« Jour des
quatre sorcières » est un terme de jargon financier qui traduit de manière pittoresque l'expression « quadruple witching day »[1] utilisée dans le milieu boursier aux États-Unis. Le troisième vendredi des mois de
mars, de juin, de septembre et de décembre sont les quatre « jours des
quatre sorcières ». La dernière heure de transaction boursière en ces jours spéciaux est la quadruple witching hour, l'« heure des
quatre sorcières »[2]. Lors des troisièmes vendredis des autres mois, on parle simplement de triple witching day et de triple witching hour.
Expiration de contrats financiers
Durant chacune de ces journées boursières exceptionnelles expirent simultanément quatre produits dérivés :
les options sur indices boursiers (stock index options),
les contrats à terme sur indices boursiers (stock index futures),
les options sur actions (stock options), et
les contrats à terme sur actions (single stock futures contracts), qui sont les seuls parmi ces quatre produits à ne pas expirer chaque mois.
Les investisseurs défont leurs positions sur ces contrats soit le « jour des quatre sorcières », soit les jours qui précèdent cette date, ce qui entraîne une forte augmentation des volumes traités.
-
- Picpick_2025-03-20 19 17 44.png (25.01 Kio) Vu 230 fois
volatilité
Lors de ces journées-là, quatre produits dérivés expirent simultanément. Il s'agit des options sur les indices et les actions ainsi que des contrats à terme (ou "futures") sur les indices et les actions également. Si l'ensemble des options ainsi que les futures sur les indices expirent tous les mois (occasionnant donc une séance mensuelle des "
trois sorcières"), les futures sur actions, eux, expirent seulement tous les trois mois. C'est la conjonction des quatre événements qui n'arrive qu'une fois par trimestre.
Si les "
4 sorcières" entraînent des mouvements plus marqués qu'à l'habitude sur les places boursières, c'est dû au
débouclage massif et simultané de nombreuses positions par les investisseurs - en France, les dérivés sur indices sont liquidés à 16h30 et ceux sur actions à 17h30. À ce moment-là, les intervenants positionnés sur ces instruments tentent de faire évoluer le cours de
Compensation (autrement dit le cours final des produits des options et des contrats, calculé en fin de séance le jour de leur échéance) en leur faveur. Si
les volumes exceptionnels traités par les marchés ce jour-là peut générer de la
volatilité, force est de constater que des ajustements dans la programmation des échanges ont aidé à la réduire ces dernières années.