Une discussion récente m'a vu challenger quelques uns de ses orateurs qui affirment que "les mouvements baissiers sont plus violents que les mouvements haussiers" (cf. la file : je-prefere-shorter-t26871.html)
J'avais indiqué n'avoir lu aucune démonstration sur le sujet, du genre : "en moyenne une baisse de x% sur tel instrument est réalisée en y secondes/minutes/heures, alors qu'une hausse de x% est réalisée en z secondes/minutes/heures (avec z>y)".
J'ai donc convenu de mettre au point un indicateur de mesure de vitesse des mouvements. Je définis un mouvement comme la distance (en points) entre un creux et un sommet. J'ai baptisé mon indicateur Kenzo, avec l'accord explicite de celui-ci. Kenzo (l'indicateur) utilise mon indicateur personnel de détection de creux et sommets, et calcule simplement la pente de chaque segment "creux-sommet" (à la hausse) ou "sommet-creux" (à la baisse). Je le présente ici en unité 5 minutes. Un Kenzo à la valeur 100 signifie donc que le dernier mouvement haussier observé avait une pente de 100 points/5 min. Une valeur négative traduit un mouvement baissier.
Mesuré sur 50 000 unités 5 minutes (de juillet 2018 à aujourd'hui : soit 8 mois environ), la valeur maximale observée sur le DOW est... positive autour de +400 (le 30/11 soir) et le graphique semble globalement équilibré entre ses parties positives et négatives. Le constat est identique sur le DAX. Sur la base de ces mesures, je confirme ne voir concrètement aucune justification à estimer que les mouvements baissiers sont plus violents que les mouvements haussiers.