdaq, ce temple des technophiles qui pensent qu'ils vont révolutionner le monde avec leurs gadgets, a plongé de 6,3 % à l'ouverture. C'est comme si la veille, quelqu'un avait jeté une poignée de viscères sur la table en criant "Catastrophe !". Vendredi dernier, ce même indice avait déjà chuté de 2,43 %, et le S&P 500, cet autre baromètre des grandes entreprises américaines, a perdu 4,1 %. Depuis le sommet de juillet, on assiste à une dégringolade de 15,8 % et 10,5 %. La bulle de l'intelligence artificielle, avec Nvidia en tête de peloton, a éclaté. Oui, Nvidia, cette entreprise de semi-conducteurs qui avait brièvement dépassé
apple et
microsoft en valeur, a vu son action chuter de 14 % lundi. Imaginez la tête des traders : un mélange de sueur froide et de larmes amères, en train de lire leurs propres entrailles. Depuis son record, Nvidia a perdu 35 %.
apple, ce titan technologique, n'a pas été épargné. Sa descente en enfer a été précipitée par l'annonce de samedi : Berkshire Hathaway, le trésor de guerre de Warren Buffett, a vendu la moitié de ses actions
apple pour des raisons fiscales. Résultat, une baisse de 7,3 % du titre lundi matin. C'est comme si les dieux de la finance avaient décrété : "Aujourd'hui, on sacrifie
apple !"
La panique a envahi le marché vendredi, après la publication des chiffres de l'emploi de juillet aux États-Unis. Une brutale montée du chômage à 4,3 % de la population active, avec seulement 114 000 emplois créés, bien en deçà des 179 000 de juin. Ajoutez à cela un indice des investissements industriels en chute libre et un désintérêt des consommateurs, confirmé par les performances médiocres de géants comme
mcdonald's ou les compagnies aériennes. Technologie en berne, investissements en chute libre, consommation en souffrance : tous les signes avant-coureurs d'une récession sont réunis. Les analystes américains lisent dans ces chiffres comme les anciens devins lisaient dans les entrailles des bêtes sacrifiées : c'est mal barré, très mal barré.
https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/08/05/les-bourses-redoutent-une-recession-et-plongent_6268577_3234.html