Bonjour jipiji,
J’avais lu également dans les commentaires de Benoist Rousseau, avec grand intérêt, qu’une partie de ses trades semblaient basés sur le seul prix comme information !
Au ticket sur smartphone ou tablette, quand il est en déplacement, dans son lit, ou dans son salon devant son téléviseur. Le contraste entre une telle facilité quasiment décontractée pour scalper, et mon accumulation de pertes en tentant de faire la même chose rivé à mon PC et ses trois écrans 24 pouces HD est plutôt comique. Mais, je sais bien que l’aisance se gagne par les efforts…
J’ignore ce qu’on peut afficher clairement sur ses petits appareils. Mon smartphone Lumia 520 Windows n’est pas HD. Et, les applis de trading pour ce type de matériel ne sont actuellement disponibles qu’avec des plateformes
apple et Android. Néanmoins, j’imagine qu’avec des écrans inférieurs à 10 pouces, l’analyse graphique est très réduite ou impossible. Cependant, il trade la plupart du temps avec une station de travail puissante, comprenant trois écrans UHD (l’équivalent de 12 écrans HD) remplis de graphes
prt. De plus, il poste de temps à autre des graphiques des niveaux de bougies pour montrer les résistances et les supports des cours. Ce qui montre que l’analyse graphique reste importante pour lui. Enfin, il avait écrit que lorsqu’il trade sur smartphone, il n’a pas besoin de regarder les supports et les résistances sur les graphiques, parce qu’il les voit suffisamment toute la semaine avec son PC…
Comme toi j’ai pensé qu’une partie des setups de Benoist Rousseau, ceux effectués sur smartphone, devaient nécessairement être très simples. Et, que sans doute je me compliquais inutilement la tâche en cherchant systématiquement des signaux d’entrées et de sorties purement graphiques. J’ai réalisé très vite qu’avec les seuls prix affichés, la stratégie ne pouvait viser que les rebonds et les breakouts de niveaux de prix ronds. Ensuite, j’ai essayé de me contenter des prix seuls pour trader. Cela n’a pas fonctionné. J’en suis maintenant à tenter de trouver des setups précis en analysant mes bilans détaillés qui comprennent les entrées et les sorties de mes trades avec leurs horaires à la seconde près, ainsi que les captures d’écrans des différentes
ut utilisées. Un travail fastidieux.
Une autre piste que j’avais abordée en solitaire m’est revenue en consultant le «
journal de trading aléatoire » de « cimourdain » :
journal-de-trading-aleatoire-t13147.html
Il ne trade que si l’
atr(14 ?) est inférieur à 6.5, alors que je ne trade que si l’ATR7 est supérieur à 6. Telles que le titre de son journal l’indique, ses entrées ne sont pas réfléchies, seules ses sorties le sont. Les trades sont générés automatiquement par une API, mais il est quand même parvenu à terminer sa séance d’essai de 11 trades avec un
profit factor de 3.6 !
Le trading aléatoire me paraît un excellent test de stratégie. Car, si la stratégie est correcte, on ne devrait pas perdre davantage que la somme des spreads. Sans
spread et commission, le trading aléatoire devrait être un jeu à somme nulle. Or, je perds souvent davantage que ce que le Broker facture...
Il me faudrait peut-être reconsidérer mes SLA et mes TP. Toutefois, Benoist Rousseau nous rappelle de temps à autre qu’un scalper peut perdre en un trade ce que six trades précédents lui ont rapporté. Ce qui signifie qu’un
profit factor >2 chez un scalper passe plus par un ratio trades gagnants/trades perdants très important (6 en l’occurrence ici), que par un
money management où pour chaque trade le profit recherché est supérieur ou égal à une perte éventuelle.